A la recherche du petit propriétaire, deux épisodes pour mener l’enquête : qui est ce petit propriétaire, figure quasi ancestrale, notion floue et fourre-tout, toujours utilisée mais jamais bien définie ? Dans ce second épisode, donnons chair et os à ces histoires de pierre, continuons de dissiper le brouillard qui entoure la figure du petit propriétaire. Je vous propose de me suivre et découvrir des figures de petits propriétaires issues des classes populaires puis des visages de petits propriétaires lorsqu’ils se confrontent au système judiciaire.

Pour en parler :

Cécile Vignal, professeure de sociologie à l’Université de Lille

Camille François, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne

Montage, mixage et composition : Adrien Grigorescu

Un épisode d’Antoine Pauchon pour IDHEAL

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A la recherche du petit propriétaire, deux épisodes pour mener l’enquête : qui est ce petit propriétaire, figure quasi ancestrale, notion floue et fourre-tout, toujours utilisée mais jamais bien définie ? Dans ce premier épisode, nous allons retracer l’émergence de cette figure à partir du cas lyonnais dès le milieu du 19ème siècle jusqu’au diagnostic de la structure de la propriété aujourd’hui. Nous allons également entendre la voix du petit propriétaire, à travers celle du président d’une association qui défend leurs intérêts auprès des pouvoirs publics. Enfin, nous verrons justement comment la puissance publique s’appuie sur les propriétaires pour mener à bien ses politiques de revitalisation des villes petites et moyennes.

Pour en parler :

Loïc Bonneval, sociologue, maître de conférences à l’Université Lumière Lyon 2

Olivier Meslin et Mathias André, INSEE

Sylvain Grataloup, président de l’Union nationale des propriétaires immobiliers

Dominique Consille, directrice des programmes Action Coeur de Ville et Petites Villes de Demain, ANCT

Extraits :

L’Pauvre Proprio, interprétée Hélène Huet, paroles de Remember, musique d’Edouard Jacovacci (1919) extrait de la compilation Chantons pour un toit, élaborée par Patrick Kamoun et éditée par l’USH (2000)

François Piquemal, député LFI, première séance du 21 juillet 2022 à l’Assemblée nationale

Iñaki Echaniz, député socialiste, première séance du 23 janvier 2024 à l’Assemblée nationale

Montage, mixage et composition : Adrien Grigorescu

Un épisode d’Antoine Pauchon pour IDHEAL

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En France, l'accession à la propriété est considérée comme un rite de passage et un symbole d'indépendance et de réussite. Cependant, à travers l'Europe, de moins en moins de jeunes peuvent posséder le logement dans lequel ils habitent. Dans cet épisode, nous chercherons à comprendre si cette tendance est seulement due à l’inaccessibilité financière ou si les aspirations des jeunes évoluent. Comment se répartissent les richesses entre les générations ? L'écologie influence-t-elle nos priorités face aux valeurs traditionnelles ? Comment les jeunes s'émancipent-ils dans un contexte incertain ?

Pour en parler :

Sarah Pickard, professeure en civilisation britannique contemporaine, Université Sorbonne Nouvelle

Sébastien Grobon, économiste, Centre d'économie de la Sorbonne

Pierre Madec, économiste, Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE - Sciences Po)

Diana Yordanova, directrice de la communication de Housing Europe

Benedetta Scuderi, députée européenne, groupe des Verts/Alliance libre européenne

Musiques et extraits :

Our House, Crosby, Stills, Nash & Young (1970)

Tanguy, film d'Etienne Chatiliez (2001)

Our House, Madness (1982)

Montage, mixage et composition : Adrien Grigorescu

Un épisode de Joseph Siebenaler pour IDHEAL

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Y a-t-il des villes de locataires, et des villes et des villages de propriétaires ? A Paris, à Lyon ou à Bordeaux, dans le Genevois français, dans le Pays basque ou sur le littoral breton, tout le monde ne peut pas acheter son logement, et la location d’un appartement est alors une étape incontournable du parcours résidentiel. Si on veut devenir propriétaire et qu’on n’a pas hérité, il vaut mieux se serrer la ceinture. Une autre option est de partir, loin. En dehors de ces territoires « les plus attractifs », où les prix des logements sont les plus élevés, la location a-t-elle toujours un intérêt quand tout un chacun peut devenir propriétaire ? Dans cette France des marchés détendus, la propriété est-elle réellement à portée de tous les habitants ? Ceux qui sont déjà là et les nouveaux arrivants ? Si les prix sont moins élevés qu’ailleurs, l'offre est-elle pour autant adaptée aux aspirations des ménages ? Et quand bien même l’accession à la propriété y serait si aisée, ces territoires ont-ils intérêt à n’abriter que des propriétaires ?

Pour en parler :

Sidonie Bey-Rozet, consultante en politiques publiques, responsable du pôle aménagement, urbanisme et habitat au sein du cabinet de conseil KPMG  

Sophie Dubois, directrice générale des services de la mairie d’Yssingeaux 

Pierre Lioger, maire d’Yssingeaux 

Pierre Le Brun, géographe, Avignon Université

Arnaud Simon, économiste, professeur à l’Université Paris Dauphine 

Musiques :

Bénabar, 4 murs et un toît

Bruce Springsteen, My hometown

Bon Jovi, Who says you can’t go home ?

Gwen Guthrie, Ain’t Nothin’ Goin’ on but the Rent

Francoise Hardy, La maison où j’ai grandi

Montage, mixage et composition : Adrien Grigorescu

Un épisode d'Irène Behar pour IDHEAL

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Brest in Peace ? Le logement, affaire publique ou sujet privé ?

À quelle enseigne est-on logé ? Sujet privé mais affaire publique, le logement est le petit bout de la lorgnette pour observer les ville, les politiques qui y sont menées, des priorités qui sont accordées car, dans le fond, tourisme, activité, armée ou université, à la fin, il faut toujours se loger. Brest in Peace est une dérive sonore dans la plus petite et irréductible des métropoles, la plus française des villes bretonnes, la plus autonome des zones militaires, le plus à l’ouest des territoires géostratégiques. De la place Guérin, symbole d’une lutte urbaine pour l’Avenir, à Recouvrance sur la rive droite de la Penfeld, de la rue de Siam dans le centre-ville reconstruit à la Presqu’Île de Crozon de l’autre côté du bassin de vie,on suit une quarantaine d’auditeur.ices du cycle de formation annuel des Ateliers de l'Institut (la branche formation d'IDHEAL). Ils et elles sont embarqué·es dans la quête d’une vie : résoudre l’énigme de la crise du logement, partout différente mais toujours la même.

Un podcast pour tenter de voir plus clair dans le jeu des acteurs de la fabrique de la ville mais aussi dans le sien, et une radioscopie d’un territoire pour comprendre comment s’accorder sur un objectif commun : loger chacun, tonnerre de Brest !

Un podcast IDHEAL produit et présenté par Annabelle Hagmann

Réalisation : Christelle Gualdi

Musique :

PPO Kissin' Behinds - Sleaford Mods

Brestois plutôt que français - René Danger

Les Bretons Typiques - Gilles Servat

Désert urbain - Syndrome 81

RTFM - WaleM

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Les équipes d’IDHEAL échangent avec Hugo Christy et Paul Citron sur plusieurs mois d’enquête sur la question de la densité. Ils reviennent sur 6 études nommées DESIR, un débat nommé DESIR, une expo nommée DESIR et un podcast nommé DESIR.

Conception, animation : Hugo Christy (Demain Matin) et Paul Citron

Réalisation : Olivier Grieco

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"On peut plus rien faire !", semblent déclarer en choeur les professionnels du logement cherchant, selon l'expression consacrée à "refaire la ville sur la ville", et confrontés aux recours, aux revirements politiques, aux collectifs citoyens à géométrie variable.

"La coupe est pleine!", leur répondent les opposants aux projets de densification, dont les arguments combinent tous azimuts la lutte contre la bétonisation, le climat, les respect du voisinage, l'esthétique des quartiers...et la valorisation du patrimoine immobiliers des habitants déjà sur place ?

Tout le monde déteste la densité: oui ou non ? Pourquoi ?

3 invités pour en discuter:

Renaud Epstein - Professeur de sociologie à Science Po Saint Germain-en-Laye

Gwenaelle d'Aboville - Urbaniste, fondatrice de l'agence Ville Ouverte, maitresse de conférence associée à l'Ecole d'Architecture de la Ville et des Territoires Paris Est

Lily Munson - Secrétaire génerale de Villes vivantes, ancienne conseillère en urbanisme d'Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire de Paris en charge d'Urbanisme

Modération:

Hugo Christy (Demain Matin)

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Le replay de la table ronde du 4 décembre 2023:

Voilà le nœud du problème : hier, tout le monde semblait d’accord pour dire que la densité était notre meilleure arme pour mener la bataille du climat. On attendait d’elle qu’elle loge dignement les habitants sans artificialiser les sols, dans des villes marchables, riches en commerces, services et transports collectifs.

D’autres voix s’élèvent aujourd’hui pour dire que le modèle métropolitain n’est pas durable, que la ville dense deviendra fatalement invivable et qu’un autre récit de la transition écologique doit s’imposer.

Les 3 invités:

Mathilde Chaboche - Conseillère municipale de Marseille, ancienne adjointe au maire de Marseille en charge de l’urbanisme

Raphaël Ménard - Président du directoire d’AREP et enseignant associé du DPEA architecture Post Carbone à l’École nationale supérieure d’architecture de la ville et des territoires à Marne-la-Vallée

Guillaume Meunier - Expert bas carbone, Institut Français pour la Performance du Bâtiment (Ifpeb) et Action for Market Transformation (A4MT)

Modération:

Hugo Christy (Demain Matin)

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Dans le cadre de DESIR, nous sommes allés interroger les artistes qui façonnent nos imaginaires de la densité. Ici, un texte inedit de Fanny Taillandier, autrice à qui nous avons demandé ce qu’évoquait pour elle la densité.

Modération: Paul Citron

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À l’évocation du terme “densité” viennent en tête des images - de tours, de barres de béton - souvent éloignées de ce qu’est scientifiquement la densité. Une des causes du désamour entre elle et les Français ? Les artistes de toutes les disciplines, en tout cas, font leur miel de ce matériau urbanistique, et façonnent, par leur regard, nos imaginaires de la densité. 

Avec :

Romain Lucazeau - romancier et directeur général de la SCET

Kevin Lambert - auteur de "Que ma joie demeure"

Elisa Bapst - étudiante de l'Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière

Modération: Hugo Christy (Demain Matin)

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