Le cinéma est parfois considéré comme un miroir de la réalité. Miroir plus ou moins fidèle, plus ou moins dépoli, plus ou moins déformant... Mais il peut aussi être une formidable machine à prolonger la vie.
C’est ce que nous prouve Marco Bellochio. Avec “Vincere”, il offre à Ida Dalser, la maîtresse abandonnée de Mussolini, ce qu’elle a cherché en vain de son vivant : une reconnaissance certes tardive mais éclatante.
La reconnaissance, Heath Ledger l’avait. Mais il n’a guère eu le temps d’en profiter. Ultime clin d’œil de la pellicule, c’est en pendu ressuscité qu’il fait...