L’écrivaine Marie Darrieussecq est au pays basque où elle s’est réfugiée avec les siens depuis le début du confinement. «Dans l’immédiat, la petite joue de la guitare au sous-sol. J’ai un contrat avec elle : elle fera ce qu’elle voudra, mais lira trente pages par jour. Deux biches broutent dans notre jardin en friche», écrit-elle. Comme d’autres auteurs, la nécessité de poser des mots sur les maux semble l’avoir incitée à tenir un journal du confinement dans le magazine Le Point. Loin de cette réalité pandémique qui a mis le pays à l’arrêt, la romancière parisienne était il y a quelques semaines sur le plateau de Lumière intérieure. Elle nous parlait -sans trop de détours- de sa vie, de ses inspirations, de son travail, notamment de son dernier roman, «La mer à l’envers», sur les migrants de la Méditerranée.