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Or


Aujourd’hui, je vais vous emmener sur un lieu mystérieux, chargé de souffrances et pourtant étonnamment apaisant : l’île Saint-Joseph, l’une des trois îles composant l’archipel des Îles du Salut, au large de la Guyane. À seulement 14 kilomètres de Kourou, cette île, isolée dans l’océan Atlantique, est un lieu où l’histoire tragique et la beauté naturelle s’entrelacent dans un contraste saisissant.
Au 19ᵉ siècle, la Guyane devient tristement célèbre comme terre de bagne. Parmi les trois îles de l’archipel – Royale, du Diable, et Saint-Joseph – cette dernière est choisie pour accueillir les détenus les plus récalcitrants, les "indisciplinés" jugés impossibles à réhabiliter. On la surnomme alors "l’île du silence". Mais ce silence, loin d’être apaisant, est une sentence.
Après la commission Disler de 1836, le régime d’isolement cellulaire est instauré. Les prisonniers sont enfermés dans des cellules austères, dépouillées, parfois sans toit, exposant les détenus aux pluies torrentielles et au soleil implacable. D’autres sont plongés dans une obscurité totale, un supplice psychologique autant que physique. Le moindre son, le bruit de la mer, devient un rappel cruel de leur captivité et de l’inhumanité de leurs conditions. Ces cellules sont devenues les témoins muets d’un passé effroyable, un passé qui résonne encore dans les ruines de l’île.
By WeshRadio / RPM973Aujourd’hui, je vais vous emmener sur un lieu mystérieux, chargé de souffrances et pourtant étonnamment apaisant : l’île Saint-Joseph, l’une des trois îles composant l’archipel des Îles du Salut, au large de la Guyane. À seulement 14 kilomètres de Kourou, cette île, isolée dans l’océan Atlantique, est un lieu où l’histoire tragique et la beauté naturelle s’entrelacent dans un contraste saisissant.
Au 19ᵉ siècle, la Guyane devient tristement célèbre comme terre de bagne. Parmi les trois îles de l’archipel – Royale, du Diable, et Saint-Joseph – cette dernière est choisie pour accueillir les détenus les plus récalcitrants, les "indisciplinés" jugés impossibles à réhabiliter. On la surnomme alors "l’île du silence". Mais ce silence, loin d’être apaisant, est une sentence.
Après la commission Disler de 1836, le régime d’isolement cellulaire est instauré. Les prisonniers sont enfermés dans des cellules austères, dépouillées, parfois sans toit, exposant les détenus aux pluies torrentielles et au soleil implacable. D’autres sont plongés dans une obscurité totale, un supplice psychologique autant que physique. Le moindre son, le bruit de la mer, devient un rappel cruel de leur captivité et de l’inhumanité de leurs conditions. Ces cellules sont devenues les témoins muets d’un passé effroyable, un passé qui résonne encore dans les ruines de l’île.