Ici Lignes de désir. Moi, c’est Romane.

Ce podcast donne la parole à celles et ceux qui explorent hors des sentiers battus, pour questionner les normes et enrichir nos imaginaires.

Dans cet épisode, vous entendrez le témoignage de Chacha.
Avec iel, on parle de fluidité sexuelle, de bisexualités, d’évolution du désir, de mononormativité, d’espaces de sexualité collective…

Mais aussi de la manière dont nos sociétés nous déconnectent de nos désirs, alors même qu’il est essentiel d’apprendre à s’y reconnecter : ressentir notre corps, comprendre comment il fonctionne, reconnaître ce qui nous procure du plaisir.
S’autoriser à explorer, à expérimenter, à tracer, chacun·e à notre manière, nos propres lignes de désir.

Avant de plonger dans ces réflexions, je précise que ce podcast est situé : je parle depuis ma position de femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée, jusqu’à présent hétérosexuelle.
Je suis consciente que ce point de vue vient avec ses biais, et il est possible que je fasse des erreurs ou que je reproduise certains systèmes d’oppression. Si c’est le cas, n’hésitez pas à m’en faire part, pour que je puisse apprendre et faire mieux.

🎧 Une conversation pour ouvrir ensemble de nouvelles perspectives sur le désir, le plaisir, et la liberté d’explorer.
Bonne écoute !

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Chacha a coordonné l'ouvrage collectif Sexualités et dissidences queers, publié aux Éditions Remue-ménage. Une lecture passionnante et essentielle ! À la fin de l'épisode, iel lit un passage du chapitre sur les bisexualités.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ici Lignes de désir. Moi, c’est Romane. 🌻

Ce podcast donne la parole à celles et ceux qui explorent des relations hors des sentiers battus, pour questionner les normes et enrichir nos imaginaires. Dans cet épisode, vous entendrez le témoignage de Maëlle, Jessica et Paco. Iel ont toustes les trois - et avec d’autres - un projet d’habitat collectif. 

Et si la cohabitation entre ami·es pouvait devenir un véritable projet de vie, une manière durable de construire son avenir ? Pourquoi le partage d’un logement devrait être réservé aux couples, aux familles biologiques ou aux étudiant·es ? Et si le partage d’un logement entre ami·es pouvait ne pas être qu’une étape de transition ? Pourquoi réserver nos grands projets à la sphère romantique ? Pourquoi ne pas bâtir nos vies sur la solidité et la richesse de nos amitiés ?

Aujourd’hui, Jessica, Paco et Maëlle nous invitent à réfléchir à ces questions et à envisager d’autres chemins possibles, où cohabitation, amour et amitié se croisent et s’entrelacent.

Avant de plonger dans ces réflexions, je tiens à me positionner. Ce podcast est situé : je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée, jusqu’à présent hétérosexuelle. Mon corps correspond aux standards de beauté dominants, et je n’ai jamais eu à craindre pour mes conditions matérielles de vie. Tout cela influence ma manière de voir le monde, de poser mes questions et de monter ces épisodes.

Je suis consciente que ce positionnement vient avec des biais, et qu’il se peut que je fasse des erreurs ou que je reproduise certains systèmes d’oppression sans le vouloir. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en faire part, afin que je puisse corriger ces erreurs et éviter qu’elles ne se reproduisent.

Avant de démarrer cet épisode, quelques précisions s’imposent. Le prénom “Maëlle” vous dit peut-être quelque chose. En effet, véritable star de Lignes de désir, Maëlle a déjà partagé dans deux épisodes précédents : dans l’un, elle évoquait sa relation avec Julie, et dans l’autre, son lien avec Seyna, Louise et Julie.

Aussi, pour cet épisode, nous avons enregistré à distance : moi, à Montréal ; Jessica et Maëlle, à Paris ; Paco, à Niort. Vous remarquerez sans doute que cela se reflète dans la qualité de l’enregistrement. Vous entendrez peut-être le chant des oiseaux, quelques bruits extérieurs, ou encore des sons de micro. Ces petites imperfections ajoutent une touche de spontanéité à nos échanges. Je vous souhaite une excellente écoute ! 🧡

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J’aimerais vous offrir un espace pour prolonger la réflexion. Si cet épisode soulève des questions ou des réflexions chez vous, sachez que vous pouvez poser vos questions, à l’écrit, à Jessica, Paco et Maëlle. Vous pouvez le faire par mail ([email protected]) ou via le compte Instagram (@lignesdedesir) du podcast. Les réponses seront ensuite publiées sur le compte Instagram, pour continuer à faire vivre ces échanges et ces idées.

Merci d’avoir écouté Lignes de désir. Si cet épisode vous a parlé, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou à laisser un avis. Je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle ligne de désir à explorer. À très vite !

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Ce podcast donne la parole à celles et ceux qui explorent des relations hors des sentiers battus, pour questionner les normes et enrichir nos imaginaires.

Dans cet épisode, vous entendrez le témoignage d’Anne. Anne a relationné avec Sarah. Leur relation a démarré par un coup de cœur amical, avant de devenir une relation de couple. Ensemble, elles ont choisi de partager tendresse et complicité au quotidien, tout en laissant leurs désirs sexuels s’exprimer hors de leur duo.

Leur relation invite à interroger les cadres traditionnels du couple : pourquoi devrait-on tout attendre d’une seule personne ? Mais elle soulève aussi une question plus large : parce que je suis hétéro, ma vie doit-elle forcément s’organiser autour d’une relation romantique avec une personne du genre opposé ? Mon orientation sexuelle devrait-elle dicter mes projets, mes rêves, mon quotidien ? Et si l’on pouvait envisager d’autres façons de vivre, d’autres manières de structurer nos relations, nos désirs, et nos priorités ?

Avant de plonger dans ce témoignage, je tiens à me positionner. Ce podcast est situé : je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée, jusqu’à présent hétérosexuelle. Mon corps correspond aux standards de beauté dominants, et je n’ai jamais eu à craindre pour mes conditions matérielles de vie. Tout cela influence ma manière de voir le monde, de poser mes questions et de monter ces épisodes.

Je suis consciente que ce positionnement vient avec des biais, et qu’il se peut que je fasse des erreurs ou que je reproduise certains systèmes d’oppression sans le vouloir. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en faire part, afin que je puisse corriger ces erreurs et éviter qu’elles ne se reproduisent.

Je vous laisse avec Anne, pour réfléchir ensemble à ce que pourrait être une vie où les relations se construisent en dehors des modèles traditionnels. Bonne écoute ! 🎧

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J’aimerais vous offrir un espace pour prolonger la réflexion. Si cet épisode soulève des questions ou des réflexions chez vous, sachez que vous pouvez poser vos questions, à l’écrit, aux invité·es. Vous pouvez le faire par mail ([email protected]) ou via le compte Instagram (@lignesdedesir) du podcast. Les réponses seront ensuite publiées sur le compte Instagram, pour continuer à faire vivre ces échanges et ces idées.

Merci d’avoir écouté Lignes de désir. Si cet épisode vous a parlé, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou à laisser un avis. Je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle ligne de désir à explorer. À très vite ! 🧡

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Ce podcast donne la parole à celles et ceux qui explorent des relations hors des sentiers battus, pour questionner les normes et enrichir nos imaginaires. Dans cet épisode, vous entendrez le témoignage de Maëlle. Maëlle relationne avec Julie. Leur relation floute la frontière entre amitié et romance. 

Comment qualifier une relation amicale qui emprunte certains codes du romantisme, mais qui n’entre pas dans le cadre classique du couple? Pourquoi notre société insiste-t-elle autant sur la séparation entre amitié et romance, alors que nos vécus témoignent souvent d’une porosité entre ces deux sphères de nos vies affectives? 

Avec cet épisode, je souhaite vous inviter à repenser ce que nous attendons de nos liens, et à imaginer des manières d’être ensemble qui dépassent les étiquettes classiques. 

Avant de plonger dans ces réflexions, je tiens à me positionner. Ce podcast est situé : je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée, jusqu’à présent hétérosexuelle. Mon corps correspond aux standards de beauté dominants, et je n’ai jamais eu à craindre pour mes conditions matérielles de vie. Tout cela influence ma manière de voir le monde, de poser mes questions et de monter ces épisodes.

Je suis consciente que ce positionnement vient avec des biais, et qu’il se peut que je fasse des erreurs ou que je reproduise certains systèmes d’oppression sans le vouloir. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en faire part, afin que je puisse corriger ces erreurs et éviter qu’elles ne se reproduisent.

Je vous laisse maintenant en compagnie de Maëlle, Bonne écoute ! 🎧

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J’aimerais vous offrir un espace pour prolonger la réflexion. Si cet épisode soulève des questions ou des réflexions chez vous, sachez que vous pouvez poser vos questions, à l’écrit, aux invité·es. Vous pouvez le faire par mail ([email protected]) ou via le compte Instagram (@lignesdedesir) du podcast. Les réponses seront ensuite publiées sur le compte Instagram, pour continuer à faire vivre ces échanges et ces idées.

Merci d’avoir écouté Lignes de désir. Si cet épisode vous a parlé, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou à laisser un avis. Je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle ligne de désir à explorer. À très vite ! 🧡

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Ce podcast donne la parole à celles et ceux qui explorent des relations hors des sentiers battus, pour questionner les normes et enrichir nos imaginaires. Dans cet épisode, vous entendrez le témoignage de Maëlle. Maëlle relationne avec Julie, Seyna et Louise. Ensemble, elles redéfinissent ce que peuvent être les relations, en interrogeant les cadres traditionnels de la tendresse, de l’intimité, et de l’amour.

Pourquoi la tendresse devrait-elle rester enfermée dans le cadre de nos relations romantiques ? Et si nous l’invitions dans l’ensemble de nos relations ? Et si nos amitiés pouvaient répondre à notre soif d’affection et d’intimité physique, sans que cela semble étrange ou déplacé ?

Avant de plonger dans ces réflexions, je tiens à me positionner. Ce podcast est situé : je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée, jusqu’à présent hétérosexuelle. Mon corps correspond aux standards de beauté dominants, et je n’ai jamais eu à craindre pour mes conditions matérielles de vie. Tout cela influence ma manière de voir le monde, de poser mes questions et de monter ces épisodes.

Je suis consciente que ce positionnement vient avec des biais, et qu’il se peut que je fasse des erreurs ou que je reproduise certains systèmes d’oppression sans le vouloir. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en faire part, afin que je puisse corriger ces erreurs et éviter qu’elles ne se reproduisent.

Je vous laisse maintenant en compagnie de Maëlle, pour ouvrir ensemble de nouvelles perspectives sur la tendresse et les relations. Bonne écoute ! 🎧

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Avec cet épisode, je teste un nouveau format : des épisodes plus courts, centrés sur le récit d’une ou plusieurs relations qui questionnent les normes. 

J’aimerais vous offrir un espace pour prolonger la réflexion. Si cet épisode soulève des questions ou des réflexions chez vous, sachez que vous pouvez poser vos questions, à l’écrit, aux invité·es Vous pouvez le faire par mail ([email protected] ou via le compte Instagram (@lignesdedesir) du podcast. Les réponses seront ensuite publiées sur le compte Instagram, pour continuer à faire vivre ces échanges et ces idées.

Merci d’avoir écouté Lignes de désir. Si cet épisode vous a parlé, n’hésitez pas à le partager autour de vous ou à laisser un avis. Je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle ligne de désir à explorer. À très vite ! 🧡

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Le dernier épisode sur la polyamorie, avec Ella, autrice et polyamoureuse a beaucoup plu - il a fait réfléchir, cheminé, il a chamboulé. Merci infiniment pour vos retours 💛

J’ai donc décidé de poursuivre, au moins pour les deux prochains épisodes, sur le sujet de la polyamorie. 

L’invité de cet épisode est donc Ludo, mec cis hetero, polyamoureux depuis plus de 13 ans. 

Il est gérant d’un bar à Marseille et a grandi dans une famille - je le cite - aimante et très catholique. 

Dans l’épisode que vous vous apprêtez à écouter, il s’exprime donc depuis ce point de vue. 

Ensemble, nous avons exploré sa route vers la polyamorie, son exploration d’un chemin de vie alternatif, d’une ligne de désir. 

Cet épisode est une invitation à cesser de penser l’exclusivité sexuelle et romantique comme une obligation, à s’interroger sur ses propres désirs, au-delà de ce que la société nous pousse à désirer et à remettre la communication au centre de nos relations. 

Bonne écoute! ☀️

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Le menu des relations : outil d'aide à la discussion

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Avec Lignes de désir, je souhaite faire entendre les voix de celleux qui ont préféré écouter leurs désirs plutôt que des normes fixées par d’autres. Celleux qui ont remplacé les “parce que c’est comme ça” et “il le faut”, par des “et moi, de quoi ai-je réellement envie ?”. 

Emprunter ces lignes de désir c’est souvent avancer dans l’obscurité, sans repères clairs. Et ce podcast se veut être une lanterne dans cette obscurité, éclairant ces chemins de traverses, ces lignes de désir qui défient les normes.

J’éclaire les lignes de désir tout en ayant conscience qu’il ne suffit pas de les éclairer, mais également de les défricher pour les rendre agréables et sûres à emprunter par toustes.

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L’invitée de cet épisode est Ella Silloë.  

Ella est l’autrice de 2 récits de vie autour de la polyamorie parus en 2021 et 2022 aux éditions du ARouge : “Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie” et “Aimer au-delà du couple, joies et doutes d’une polyamoureuse”.

Ensemble, nous avons exploré sa route vers la polyamorie, son exploration d’un chemin de vie alternatif, d’une ligne de désir. 

Ella est - je la cite - une femme blanche plutôt hétérosexuelle, de classe moyenne, n’ayant pas vécu de gros traumatisme. Elle n’est pas issue d’une minorité ou porteuse d’un handicap et n’a eu que très peu à vivre ou ressentir l’exclusion. Grâce à cela, elle a été préservée de certaines vulnérabilités et a pu développer un mode relationnel plutôt apaisé. 

Dans l’épisode que vous vous apprêtez à écouter, elle s’exprime donc depuis ce point de vue. 

Cet épisode est une invitation à cesser de penser l’exclusivité sexuelle et romantique comme une obligation, à s’interroger sur ses propres désirs, au-delà de ce que la société nous pousse à désirer, à respecter toutes les configurations relationnelles, qu’elles matchent avec la norme dominante ou non. 

Bonne écoute! ☀️

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Les ressources de l'épisode 🧚

« Du temps et des mots, un chemin vers la polyamorie », Ella Silloë, éditions du ARouge, novembre 2021.

« Aimer au delà du couple, joies et doutes d’une polyamoureuse », Ella Silloë, éditions du ARouge, décembre 2022

« La compersion : peut-on apprendre à être heureux du bonheur de l'autre ? », podcast Émotions par Louie Media

« Compersion. Transcender la jalousie dans le polyamour », Hypatia from Space

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Avec Lignes de désir, je souhaite faire entendre les voix de celleux qui ont préféré écouter leurs désirs plutôt que des normes fixées par d’autres. Celleux qui ont remplacé les “parce que c’est comme ça” et “il le faut”, par des “et moi, de quoi ai-je réellement envie ?”. 

Emprunter ces lignes de désir c’est souvent avancer dans l’obscurité, sans repères clairs. Et ce podcast se veut être une lanterne dans cette obscurité, éclairant ces chemins de traverses, ces lignes de désir qui défient les normes.

J’éclaire les lignes de désir tout en ayant conscience qu’il ne suffit pas de les éclairer, mais également de les défricher pour les rendre agréables et sûres à emprunter par toustes.

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L’invitée d’aujourd’hui est Mélanie - les relations romantiques et sexuelles ne l’intéressent pas. Elle fonctionne hors du couple. Elle s’exprime publiquement pour la première fois à ce sujet dans un billet de blog publié en 2017 et intitulé “Vivre sans étiquette”.

En voici un extrait :

“Il est communément admis qu’il existe chez l’être humain une pulsion qui le pousse à chercher un(e) partenaire, à se mettre en couple, à fonder une famille ou à vivre des aventures, en tout cas à chercher « l’âme sœur » qu’on nous vante depuis les contes de fée de l’enfance. C’est la chose la plus banale et la plus partagée au monde.

Cette pulsion-là, je ne l’ai pas en moi. Je le sais très bien : j’ai longtemps cherché. Pas parce que je ressentais un manque – il n’y en a jamais eu. Mais parce que les autres le ressentaient pour moi.”

L’échange que vous allez entendre est une invitation à respecter tous les chemins de vie, qu’ils impliquent une relation romantique ou non, une invitation à ne plus présumer que les projets de vie doivent nécessairement inclure un·e partenaire romantique, une invitation à ne plus lancer de conversations sur “le grand amour” en partant du principe que tout le monde en rêve, une invitation à se sortir de la tête qu’une personne qui n’est pas engagée dans une relation romantique, monogame, jusqu’à-ce-que-la-mort-nous-sépare est une personne seule, triste, une “âme à sauver”, une invitation à repenser la place accordée au couple dans notre société. 

Bonne écoute! 🎙️

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Les ressources de l'épisode ✨

💻 Billet de blog "Vivre sans étiquette", Mélanie Fazi

📕Nous qui n'existons pas, éd. Dystopia, Mélanie Fazi

📺 Heartstopper, série télévisée britannique créée par Alice Oseman (diffusée depuis le 22 avril 2022 sur Netflix) - adaptation du roman graphique Heartstopper d'Aline Oseman (publié en ligne depuis 2016)

🔊La Maison des Babayagas : "vivre libres et vieilles", France culture

📙"Post-romantique", Aline Laurent-Mayard, éd. JC Lattès (2024)

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Emprunter ces lignes de désir c’est souvent avancer dans l’obscurité, sans repères clairs. Et ce podcast se veut être une lanterne dans cette obscurité, éclairant ces chemins de traverses, ces lignes de désir qui défient les normes.

J’éclaire les lignes de désir tout en ayant conscience qu’il ne suffit pas de les éclairer, mais également de les défricher pour les rendre agréables et sûres à emprunter par toustes.

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Mon invitée d’aujourd’hui est Charlotte. Après une rupture amoureuse, elle crée le compte Instagram @lacelibataire_lavraie. Son objectif ? Dédramatiser, normaliser et célébrer le célibat ! 

J’ai souhaité rencontré Charlotte et diffuser notre échange afin de montrer qu’un célibat heureux est possible - qu’une vie parfaitement épanouie, entière, pleine, heureuse en étant célibataire est possible, qu’il existe d’autres sources d’épanouissement que la relation romantique, monogame, jusqu’à-ce-que-la-mort-nous-sépare. 

Ensemble, nous avons parlé des injonctions à être en couple, de la liberté que permet le célibat, des appli de rencontre, des représentations culturelles du célibat, de Bridget Jones, de célibat heureux, de la rivalité féminine, et de pleinnnns d’autres choses. 

Charlotte est une femme cisgenre, hétérosexuelle, blanche, valide, habitante d’une grande ville - les propos qui vous allez entendre sont donc exprimés depuis ce point de vue. 

Bonne écoute ! 🎙️

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Les ressources de l'épisode 🌻

📕Célibataire mode d'emploi, La Célibataire La Vraie (Auteur) , La Trentaine Tmtc (Illustrateur), Mango Éditions

📗L'Amour sous algorithme, Judith Duportail, Éditions Goutte d'Or

📙Rivalité, nom féminin, Racha Belmehdi, Éditions Favre

📒Sortir de l'hétérosexualité, Juliet Drouar, Binge audio Éditions

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Emprunter ces lignes de désir c’est souvent avancer dans l’obscurité, sans repères clairs. Et ce podcast se veut être une lanterne dans cette obscurité, éclairant ces chemins de traverses, ces lignes de désir qui défient les normes.

J’éclaire les lignes de désir tout en ayant conscience qu’il ne suffit pas de les éclairer, mais également de les défricher pour les rendre agréables et sûres à emprunter par toustes.

Aussi, je pense qu’il est important de préciser que l’existence de ce balado est situé ; je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée. Cet épisode a été pensé, monté et diffusé depuis ce point de vue, mon point de vue. Également, de par mon positionnement, j’ai des biais. Il se peut que je fasse des erreurs et que sans le vouloir je reproduise certains systèmes d’oppression. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en fait part afin que je puisse corriger mes erreurs et faire en sorte qu’elles ne se reproduisent pas. Mes privilèges m’offrent l’accès à une tribune. Tribune que je souhaite offrir, le plus possible, à celleux qui n’en ont pas ou peu. 

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L’invitée d’aujourd’hui est Aline Laurent-Mayard.

Aline est autrice, journaliste, et dixit sa bio Insta "proud aro ace nb parent".

J’ai découvert le travail d’Aline en dévorant Post-Romantique. Comment moins de romance pourrait sauver l’amour (et la société)., son dernier livre, paru début 2024 aux éditions JC Lattès. Elle y questionne la naissance du mythe de l’amour romantique, l’injonction à être en couple amoureux, et propose d’autres façons de s’épanouir.

J’ai refermé ce livre, attrapé mon téléphone, et contacté Aline pour lui dire que je devais absolument la rencontrer. Quelques messages plus tard, me voilà chez elle. Sauf qu’au moment de mon arrivée, Aline venait tout juste de se planter une écharde dans le pied. Du coup, nous avons enregistré cet épisode avec elle, pied dans une bassine, et c’est pourquoi vous risquez d’entendre quelques poc-poc tout au long de la conversation – ce sont les bruits de ses tentatives de sauvetage podologique en direct !

Bonne écoute ! 🎙️

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Pour pousser plus loin de réflexion 🌈

➡️ "Post-romantique", Aline Laurent-Mayard, éd. JC Lattès (2024)

➡️ "Free from desire - comment l'asexualité m'a libérée", série de 8 épisodes, podcast dispo sur toutes vos applis de podcasts!

➡️ Le compte Instagram d'Aline : @yallahaline

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Emprunter ces lignes de désir c’est souvent avancer dans l’obscurité, sans repères clairs. Et ce podcast se veut être une lanterne dans cette obscurité, éclairant ces chemins de traverses, ces lignes de désir qui défient les normes.

J’éclaire les lignes de désir tout en ayant conscience qu’il ne suffit pas de les éclairer, mais également de les défricher pour les rendre agréables et sûres à emprunter par toustes.

Aussi, je pense qu’il est important de préciser que l’existence de ce balado est situé ; je suis une femme cisgenre, blanche, valide, jeune, éduquée. Cet épisode a été pensé, monté et diffusé depuis ce point de vue, mon point de vue. Également, de par mon positionnement, j’ai des biais. Il se peut que je fasse des erreurs et que sans le vouloir je reproduise certains systèmes d’oppression. Si c’est le cas, je vous invite vivement à m’en fait part afin que je puisse corriger mes erreurs et faire en sorte qu’elles ne se reproduisent pas. Mes privilèges m’offrent l’accès à une tribune. Tribune que je souhaite offrir, le plus possible, à celleux qui n’en ont pas ou peu. 

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