Bienvenue dans La Mousson, saison 3 — une série d’écoutes où la mémoire se déconstruit pour mieux se transformer. Mettez votre casque, fermez les yeux : la traversée commence.

Cet été, j’ai eu le plaisir de rejoindre l’équipe du spectacle O Grito dos Cipos — Le Cri des Lianes, pour une résidence au théâtre Le Lieu Sans Nom, à Bordeaux.

Aux côtés d’Hanna et Brenda, j’ai commencé à y tisser une création sonore à partir d’archives personnelles et historiques, mêlées à des souvenirs d’Amazonie — entre racines et révolte.

O Grito dos Cipos, c’est le témoignage d’une traversée intime et décoloniale : celle d’un interprète brésilien arraché à sa terre et élevé en France, en quête des traces laissées de l’autre côté de l’Atlantique.

Un spectacle en mouvement, où le corps prend le relais quand les mots ne suffisent plus, où les lianes deviennent mémoire, résistance, et appel.

Merci au Lieu Sans Nom de nous avoir accueillis pour cette semaine au frais, et à la Compagnie Diphda, qui poursuit avec cette création sa recherche d’un langage poétique entre l’Autre, l’Ailleurs et l’Imaginaire.

Après « « Ce ne sont pas les blancs riches qui laissent leurs enfants à d'autres » que vous avez pu écouter la semaine dernière, immergez-vous dans Océan, la deuxième création sonore du spectacle — un souffle entre deux rives, où Hanna se laisse traverser par les courants des continents, cherchant un lieu, une appartenance, un ancrage.

Retrouvez-moi sur instagram @lamousson.podcast et n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ! Les orages s’éclaircissent et c’est la fin de la Mousson, RDV dans deux semaines pour un autre épisode.

Bienvenue dans La Mousson, saison 3 — une série d’écoutes où la mémoire se déconstruit pour mieux se transformer. Mettez votre casque, fermez les yeux : la traversée commence.

Cet été, j’ai eu le plaisir de rejoindre l’équipe du spectacle O Grito dos Cipos — Le Cri des Lianes, pour une résidence au théâtre Le Lieu Sans Nom, à Bordeaux.

Aux côtés d’Hanna et Brenda, j’ai commencé à y tisser une création sonore à partir d’archives personnelles et historiques, mêlées à des souvenirs d’Amazonie — entre racines et révolte.

O Grito dos Cipos, c’est le témoignage d’une traversée intime et décoloniale : celle d’un interprète brésilien arraché à sa terre et élevé en France, en quête des traces laissées de l’autre côté de l’Atlantique.

Un spectacle en mouvement, où le corps prend le relais quand les mots ne suffisent plus, où les lianes deviennent mémoire, résistance, et appel.

Merci au Lieu Sans Nom de nous avoir accueillis pour cette semaine au frais, et à la Compagnie Diphda, qui poursuit avec cette création sa recherche d’un langage poétique entre l’Autre, l’Ailleurs et l’Imaginaire.

Cette première création accompagne le tableau « Ce ne sont pas les blancs riches qui laissent leurs enfants à d'autres » — un morceau dissonant, sombre et rythmique, qui évoque la violence silencieuse de l’adoption internationale et les hiérarchies raciales qu’elle révèle.

Retrouvez-moi sur instagram @lamousson.podcast et n’hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ! Les orages s’éclaircissent et c’est la fin de la Mousson, RDV dans deux semaines pour un autre épisode.

Une sieste sonore autour d’un travail mené en duo entre XM Tran et Laetitia Nanni, à partir d’archives familiales et d’une découverte commune : nos grands-parents ont traversé la mer sur le même bateau, à quelques mois d’intervalle. De cette coïncidence est née une envie de faire dialoguer nos recherches et nos histoires, à travers les sons, les images et l’écriture.
Pour la biennale d'art contemporain WAVE 2025, nous avons transformé une machine à écrire en instrument. Elle rejoue le journal d’une traversée d’exil, et déclenche des sons enregistrés lors de retours au pays, ainsi que des images d’archives familiales.
Prenez le temps de vous installer, fermez les yeux si vous voulez, laissez les sons venir à vous.

Pour un exercice de chasse aux sons dans la nature avec Trempo, je me suis baladée sur l’île de Nantes. Ce que j’y ai trouvé, comme partout à Nantes, c’est l'héritage de la traite atlantique.A partir des archives de l’Exposition coloniale de 1904, où était montré un "Village noir" et ses habitant-es, et munie d'un micro contact apposé sur le sol, comme un stéthoscope, j'ai tenté d'écouter l'histoire qui se cache sous les pavés, celle du sucre, des esclaves, des bateaux négriers.Une bande-son s'est composée, mêlée de bruits de sol, de noms de lieux, d'articles de journaux de l'époque. J'y ai ajouté la mélodie d'une photo de ce Village noir, dont les visages forment les notes. C'était une tentative d’écoute, une façon de me (nous) demander : quelle est la vraie nature de cette île ?

Vous avez toujours rêvé d’être poète sans savoir par où commencer ? Ici, il ne s’agit pas d’écrire, mais de réinventer. Munissez-vous d'un vieux bouquin et laissez-vous porter par un paysage sonore mélancolique, improvisé en direct, et participez à la création d’une poésie collective. Un espace libre pour inventer, écouter et faire vibrer vos mots au micro, porté·es par le son.

Atelier-performance réalisé en mai 2025 au Petit Café de Rezé pour la soirée de soutien à la radio associative JetFM.

A l'occasion des 50 ans d'exil du Laos, du Cambodge, du Vietnam, Sciences Po Paris a proposé une journée de commémoration avec des tables rondes et un focus sur l'art de la diaspora. J'ai eu l'honneur de récolter plus de 100 murmures aux ancêtres, pour en faire une archive sonore et célébrer nos liens lors de la clôture de cette journée. Ecoutez ici la performance live du 14 avril.

A l'occasion des 50 ans d'exil du Laos, du Cambodge, du Vietnam, Sciences Po Paris propose une journée de commémoration avec des tables rondes et un focus sur l'art de la diaspora.
J'ai eu l'honneur de récolter plus de 80 murmures aux ancêtres, pour en faire une archive sonore et célébrer nos liens, et en voici un premier essai pendant ma résidence sonore, avant la performance live du 14 avril.

Une archive enregistrée par le sociologue Julien Le Hoangan pendant le Têt de l’été, celui des fantômes, dans une maison familiale au camp de Noyant d'Alliers. Pendant quelques minutes, écoutez nos silences et nos exils . Cette création est réalisée dans le cadre du projet artistique "Tu sais combien de boat people on peut nourrir avec ça ?" avec Laetitia Nanni. 

Retrouvons les archives enregistrées par le sociologue Julien Le Hoangan pendant le Têt de l’été, celui des fantômes, au camp de Sainte-Livrade. Pendant quelques minutes, invitez nos ancêtres à vous parler à l’oreille, écoutez nos transmissions et nos histoires de métissage. Cette création est réalisée dans le cadre du projet artistique "Tu sais combien de boat people on peut nourrir avec ça ?" avec Laetitia Nanni. 

Aujourd’hui continuons de nous plonger dans les Contes au coin du phở avec une création sonore sur le renouveau, qui parle de changement fécond. Le récit est tiré d’une réécriture du conte vietnamien “Le mendiant qui devint roi”.