Les fleuristes ont la parole

Dans ce nouvel épisode, nous sommes allés à la rencontre de Paul Quentin, fleuriste installé à Toufflers près de Lille depuis 2020. Il nous partage les secrets de son atelier atypique et la façon dont il s’engage pour l’environnement à travers son travail.

Du nom de Stellaire Fleurs, le projet de Paul résulte d’une volonté de se lancer à son compte qui lui trottait dans la tête depuis plusieurs années. « Je voulais me libérer des chaînes du patronat et créer quelque chose de mes propres mains m’a toujours attiré, » indique-t-il.

Alors, il a pensé le concept de Stellaire Fleurs. La boutique prend la forme d’un atelier, au coeur d’une grande pièce très aérée. S’il a dû redessiner son activité lorsque la crise sanitaire s’est déclenchée, aujourd’hui l’atelier de Paul fonctionne presque exclusivement sur commandes. Stellaire Fleurs est toutefois ouverte aux clients le week-end ; Paul dispose ainsi d’un petit stock de fleurs et de plantes.

L’enjeu derrière la mise en place d’un tel fonctionnement est écologique. Paul est un fleuriste écoresponsable labellisé par Clayrton’s. En travaillant sur commande, il n’a rien à jeter et évite ainsi les pertes. S’il arrive qu’il lui reste des plantes en fin de vie, il choisit de les vendre au prix où il les achète ou bien de faire des dons aux habitants ou aux boutiques alentours.

Sensible aux questions de développement durable, Paul dispose d’un récupérateur d’eau de pluie, fait son propre compost, utilise essentiellement du kraft, du rafia, des matériaux recyclé pour ses emballages. Enfin, ses fleurs provienne en majorité de France et d’Europe, et n’ont voyagé qu’en camion, dans un objectif de réduction de son empreinte carbone.

Dans sa boutique, le fleuriste met tout en œuvre pour fonctionner de la manière la plus éthique possible. « On réduit notre impact écologique sur la planète tout en réduisant les factures. » Pour Paul, penser responsable est aussi bien une solution économique qu’un réel gain de temps et une façon de fidéliser les clients.

Retrouvez Stellaire Fleurs sur Facebook pour ne rien louper des arrivages de Paul Quentin.

Bonne écoute !

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Dans ce nouvel épisode, Marion Gousseau nous accueille chez La Petite Fleur qui Danse, boutique qu’elle a ouvert en 2019 à Cysoing, près de Lille. Elle nous partage son quotidien et le concept atypique qu’elle a imaginé en rassemblant ses deux passions : la fleur et la danse.

Fascinée par les fleurs, le projet de Marion résulte d’une reconversion professionnelle. C’est en cherchant une façon de se démarquer de la concurrence qu’elle en vient à l’idée d’associer son activité de fleuriste à sa passion qu’est la danse. Depuis petite, elle a pratiqué la danse sous toutes ses coutures. Aujourd’hui chez La Petite Fleur qui Danse, elle propose à la fois de la décoration florale et des cours de danse notamment à destination des futurs mariés qui viennent chez elle se fournir en fleurs. « Ca crée un vrai lien avec eux et ça fidélise les clients. »

Dans sa boutique, Marion propose à la vente des produits uniques et originaux. « Chez moi, on trouve des choses qu’on ne trouve pas ailleurs en termes de plantes et de décoration. Les gens aiment venir pour ça, » nous explique-t-elle.

La fleuriste est également engagée dans une démarche écoresponsable. Elle tente au maximum d’éviter les pertes en faisant sécher ses fins de stocks et en utilisant les produits Clayrton’s : emballages en papier kraft, sacs en carton, elle limite au maximum l’usage de plastique. Elle recycle tout ce qui peut l’être, utilise des produits d’entretiens écologiques, réutilise l’eau des fleurs pour l’arrosage et limite sa consommation d’électricité. Ses clients sont demandeurs de produits toujours plus éthiques.

Grâce au bouche à oreille, les deux activités de Marion se font de plus en plus connaître dans la région. Ses clients fidèles « jouent le rôle d’ambassadeurs, » et dans l’ambiance nature et atypique de sa boutique, elle réfléchit désormais à leur proposer différents ateliers pour attirer et fidéliser toujours plus de nouveaux clients.

Retrouvez La Petite Fleur qui Danse sur le site Internet de la boutique  pour tout savoir de l’activité de Marion Gousseau.

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Dans ce nouvel épisode, Marion Madéo nous accueille chez La Féé Fleur, sa boutique installée au cœur de Franconville, dans le Val d’Oise. Elle nous partage les secrets de son métiers de fleuriste et nous éclaire sur ses engagements humains et responsables.

Fleuriste depuis 4 ans, Marion a ouvert sa boutique en 2019 dans la ville où elle a grandi. L’inauguration de La Fée Fleur répond à une volonté du maire de Franconville de créer de nouvelles boutiques et des commerces de proximité supplémentaires dans le quartier.

Sous un immeuble moderne, Marion a créé son univers. Sa boutique prend la forme d’un atelier où se mêlent bois et métal, peinture noire et dorée. Cette « grotte » comme la fleuriste et son équipe aiment l’appeler, dégage une ambiance naturelle, féerique et surtout cosy, où il fait bon passer ses journées. Excentrée du centre-ville, La Fée Fleur dispose d’un environnement végétal artificiel hors du commun qui la rend bien visible de l’extérieur. Devant la porte, deux arches évoluent au fil des saisons, en faisant un espace vivant aux couleurs changeantes.

Marion souhaite proposer des produits toujours différents à ses clients. Sa livraison vient non seulement d’un grossiste, mais aussi d’un fournisseur français situé au Mans qui lui livre chaque semaine des fleurs et des plantes locales et de saison.

La fleuriste est forte d’un important engagement écoresponsable. Elle utilise du kraft autant que possible pour emballer ses bouquets, réutilise l’eau des vases pour arroser ses extérieurs et trie ses déchets, notamment végétaux. Elle tente au maximum de réduire le plastique utilisé pour les emballages, en travaillant de la manière la plus éthique possible à son échelle.

Entre engagement écologique et amour de son métier, Marion a trouvé sa voie. Dans sa boutique atypique et accueillante, ses clients fidèles lui rappellent chaque jour combien elle aime son activité. Sans cesse, Marion et son équipe réinventent le métier de fleuriste.

Retrouvez La Fée Fleur sur son site internet pour ne rien louper de l’actualité de la boutique.

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Dans ce nouvel épisode, Odile Cruveiller nous accueille à Brie-Comte-Robert, dans la boutique de fleurs qu’elle dirige avec Sandrine, Branches et Fleurs. Odile nous raconte sa reconversion professionnelle, et comment elle s’épanouit en tant que fleuriste, entre expression de sa créativité et engagement écoresponsable.

Sandrine, 48 ans, a rejoint Branche et Fleurs en 2019, après un licenciement économique. Intéressée depuis toujours par les fleurs, de nature créative et souhaitant travailler de ses mains elle passe un CAP fleuriste. Alors, elle commence à travailler avec Sandrine, qui a ouvert la boutique en 2005.

Sur deux niveaux, la boutique d’Odile et Sandrine se déploie dans une ambiance champêtre et bohème. Branches, matériaux boisés, compositions florales constituent le décor de la boutique. Dans cet univers naturel et original Odile s’épanouit dans son nouveau métier, qui lui permet de développer son authenticité et de se sentir véritablement utile.

Les deux femmes travaillent dans une optique de développement durable. La boutique produit beaucoup de déchets, et il est primordial de les trier. Au quotidien, Odile agit à son échelle pour réduire ses déchets et son empreinte écologique. Chez Branches et Fleurs, les deux gérantes utilisent du papier kraft pour les emballages, limitent l’utilisation de plastique, et font appel autant que possible à des producteurs de fleurs locaux.

Odile s’épanouit totalement dans sa nouvelle situation de fleuriste. Elle y retrouve l’indépendance et l’autonomie auxquelles elle tient tant. La profession lui permet également de mettre en avant toute sa créativité, dans la confection de bouquets et de compositions. La jeune fleuriste apprécie particulièrement les challenges inhérents au métier. Elle aime « relever des défis et émerveiller les personnes. Surprendre les gens, c’est formidable, » conclut-elle.

Retrouvez la boutique d’Odile et Sandrine sur Instagram pour suivre leurs dernières compositions.

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Dans ce nouvel épisode des Fleuristes ont la Parole, nous partons à la rencontre de Stéphanie Rigaud, fleuriste depuis 18 ans à Avignon. 

Sa boutique, Le Garden, est un concept-store coloré, où se mêlent ambiance festive et engagements écoresponsables.

Fille de fleuriste, Stéphanie a grandi entre roses et plantes vertes. Sa destinée est écrite, et c’est tout naturellement qu’elle s’est tournée vers le métier à son tour. En plein centre-ville d’Avignon, sur une petite place piétonne, siègent trois boutiques qui se font face. 

Stéphanie en est la propriétaire, créant chaque jour une « place aux fleurs » improvisée qui ravit les passants.

Dans l’une des échoppes se trouve l’atelier de conservation, où s’effectue l’accueil des fleurs à l’arrivage. Les deux autres sont le lieu de vente des fleurs et des bouquets, et un concept-store où la fleuriste propose à la vente tous types d’objets de décoration.

Dans cette ambiance joyeuse et colorée, Stéphanie se donne une mission d’écoresponsabilité. Le plus possible, elle propose à la vente des fleurs provenant de producteurs locaux.

Son mari lui-même agriculteur, ils ont planté ensemble quelques parcelles de fleurs qui constituent une partie des produits de sa boutique. S’approvisionner en Hollande est parfois nécessaire, mais elle essaie au maximum de privilégier les circuits courts, au moindre impact sur la planète.

La démarche éthique de Stéphanie la pousse à utiliser du kraft pour ses emballage, et des sacs écoresponsables. Ses clients ont très vite adhéré au concept, et la démarche écologique mise en avant par la boutique est une des raisons qui pousse la clientèle à s’y rendre. « L’emballage est notre première pub. Je mets un point d’honneur à le soigner » affirme la fleuriste.

Stéphanie travaille avec deux apprenties qui partagent son goût pour les emballages raffinés et les bouquets toujours plus créatifs. Elle aime leur transmettre sa passion pour les fleurs et son investissement dans le développement durable*.* « Pour moi, une bonne boutique c’est non seulement un bon capitaine, mais aussi une très bonne équipe, » conclut-elle.

Retrouvez Stéphanie sur le compte Instagram de sa boutique pour suivre ses créations.

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Dans ce deuxième épisode des Fleuristes ont la Parole, Sophie Decloedt nous accueille dans sa boutique, Suzanne aux Yeux Bleus. Elle nous raconte sa manière de travailler et nous explique son parcours et son engagement écoresponsable.

Depuis deux ans, Sophie est fleuriste à Montpellier. C'était un pari de s'installer au centre-ville, entre plusieurs boutiques de fleurs déjà bien implantées, mais ça a fonctionné. Aujourd'hui, Sophie fonctionne dans une démarche la plus éthique possible, en travaillant avec des producteurs locaux et en des matériaux recyclés et recyclables.

Elle a ouvert sa boutique en octobre 2019. La pandémie l'a prise de court, mais c'est elle qui lui a permis de se lancer en grande pompe. En travaillant de pair avec un producteur de pivoines en détresse, elle s'est fait connaître dans la région et sur les réseaux sociaux, et son activité a connu un véritable effet boule de neige. Sophie parle d'une période intense mais elle a particulièrement apprécié livrer des fleurs aux personnes confinées. Ses clients lui ont fait part d'une réelle solidarité.

La jeune fleuriste propose à la vente des fleurs locales. Sa boutique est essentiellement décorée d'objets chinés et de récupération. Ses emballages sont composés de papier kraft et de papier de soie. Elle travaille sans frigo, sans climatisation et en flux tendu, c'est-à-dire en réduisant au maximum les stocks de produits.

« C'est une grosse prise de risque, mais deux ans après la boutique tourne bien, c’est complètement fou. Je n’ai aucun regret d’avoir eu le courage de tout plaquer pour me lancer. » affirme Sophie. Sa boutique est une entreprise familiale qu'elle a co-construite de pair avec ses parents, son frère et son petit-ami. « Je n’ai plus une vie pro et une vie perso, j’ai une vie de fleuriste dans laquelle tous mes proches interagissent » se réjouit-elle.

Sa boutique est le fruit d'un réel investissement, et aujourd'hui elle a trouvé sa clientèle qui se fait toujours plus nombreuse et s'implique dans sa démarche écoresponsable. « Il faut soutenir la production locale, c’est important pour les producteurs et pour la planète. »

Retrouvez Sophie Decloedt sur Instagram pour ne rien louper de l'actualité de sa boutique.

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Dans cet épisode, Natacha Barré, fleuriste à la tête de la boutique Il Était une Fleur à Onzain, dans le centre de la France, nous partage son expérience d'entrepreneur et témoigne de sa volonté d'amener une dimension éthique au secteur de la fleur.

Il Était une Fleur est née il y a plus de 10 ans, entre Blois et Amboise, sur l’initiative de Natacha. 

La boutique est un lieu de rencontre pour la commune, et s’inscrit dans une démarche écoresponsable forte.

Le principe de récupération est au cœur de l’entreprise. Des planches et palettes sont à la base de la création de meubles et de décorations, et la fleuriste réutilise bon nombre de contenants, qu’ils lui soient ramenés par ses clients ou sauvés de la poubelle par ses fournisseurs.

Profondément attachée à l'environnement, Natacha prend très à cœur le tri sélectif. Elle a mis en place un système qui lui permet de trier ses déchets végétaux et recyclables. Pour ses bouquets, elle laisse de côté le traditionnel papier plastifié propre aux fleuristes, pour un emballage en papier écoresponsable.

Sa démarche écologique a permis à Natacha de sensibiliser ses clients à ces questions et de les fidéliser. Elle a grandi dans ce même village d’Onzain et témoigne d’une proximité évidente avec sa clientèle, avec qui elle aime échanger.

Natacha aime partager sa passion des fleurs sur les réseaux sociaux et déploie son énergie à faire des vidéos et transmettre des émotions positives à sa communauté TikTok. Elle y voit un aspect essentiel de son métier qu'elle peut ainsi faire connaître tout en distribuant sa bonne humeur.

Il Était une Fleur est une entreprise colorée et pleine de surprise, qui a su se démarquer par la démarche écologique mise en œuvre par sa patronne. Forte de son expérience, Natacha voit la vie en rose et soutient « qu'il faut toujours garder la tête haute, savoir foncer quoi qu’il arrive, il y a toujours une solution. »

Retrouvez Natacha sur ses réseaux sociaux pour ne rien louper de son actualité fleurie.

Bonne écoute !

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"Les fleuristes ont la parole", c'est le podcast qui donne de la voix aux fleuristes.

Nous pourrions appeler ce podcast, la fleuriste expédition.

Je m'apelle Mikala Forcellini, et je suis ravie d'animer ce podcats.

Découvrez grâce à ce prologue, mon échange avec Tristan-Guirec Lepoutre, et ce qui a motivé la création de ce nouveau podcast. 

Les fleuristes vont nous partager leurs expériences, leurs astuces, leurs histoires.

J'ai vraiment hâte d'aller à votre rencontre !

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