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Or
Autour de 1700, les interprètes jouaient couramment beaucoup plus de notes qui n’en étaient écrites. Mais au-delà des seuls ornements qui complétaient à vue les lignes mélodiques, il pouvait y avoir des ajouts de parties. Si bien qu’une partition écrite pour deux instruments pouvaient tout à fait être jouée par cinq instrumentistes. C’est comme ça que certains musicologues et instrumentistes se mettent aujourd’hui à « Farcir » les partitions de parties qui, sans être écrites, n’en étaient pas moins jouées par les musiciens de l’époque. D’une partition à deux voix, on peut passer à cinq selon des critères historiques scrupuleux ; d’une partie de viole, on peut ajouter une basse. Reste à déceler, dans ces pratiques, où finit la reconstitution ou commence la réécriture ? Quelle est la part de complétion et celle d’invention ? Pour ce numéro « Farcir » de Metaclassique, nous sommes installés dans la Bibliothèque La Grange-Fleuret, nous recevons le musicologue Thomas Leconte qui farci des partitions de Michel-Richard de Lalande et la violiste Noémie Lenhof qui, avec le claveciniste Guillaume Haldenwang, a farci des œuvres de Marin Marais.
Une émission mixée et assemblée par David Christoffel.
Autour de 1700, les interprètes jouaient couramment beaucoup plus de notes qui n’en étaient écrites. Mais au-delà des seuls ornements qui complétaient à vue les lignes mélodiques, il pouvait y avoir des ajouts de parties. Si bien qu’une partition écrite pour deux instruments pouvaient tout à fait être jouée par cinq instrumentistes. C’est comme ça que certains musicologues et instrumentistes se mettent aujourd’hui à « Farcir » les partitions de parties qui, sans être écrites, n’en étaient pas moins jouées par les musiciens de l’époque. D’une partition à deux voix, on peut passer à cinq selon des critères historiques scrupuleux ; d’une partie de viole, on peut ajouter une basse. Reste à déceler, dans ces pratiques, où finit la reconstitution ou commence la réécriture ? Quelle est la part de complétion et celle d’invention ? Pour ce numéro « Farcir » de Metaclassique, nous sommes installés dans la Bibliothèque La Grange-Fleuret, nous recevons le musicologue Thomas Leconte qui farci des partitions de Michel-Richard de Lalande et la violiste Noémie Lenhof qui, avec le claveciniste Guillaume Haldenwang, a farci des œuvres de Marin Marais.
Une émission mixée et assemblée par David Christoffel.