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Or
Pascal Pacaly
Les Gueules noires, ce sont ces mineurs - hommes et femmes aussi -, stéphanois mais aussi de l'Ondaine, de Firminy à Roche-La-Molière en passant par La Ricamarie. lls ont maintenant entre 80 et 100 ans et se souviennent. Ils parlent de la dureté de la mine mais évoquent aussi une époque qu'ils regrettent tous.
La chronique de Jacques Plaine
PASCAL PACALY Les Gueules Noires Les Éditions des Joyeux Pendus Pascal Pacaly issu d’une famille ouvrière du ChambonFeugerolles est aussi un inconditionnel supporter des Verts, passionné de rock et fervent lecteur de littérature américaine. Saint-Étienne, ville des Verts et des Gueules noires, du foot et de la mine, ville des crassiers qui culminent à 670 mètres et des galeries qui plongent 200 mètres sous le niveau de la mer. Ville noire qui a perdu la « la Bataille du charbon » en 1963 mais où le chevalement de Couriot et Sainte Barbe – en plâtre ou en résine - sont toujours là pour nous faire garder en mémoire ce haut lieu de la France au travail. Une histoire qui sent la sueur et le grisou. Une histoire qui nous prend par la main et après nous avoir fait traverser « la salle des pendus » puis « le couloir de la dernière cigarette » nous envoie au centre de la terre. Une histoire pour laquelle Pascal Pacaly a trouvé quelques vieux de la vieille - quelques mineurs de l’âge des meilleurs whiskies - afin qu’ils nous racontent les Grandes Heures de leur aventure. Celle des « Rambertes » et du premier chemin de fer tiré par des chevaux. Celle du Café des Mineurs « ouvert de 4 h 30 du matin à minuit » et incontournable lieu de vie et de rencontre de ceux qui allaient bronzer sous terre et celle où des gamins de 12 ans poussaient des wagonnets. C’était le temps où le grisou envoyait vite fait bien fait les mineurs au paradis, celui où l’Ondaine inondait le Puits Charles, le temps de Michel Rondet et de ses 450 kg de statue, celui de Séverine et du « Cri du peuple », du préfet de l’Espée et de la Commune, des clapeuses devenues « fleurs de charbon ». Enfin c’était le temps de la grande grève de 48, des trams à la renverse et des 30 000 amis d’Antoine Barbier rassemblés pour ses funérailles place du Breuil à Firminy. Qu’ils soient gueules noires, ingénieurs ou gouverneurs les invités de Pascal Pacaly racontent chacun Sa mine, son quotidien sur ou sous terre « au temps des cerises » : les colonies de vacances avec eau chaude pour les filles et la rivière pour les garçons, les promenades dans les vapeurs de soufre du crassier pour les malades de la coqueluche, mais aussi la vie de chien des chevaux de fond dont certains passeront la retraite à tirer des corbillards. Mais ça c’est mon arrière grand-père marteleur à la Bargette qui le disait.
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pascal Pacaly
Les Gueules noires, ce sont ces mineurs - hommes et femmes aussi -, stéphanois mais aussi de l'Ondaine, de Firminy à Roche-La-Molière en passant par La Ricamarie. lls ont maintenant entre 80 et 100 ans et se souviennent. Ils parlent de la dureté de la mine mais évoquent aussi une époque qu'ils regrettent tous.
La chronique de Jacques Plaine
PASCAL PACALY Les Gueules Noires Les Éditions des Joyeux Pendus Pascal Pacaly issu d’une famille ouvrière du ChambonFeugerolles est aussi un inconditionnel supporter des Verts, passionné de rock et fervent lecteur de littérature américaine. Saint-Étienne, ville des Verts et des Gueules noires, du foot et de la mine, ville des crassiers qui culminent à 670 mètres et des galeries qui plongent 200 mètres sous le niveau de la mer. Ville noire qui a perdu la « la Bataille du charbon » en 1963 mais où le chevalement de Couriot et Sainte Barbe – en plâtre ou en résine - sont toujours là pour nous faire garder en mémoire ce haut lieu de la France au travail. Une histoire qui sent la sueur et le grisou. Une histoire qui nous prend par la main et après nous avoir fait traverser « la salle des pendus » puis « le couloir de la dernière cigarette » nous envoie au centre de la terre. Une histoire pour laquelle Pascal Pacaly a trouvé quelques vieux de la vieille - quelques mineurs de l’âge des meilleurs whiskies - afin qu’ils nous racontent les Grandes Heures de leur aventure. Celle des « Rambertes » et du premier chemin de fer tiré par des chevaux. Celle du Café des Mineurs « ouvert de 4 h 30 du matin à minuit » et incontournable lieu de vie et de rencontre de ceux qui allaient bronzer sous terre et celle où des gamins de 12 ans poussaient des wagonnets. C’était le temps où le grisou envoyait vite fait bien fait les mineurs au paradis, celui où l’Ondaine inondait le Puits Charles, le temps de Michel Rondet et de ses 450 kg de statue, celui de Séverine et du « Cri du peuple », du préfet de l’Espée et de la Commune, des clapeuses devenues « fleurs de charbon ». Enfin c’était le temps de la grande grève de 48, des trams à la renverse et des 30 000 amis d’Antoine Barbier rassemblés pour ses funérailles place du Breuil à Firminy. Qu’ils soient gueules noires, ingénieurs ou gouverneurs les invités de Pascal Pacaly racontent chacun Sa mine, son quotidien sur ou sous terre « au temps des cerises » : les colonies de vacances avec eau chaude pour les filles et la rivière pour les garçons, les promenades dans les vapeurs de soufre du crassier pour les malades de la coqueluche, mais aussi la vie de chien des chevaux de fond dont certains passeront la retraite à tirer des corbillards. Mais ça c’est mon arrière grand-père marteleur à la Bargette qui le disait.
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