Qu’elles soient verbales ou physiques, les violences faites aux femmes sont encore trop souvent passées sous silence. Silence des victimes elles-mêmes qui n’osent pas s’exprimer par honte ou culpabilité, silence des proches qui ont peur des réactions intra-familiales, silence des autorités souvent peu formées pour recevoir ces accusations et silence de la justice qui commence enfin à réagir en appliquant les lois. Ces violences sont un problème de société auquel personne ne peut rester indifférent mais, pour qu’elles disparaissent, il faut enseigner le respect de l’autre dès l‘enfance et faire du consentement le pivot des relations sexuelles entre hommes et femmes. Entretien avec Hélène Vecchiali, psychanalyste, consultante en ressources humaines, auteure.

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