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Or


Le poisson-lune, ou môle (Mola mola), détient un record étonnant : c’est le plus lourd poisson osseux du monde, avec un spécimen connu de 2 744 kilogrammes et une hauteur de 3,20 mètres. Ce mastodonte aquatique n’a pourtant rien de massif au sens habituel : il est aplati latéralement, comme compressé sur les flancs, et semble à première vue incomplet. Pas de queue, pas d’élan, mais des nageoires hautes et basses qui battent de concert dans un mouvement de godille unique.
Cette créature semble inachevée, presque irréelle. Et pourtant, chaque trait de son anatomie est le résultat d’une adaptation au monde pélagique dans lequel elle évolue.
La môle ressemble à une tête sans queue. Son corps est rond, haut, et latéralement aplati. En vue frontale, elle évoque une meule de pierre, ce qui lui vaut son nom latin, mola. Elle n’a pas de nageoire caudale classique : cette dernière a disparu au cours de l’évolution et a été remplacée par un clavus, une structure rigide formée par la fusion des extrémités des nageoires dorsale et anale.
Sa peau épaisse, pouvant atteindre 7,6 centimètres sous le ventre, est rugueuse comme du papier de verre. Elle est recouverte non d’écailles, mais de mucus et de micro-pointes qui freinent l’adhésion des parasites. Malgré cela, plus de 40 espèces parasitaires la colonisent, ce qui pousse la môle à des comportements inattendus : sauts hors de l’eau de plus de 3 mètres, et fréquentes visites à des stations de nettoyage composées de poissons spécialisés.
Autre singularité : pas de vessie natatoire. Cela l'oblige à réguler sa flottabilité par des ajustements fins de sa densité corporelle. Son squelette est en partie constitué de tissus cartilagineux, plus légers que l’os, ce qui lui permet d’atteindre des tailles gigantesques sans s’effondrer sur lui-même.
By Media24.frLe poisson-lune, ou môle (Mola mola), détient un record étonnant : c’est le plus lourd poisson osseux du monde, avec un spécimen connu de 2 744 kilogrammes et une hauteur de 3,20 mètres. Ce mastodonte aquatique n’a pourtant rien de massif au sens habituel : il est aplati latéralement, comme compressé sur les flancs, et semble à première vue incomplet. Pas de queue, pas d’élan, mais des nageoires hautes et basses qui battent de concert dans un mouvement de godille unique.
Cette créature semble inachevée, presque irréelle. Et pourtant, chaque trait de son anatomie est le résultat d’une adaptation au monde pélagique dans lequel elle évolue.
La môle ressemble à une tête sans queue. Son corps est rond, haut, et latéralement aplati. En vue frontale, elle évoque une meule de pierre, ce qui lui vaut son nom latin, mola. Elle n’a pas de nageoire caudale classique : cette dernière a disparu au cours de l’évolution et a été remplacée par un clavus, une structure rigide formée par la fusion des extrémités des nageoires dorsale et anale.
Sa peau épaisse, pouvant atteindre 7,6 centimètres sous le ventre, est rugueuse comme du papier de verre. Elle est recouverte non d’écailles, mais de mucus et de micro-pointes qui freinent l’adhésion des parasites. Malgré cela, plus de 40 espèces parasitaires la colonisent, ce qui pousse la môle à des comportements inattendus : sauts hors de l’eau de plus de 3 mètres, et fréquentes visites à des stations de nettoyage composées de poissons spécialisés.
Autre singularité : pas de vessie natatoire. Cela l'oblige à réguler sa flottabilité par des ajustements fins de sa densité corporelle. Son squelette est en partie constitué de tissus cartilagineux, plus légers que l’os, ce qui lui permet d’atteindre des tailles gigantesques sans s’effondrer sur lui-même.