« Et ceux qui vont à la messe parce qu’il faut tout prévoir, et qu’ils jugent prudent de contracter une assurance sur l’éternité.
Ils accordent à Dieu, ceux-là, une heure ou deux par semaine.
Ils le traitent comme un parent pauvre qu’on ne se décide pas à planquer dehors.
Nous sommes bien loin du temps où l’on vivait selon sa foi. Et personne ne consentirait plus à mourir pour elle.
Le catholicisme a beau faire ; il n’est plus qu’une forme dont la vie s’est retirée. La religion vivante cherche d’autres formes où se loger. Je songe à ces cathédrales, si tristes depuis que Dieu ne les habite plus, et où les prières font seulement ce murmure qui s’attarde dans les coquillages vides. »
Georges Hyvernaud, in "VOIE DE GARAGE" (1944)
Ableton & Basse.
19 août 2°22.