📟 Texte et récit : Romain Clément

🎬 Compositions musicales et montage : Armel Joubert des Ouches

Ce 5 juin 1944, les SAS français sont 36 à s’apprêter à faire le grand saut. Leur opération va débuter 7 heures avant celle des commandos kieffer.

A quelques heures du début des opérations, ils apprennent enfin la zone dans laquelle ils vont être parachutés et le contenu précis de leur mission : établir la liaison avec la résistance intérieure française en Bretagne et tout faire pour retarder l’ennemi…

Ils prennent place à bord d’appareils Short Stirling. Ces SAS Français vont être largués à 00h20 par petits groupes, à 2 endroits : une poignée dans les Côtes d’Armor, l’autre moitié près le Plumelec dans la région de Saint Marcel, parmi eux les hommes du lieutenant Pierre Marienne, ...

à Saint-Marcel en Bretagne, 2000 résistants, suite aux messages de la BBC se sont regroupés, prêts à mener le coup de feu.

.Mais au moment où les premiers SAS français sautent, ils ignorent totalement l’existence de ce maquis de St Marcel.

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A l’aube du 6 juin, près de 7 000 bateaux, partis d’Angleterre, foncent vers les côtes normandes.

Parmi ces navires, une dizaine d’embarcations françaises.

2600 marins de la France Libre, la moitié est affecté sur 2 croiseurs, le Georges Leygues et le Montcalm. Ils font cap tout deux vers la plage d’Omaha Beach, en secteur américain.

A 5 h 47, les deux croiseurs français positionnés devant Omaha Beach ouvrent le feu sur la batterie allemande de Longues-sur-Mer. 

Le torpilleur La Combattante a reçu lui pour mission d’escorter l’armada jusqu’aux plages de Courseules sur mer, Juno Beach, en secteur canadien. A l’approche de la côte, La Combattante doit bombarder les défenses côtières allemandes, en restant à 1500 m des côtes, mais le navire s’approche tant, qu’il s’échoue sur le sable et fait face au feu nourri des défenses allemandes.

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