Un dessert, baptisé «Les Révoltés du Bounty» ou «la révolte du Bounty», a été présenté. Ce nom évoque les îles paradisiaques du Pacifique, Tahiti, Pitcairn, l'exotisme, les cocotiers et le sable blanc.
Ingrédients et préparation :
Le dessert est conçu pour être très simple et peu coûteux à réaliser. Il est idéalement servi dans une demi-carabasse (bol fait d'une noix de coco coupée en deux).
1. Couper une banane bien mûre dans le bol.
2. Ajouter du Nutella (qui ne doit pas être sorti directement du frigo pour qu'il soit pâteux mais pas liquide).
3. Ajouter de la glace à la noix de coco (le locuteur en a trouvé au Netto).
4. Mélanger ces ingrédients dans la coquille de noix de coco.
5. Ajouter du râpé de noix de coco.
6. Facultatif : Ajouter un peu de Malibu (liqueur de coco), et décorer avec des éclats de pistache ou de cacahuète, ou un petit parasol décoratif.
L'idée de cette recette vient de la belle-fille du locuteur, qui l'a réalisée avec des restes, la décrivant comme sensationnelle et parfaite pour une soirée d'été.
L'Origine du Nom Bounty (Barre Chocolatée)
Le nom «Bounty» est également celui dune célèbre barre chocolatée fourrée à la noix de coco (blanc) et enrobée de chocolat (brun), produite par Mars Ink. Ce nom a été choisi en référence à l'histoire du bateau du même nom.
L'Histoire du Navire HMS Bounty
Mission et Navire : Le Bounty était un navire de la Marine Royale Britannique. Sa mission était de se rendre à Tahiti pour collecter des plants d'arbre à pain. Ces plants devaient ensuite être transportés aux Antilles afin de servir de nourriture peu coûteuse aux esclaves des plantations de canne à sucre.
Le Capitaine Blight (Bly) : Le navire était commandé par le Capitaine Blight.
Il était reconnu comme un navigateur et un marin exceptionnel.
Il prenait soin de ses hommes en leur donnant des quarts moins longs pour qu'ils puissent se reposer et s'intéressait à leur nourriture pour éviter le scorbut.
Cependant, il avait un tempérament vif et impatient. Il utilisait un langage injurieux et était acerbe envers son équipage et ses officiers. Il engueulait tout le monde.
Bien que souvent représenté comme un tyran dans les films, la réalité historique semble moins tranchée, même s'il était exigeant.
Le Séjour à Tahiti et le Retour : Après un séjour idyllique de six mois à Tahiti (dû aux vents), l'équipage s'est familiarisé avec le mode de vie cool des Polynésiens et les produits locaux comme la noix de coco. Il est probable que l'équipage n'avait pas envie de repartir pour reprendre la discipline de la Royal Navy.
Le voyage de retour vers les Antilles s'annonçait difficile. La cale et le pont étaient remplis de marchandises, y compris environ 1 500 plants d'arbre à pain et des noix de coco, ce qui nécessitait beaucoup d'eau douce et augmentait la promiscuité à bord.
La Mutinerie : Une mutinerie éclata, menée par le second, Fletcher Christian. La cause immédiate qui aurait mis le feu aux poudres serait que le Capitaine Bly aurait accusé Christian de voler des noix de coco.
L'Exploit de Blight : Le Capitaine Blight et 18 hommes fidèles furent abandonnés sur une chaloupe (un petit bateau avec une voile) au milieu de l'océan. Ils n'avaient pas de quoi survivre, car la première île se trouvait à 6 500 km.
Blight, prouvant son talent de marin, fit preuve d'une ténacité incroyable et réussit à atteindre l'île de Timor, située à 6 500 km du lieu où il fut abandonné. Cet exploit est encore aujourd'hui considéré comme le plus grand de l'histoire maritime.
Le Destin des Mutins : Les mutins retournèrent à Tahiti, mais ne purent y rester, car ils étaient recherchés par les Anglais. Ils se réfugièrent sur une île inconnue et non cartographiée à l'époque, connue aujourd'hui sous le nom d'île de Pitcairn.
Une fois sur Pitcairn, ils brûlèrent le Bounty pour ne pas repartir. L'histoire finale des mutins fut tragique : il y eut des assassinats. Un siècle plus tard, des Américains découvrirent l'île et trouvèrent un seul homme survivant ainsi que des femmes et des enfants (les descendants des révoltés).
L'histoire des révoltés du Bounty est une histoire vraie, bien que moins romantique que les versions cinématographiques.