Dans le rapport de gestion de la SSR, on lit cette année-là: "Lorsqu'il y a cinquante ans, M. Paul-Louis Mercanton, concessionnaire de radio n° 1, deman dait à l'Etat de Vaud l'autorisation de construire une antenne pour capter les borborygmes de la Tour Eiffel, seuls quelques plaisantins se risquaient à imaginer le destin de la radiophonie, appelée alors TSF. Et encore se trompaient-ils.
"Dans un demi-siècle", écrivait un journaliste, "l'homme n'aura plus besoin de montre. Sa canne ou son parapluie lui servira d'antenne pour prendre l'heure exacte du plus proche émetteur". Un demi-siècle?