En France où la sécurité sociale est une réalité ancrée depuis

longtemps, bien qu'elle soit parfois partiellement remise en cause comme

ce fut le cas dans la campagne présidentielle de 2017 du candidat

Fillon, nous avons l'habitude de regarder cette couverture santé

uniquement sur le plan médical, réflexe naturel après tout, c'est son

objet, quoique pour être honnête il faut avouer que nous la considérons

aussi sous le prisme de ce qu'elle coûte aux finances publiques. 

En

portant le regard à l'extérieur de nos frontières notamment dans des

pays où cette couverture n'existe pas ou n'est qu'une réalité récente,

on peut prendre conscience qu'elle produit des transformations sur la

société au-delà de la seule capacité des gens à se soigner.

Nous partirons du cas de la Chine où la coopérative médicale pour la

Chine rurale, NCMS, a été mise en place dans les années 2000 et nous

élargirons le périmètre géographique et le sujet pour analyser les

effets des systèmes de protection sociale et les transferts d'argent

dans certains pays d'Afrique (Cameroun et Burkina Faso). 

Avec Diana Cheung, Maître de conférence à l'ENSAR, École Nationale des

Sciences applicatives et du risque, qui appartient à l'Université de

Poitiers, titulaire d'un doctorat en économie à Paris 1

Panthéon-Sorbonne obtenu en 2014 pour la thèse : « Four essays on

Inequality and Social Reforms in China ». 

Avec en fin d'émission la chronique de Pascal sur les demandes des Peuples Autochtones à la COP 30 de Belém.Bonne écoute ! 

#sécuritésociale

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Entre 1980 et 2000, le Pérou a connu un conflit armé qui a fait son lot de victimes, de disparitions forcées et de déplacements. Presque la moitié des victimes de ce conflit se sont concentrées dans la ville d'Ayacucho, dans les Andes du sud.

En 1983, l'ANFASEP <https://anfasep.org/nosotros/>, association des parents des séquestrés, détenus et disparus du Pérou s'est créée afin de rassembler les proches de victimes, rechercher les disparus et demander justice.

L'ANFASEP travaille aussi à faire resurgir une mémoire du conflit qui peut différer de la mémoire officielle, à travers notamment le chant. Cette mémoire se forge avec des mémoires de femmes autochtones qui ont perdu des fils, des frères, des maris, des pères ...

À partir de ce travail ainsi que du travail de terrain de Tania Romero Barrios, doctorante à l'université Paris 8, est né le projet Warmikuna <https://warmikuna.hypotheses.org/> qui fait connaître ces mémoires en trois langues, quechua, espagnol et français, à travers une plateforme web d'archives audiovisuelles, une exposition photographique, des ateliers de création, deux livres et un colloque international.

C'est de ce projet, et en particulier de l'exposition photographique, que nous allons parler ce mercredi 5 novembre aux Voix du crépuscule, avec Tania Romero Barrios

Mercredi 5 novembre 2025 à 19h sur le 93.9 FM

Deux ans après le 7 octobre 2023 et l'attaque du Hamas contre des bases militaires, un festival et des communautés du sud d'Israël, alors que le monde se demande si la guerre de vengeance menée par Israël contre la bande de Gaza peut prendre fin et laisser place à une solution politique, alors que toute critique à l'égard de l'État d'Israël est placée sous l'éteignoir en étant taxée d'antisémitisme, il est important de se replonger dans la controverse entre le sionisme et l'antisionisme en remontant aux origines de ces courants.

En 2017, le chef de l'État Français lui-même a qualifié l'antisionisme d'antisémitisme, pourtant c'est bien au sein des communautés juives qu'a débuté cette critique de l'objectif de création d'un État-Nation juif.

Dans cet épisode, vous pourrez croiser Rabbi Yohanan Ben Zakkaï, le rabbin qui négocia avec les romains quand il sut la guerre perdue, Theodor Herzl, le premier promoteur de l'idée d'un État-Nation juif, Sir Edwin Montagu, le seul ministre juif de la couronne britannique en 1917, entre autres, et en bonus si vous restez jusqu'à la fin, Braham Serfaty.Avec Michèle Sibony, autrice, militante de longue date, et porte-parole de l’Union juive française pour la paix (UJFP), co-autrice avec Béatrice Orès et Sonia Fayman de Antisionisme, une histoire juive .

Deux ans après le 7 octobre 2023 et l'attaque du Hamas contre des bases militaires, un festival et des communautés du sud d'Israël, alors que le monde se demande si la guerre de vengeance menée par Israël contre la bande de Gaza peut prendre fin et laisser place à une solution politique, alors que toute critique à l'égard de l'État d'Israël est placée sous l'éteignoir en étant taxée d'antisémitisme, il est important de se replonger dans la controverse entre le sionisme et l'antisionisme en remontant aux origines de ces courants.

En 2017, le chef de l'État Français lui-même a qualifié l'antisionisme d'antisémitisme, pourtant c'est bien au sein des communautés juives qu'a débuté cette critique de l'objectif de création d'un État-Nation juif.

Dans cet épisode, vous pourrez croiser Rabbi Yohanan Ben Zakkaï, le rabbin qui négocia avec les romains quand il sut la guerre perdue, Theodor Herzl, le premier promoteur de l'idée d'un État-Nation juif, Sir Edwin Montagu, le seul ministre juif de la couronne britannique en 1917, entre autres, et en bonus si vous restez jusqu'à la fin, Braham Serfaty.

Avec Michèle Sibony, autrice, militante de longue date, et porte-parole de l’Union juive française pour la paix (UJFP), co-autrice avec Béatrice Orès et Sonia Fayman de Antisionisme, une histoire juive.

Jeudi 5 juin, pour clôturer la saison, Les Voix du

crépuscule vous emmène dans un voyage sonore à travers les Andes, de l’Argentine

au Pérou. Au programme, de la diablada, de la morenada et autres danses traditionnelles,

de la musique andine avec ses instruments emblématiques et la future star de la

quena (découverte exclusive de Voix du Crépuscule), mais aussi des sujets plus

tendus comme l’exploitation du lithium dans les déserts de sel.

Nous serons guidés dans ce voyage par Emile Gayoso,

sociologue et danseur dont les podcast sont à écouter ici : https://loscaminosdelfolklore.lepodcast.fr/

Jeudi 5 juin, pour clôturer la saison, Les Voix du

crépuscule vous emmène dans un voyage sonore à travers les Andes, de l’Argentine

au Pérou. Au programme, de la diablada, de la morenada et autres danses traditionnelles,

de la musique andine avec ses instruments emblématiques et la future star de la

quena (découverte exclusive de Voix du Crépuscule), mais aussi des sujets plus

tendus comme l’exploitation du lithium dans les déserts de sel.

Nous serons guidés dans ce voyage par Emile Gayoso,

sociologue et danseur dont les podcast sont à écouter ici : https://loscaminosdelfolklore.lepodcast.fr/

Les Voix du crépuscule vous donnent rendez-vous ce jeudi 10 avril pour une critique de la raison financière, à travers une exploration de la crise existentielle que traverse aujourd’hui la finance contemporaine. Nous interrogerons sa prétendue rationalité ainsi que les fondements scientifiques qui la soutiennent. Il sera aussi question de la notion de valeur et d’efficacité dans un système de plus en plus dominé par l’abstraction et l’incertitude. Le rôle du risque et les limites des outils de mesure seront examinés, tout comme la portée morale de la finance et la possibilité d’une finance durable. Cette émission mettra enfin en lumière les contradictions internes du système et les pistes possibles de transformation.

Avec Pierre Giai-Levra, président de la société d’investissement Anaxis Asset Management, qu'il dirige depuis 2010. Mathématicien de formation et passionné de philosophie et d’épistémologie, il a nourri au fil des années une réflexion approfondie sur les savoirs, les pratiques, les méthodes et les techniques qui structurent son métier.

Et c’est cette démarche intellectuelle qui l'a conduit, en cette année 2025, à publier son premier ouvrage : Critique de la raison Financière. Un ouvrage qui se veut comme une réponse – ou du moins une tentative de clarification – face à la crise existentielle que traverse aujourd’hui le monde de la finance et qui est fruit d’une maturation longue, à la croisée de la pensée et de l’action.

Nouvel épisode de notre série sur le handicap :

Nous nous demandons comment le handicap est-il pris en considération par

l'architecture, notamment l'architecture des musées et du patrimoine ?

"L'accessibilité est-elle vraiment le bon angle d'approche ?

Nous nous intéressons aussi à la façon dont la recherche inclut les

personnes en situation de handicap et à l'intérêt de la recherche faite

par les personnes concernées.

Avec Julien Salabelle

Julien Salabelle est doctorant contractuel rattaché au CNAM au sein du

laboratoire Gerphau à l'École d'Architecture Paris-La Villette

(ENSAPLV). Sa recherche s’intéresse aux pratiques spatiales des

personnes considérées hors des

normes de santé et de bien-être (personnes en situation de handicap, personnes âgées, malades chroniques...).

Diplômé d'architecure en 2009, il fini par s'éloigner de sa pratique d'architecte pour se tourner vers la recherche.

Lauréat de la campagne « Doctorat handicap » du MESRI en 2022, il

démarre une thèse intitulée « le handicap comme coproducteur de savoirs

en architecture, une phénoménologie des espaces de musée par des corps

hors-norme ».

En fin d'émission, nous revenons sur les manifestations Stand Up for

Science du vendredi 7 mars contre les attaques de l'administration Trump

envers la science.

Jeudi 13 mars 2025 de 20h à 21h

en direct sur le 93.9 FM.

Pour plus d’informations sur la campagne Doctorat Handicap : site de l’enseignement supérieur.

Pierre Cassou-Noguès, auteur de La Bienveillance des machines, était notre invité pour interroger notre rapport à la technologie, mais aussi pour explorer avec nous la complexité avec laquelle notre cerveau fonctionne, l’infime subtilité de notre pensée, notre communication, notre attention et notre sensibilité.Il rappelle d'une part le risque de vivre derrière son téléphone, et de ne plus faire l’expérience du monde en tant que personne propre, d'autre part la contribution de l'utilisation croissante des machines et de l'intelligence artificielle au dérèglement climatique et à la pollution de notre environnement. 

Pierre Cassou-Noguès est professeur de philosophie à l'université Paris VIII Vincennes / Saint-Denis. Pour plus d'information, vous pouvez consulter son blog ici.

Bibliographie : La bienveillance des machines, Pierre Cassou-Noguès, Le Seuil, 2022En prime dans l'émission : la chronique de Pascal sur la grâce accordée au prisonnier politique amérindien Leonard Peltier.

Jeudi 13 février 2025 de 20h à 21h en direct sur le 93.9 FM

Chose promise chose due, en mars dernier Les voix du crépuscule invitaient Zineb Rachedi et convoquaient Henri-Jacques Stiker pour parler du regard sur le handicap et de l'accessibilité, avec l'intention d'entamer un cycle sur le handicap. Ce domaine est investi depuis très longtemps par les sciences sociales et n'a pas été délaissé dans les dernières décennies, notamment par la sociologie avec les Disability Studies qui ont renouvelé l'approche. Ce jeudi, nous nous intéressons à la surdité, une manière d'être au monde bien plus qu'une incapacité, avec ses cultures, qui se voit sans cesse remise en cause par les réactions à la peur qu'elle suscite et par la technologie.

Avec Olivier Schetrit, comédien et docteur en anthropologie, ingénieur de recherche statutaire au CNRS au CEMS (Centre d'Étude des Mouvements Sociaux), docteur de l'EHESS en anthropologie visuelle et ethnologie sociale, ses recherches portent sur la culture et l'identité sourdes.

Olivier Schetrit sera traduit dans la langue des signes. Nous remercions à ce titre le

CNRS et le FIPHFP (Fonds d'Insertion des Personne Handicapées de la

Fonction Publique) <https://www.fiphfp.fr> pour la prise en charge de cette traduction.

(La photo d'illustration représente Olivier Schetrit sur scène effectuant une performance sur le thème du corps sourd)

Crédit photo : Direction de l'image et du son, EHESS

Jeudi 16 janvier 2025 à 20h sur le 93.9 FM