Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : accessibilité dans Microsoft Office, météo augmentée par l’IA, styles d’écriture de ChatGPT, IA et université, création vidéoludique sans IA, et débats autour des LLM.On commence par Word et PowerPoint sur Windows. Microsoft active une nouvelle génération de texte alternatif à la demande, propulsée par des modèles génératifs. Exit la génération automatique à l’insertion de l’image: vous déclenchez la description quand vous le souhaitez, avec des formulations plus riches, descriptives et contextuelles. L’entreprise dit avoir ajouté des garde-fous pour rester fidèle au contenu visuel et éviter des formulations inadaptées. Cette nouveauté est disponible pour les abonnés Microsoft 365 en version 2510 (Build 19328.20000) ou ultérieure. Côté licences perpétuelles, les anciennes versions ne génèrent plus d’ALT par défaut; l’option reste activable via Fichier > Options > Accessibilité > Générer automatiquement du texte alternatif. Les prochaines versions perpétuelles adopteront la même expérience générative à la demande. Pour donner un retour, ouvrez l’Assistant Accessibilité, “Donner un avis”, ou “Donner un avis sur ce texte alternatif” dans le volet dédié.Cap sur la météo: Google dévoile WeatherNext 2, conçu par DeepMind et Google Research. Le modèle produit des prévisions huit fois plus rapidement que ses prédécesseurs, avec une précision horaire, et surpasse l’ancienne version sur 99,9 % des variables suivies, dont température, vent et humidité. Il va jusqu’à 15 jours d’horizon, et chaque prédiction s’exécute en moins d’une minute sur un seul TPU. Côté méthode, il s’appuie sur un Functional Generative Network qui injecte un bruit contrôlé pour générer plusieurs scénarios à partir des mêmes observations, utile pour mieux capter des événements rares ou extrêmes. Les données arrivent sur Earth Engine et BigQuery, et un accès anticipé est ouvert sur Vertex pour des inférences personnalisées. Jusqu’ici, ces avancées alimentaient des services Google (recherche, météo sur smartphone, Google Maps Platform via API); l’entreprise prévoit d’étendre l’usage à Google Maps.Changement de registre, écriture assistée: Sam Altman indique que ChatGPT suit désormais des instructions personnalisées pour éviter les tirets cadratins. L’annonce intervient peu après la sortie de GPT-5.1. Les réactions restent partagées: contrôler une ponctuation si simple souligne les limites d’un modèle probabiliste. Demander d’éviter un caractère diminue sa probabilité d’apparition sans la supprimer. Quant à l’origine de la surutilisation, plusieurs pistes circulent, du poids des livres du XIXe siècle dans les corpus à des habitudes issues de plateformes d’écriture. En filigrane, le débat porte sur la capacité des modèles à suivre finement des préférences de style.Dans l’enseignement supérieur, une veille bimestrielle dresse le tableau. Amazon annonce des licenciements touchant des employés de bureau, en partie pour automatiser certains postes et réallouer des coûts salariaux vers l’IA, suscitant des inquiétudes chez les étudiants. Un ouvrage signé Olivier Babeau et Laurent Alexandre, “Ne faites plus d’études. Apprendre autrement à l’ère de l’IA”, affirme que le modèle académique actuel est dépassé: l’IA dispenserait l’enseignement, les enseignants deviendraient des coachs tout au long de la vie. A l’inverse, une tribune de Mathilde Cerioli, Teddy Nalubega et Nagla Rizk soutient que l’IA peut réduire les inégalités si elle est encadrée et adaptée aux infrastructures locales, en allégeant les pénuries d’enseignants et en soutenant des classes surchargées. La revue Alsic consacre un numéro à l’IA et à la didactique des langues, insistant sur l’apprentissage de l’usage des outils d’IA par les étudiants. Sur Mediapart, Julien Cueille rappelle que la “révolution numérique” 2000-2010 n’a pas amélioré les apprentissages, et s’interroge sur l’impact réel d’une “révolution IA”. Dans les universités, les discussions portent sur un “bon usage de l’IA”: préserver des espaces de réflexion tout en repensant l’écriture et l’évaluation.Dans le jeu vidéo, le studio AdHoc, derrière Dispatch, refuse d’utiliser l’IA pour remplacer les acteurs vocaux ou pour la conception de jeux. Le directeur créatif Nick Herman et le producteur exécutif Michael Choung estiment que l’IA ne restitue ni la profondeur ni la surprise des performances humaines, citant celles de Jeffrey Wright et Aaron Paul. Pour eux, l’IA ressemble à un outil de production, pas de création; l’objectif n’est pas de réduire les équipes. Ils ne condamnent pas pour autant les studios qui font un autre choix. Dispatch a dépassé le million d’exemplaires en dix jours, et une saison 2 est désormais envisagée.Enfin, côté recherche, Yann LeCun quitte Meta. Il considère les grands modèles de langage comme une impasse pour aller vers une IA générale. Selon lui, l’AGI viendra, mais pas via les seuls LLM; il plaide pour une autre voie, à rebours d’investissements actuels dans des “modèles de monde” qui visent à simuler les environnements au-delà du texte. Le secteur se heurte aussi à une pénurie de données d’entraînement de haute qualité, freinant l’idée de superintelligence. Chez Meta, le recrutement intensif piloté par Mark Zuckerberg aurait créé des tensions internes, entre départs, menaces de démission et critiques d’un cap jugé flou.Voilà qui conclut notre épisode d’aujourd’hui. Merci de nous avoir rejoints, et n’oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucune de nos discussions passionnantes. À très bientôt dans L'IA Aujourd’hui !
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