Pense
Un père dans la foi, riche d’une longue expérience, prend la plume pour affermir des frères et des sœurs en Christ, qu’il souhaite rencontrer dans les mois à venir. Nul doute qu’il va leur rappeler la beauté de la vie chrétienne. Leur indiquer à raison qu’elle est source de tant de bienfaits et de sérénité intérieure. Et puis, il ne manquera pas de leur rappeler, à l’aide d’exemples, tout ce que Dieu peut faire dans la vie de ses enfants... Pourtant, dans les paroles que nous méditons, il ajoute quelques paroles déconcertantes : « ... quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi... »
Comment comprendre ?
Prie
« ô Seigneur, avec ton aide, je veux m’exercer à la douceur dans les rencontres et les contrariétés quotidiennes. Dès que je m’apercevrai que la colère s’allume en moi,... je chercherai à rétablir mon cœur dans la paix. Sachant que je ne peux rien seul, je prendrai soin de t’appeler au secours, ... Enseigne-moi à être doux avec tous, même ceux qui m’offensent ou me sont opposés, et jusqu’avec moi-même, ne m’accablant pas à cause de mes défauts. »
François de Sales
Agis
Être chrétien, c’est, entre autres, accepter que sa vie soit définie comme une vie en progrès. Dans cette perspective, il importe d’accepter les luttes et les tensions intérieures. Elles font partie intégrantes de la vie avec Dieu. Plutôt que de nous laisser ébranler, voir écraser par elles, je vous propose de les lire parfois aussi comme des signes de notre attachement à Christ. « Lui qui a affirmé qu’il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Lui. » (Rom 8 :1)