Dans cet épisode parfois difficile - merci de vous référer aux trigger warnings - vous allez rencontrer Nicolas qui a partagé avec émotion sa douloureuse enfance entre violence intrafamiliale, harcèlement scolaire, agressions sexuelles et homophobie.  Une enfance puis adolescence compliquées et des rapports aux autres complexes, Nicolas navigue comme il peut sans trouver refuge.  Un premier amour violent et toxique, la (sur) consommation des coups d'un soir via grinder et quelques courtes relations plus suivies complètent son évolution intime.  Toutefois, à 27 ans, Nicolas croit en l'amour et au couple.  C’est un échange comme il est rare : brut, triste, douloureux avec de l’espoir.  Merci d’entendre le cri de Nicolas derrière ce sourire.  Je ne peux que constater que les histoires se suivent mais ne se ressemblent pas ... C'est ce qui fait toute la beauté de ce podcast.


#78 Nicolas : « Ce que je cherche dans une relation c’est de la violence »

ON THE VERGE parle de sexe au masculin, sans tabou ni jugement.&nbsp;Un entretien d’environ 1heure, découpé en 3 parties durant lesquelles l’invité se raconte à travers 3 périodes de sa vie intime et sexuelle.&nbsp;"Avant" : De son 1er souvenir lié à la sexualité, ses premiers flirts à sa première fois. Puis "Maintenant" : Quelle est sa sexualité aujourd'hui ? sa libido ? ses pratiques ? ses fantasmes ? ses envies et ses tabous.&nbsp;Et enfin "Après" : Et demain ? Quelle place aura le sexe dans sa vie ? Un moment d'introspection intense qui balaie de nombreux sujets sur la masculinité, la sexualité et l'intime. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Vous allez vivre avec Arnaud, 55 ans un épisode haut en couleurs et riche en rebondissements. Vivant dans l’Est de la France, Arnaud a déjà eu mille vies : deux mariages, 4 enfants, deux divorces, une nouvelles conjointe et très nombreuses et diverses expériences.  Des souvenirs forts  ont marqué son enfance et son adolescence dont une amitié avec un copain de classe avec qui il va vivre des moments d’intimité très forts à la découverte de leur sexualité.  Un mariage, puis un deuxième, un divorce puis un deuxième - qui ont amené leurs lots de frustrations et de difficultés - se sont succédés dans la vie de Arnaud. En parallèle, il subit des « pulsions » qu’il soulage dans des saunas … D’ailleurs Arnaud vous donne quelques conseils pour ne pas vous faire prendre pendant vos éventuelles escapades adultères … Ces pulsions, Arnaud essaie de les « combattre » et les gommer à coup de thérapies afin de chasser ces mauvaises pensées en lui.  Puis après son 2ème divorce Arnaud va se réinventer, va enfin accepter que les hommes l’attirent AUSSI, qu’il a envie et besoin de vivre cette sexualité. Il se définit comme "sexué" et aime l’idée de partager une sexualité décomplexée et libre avec des êtres et non des genres.  Aujourd’hui en couple avec une femme dont il est très amoureux - tout aussi libérée que lui - ils explorent ensemble de nouveau horizons : le couple libre, les clubs libertins, les clubs naturistes comme le Cap d’Agde … Arnaud n’a pas fini de vous surprendre ! 
TW : adultères, suicide


#91 Arnaud : « Tout de suite après j’étais dans l’urgence de me laver, et le lendemain dans celle d’y retourner. »

De la solitude, des comportements discutables, des rebondissements et surtout une soif de découverte sont les composantes de la vie intime de Jérémie. Comme vous allez l’entendre ce breton d’adoption de 35 ans, marié à son 1er amour et père de 2 enfants découvre depuis récemment une sexualité foisonnante, libre et bisexuelle dans ses pratiques.  Jeune, Jérémie a du mal à se lier aux autres et ne comprend pas bien les codes à adopter avec ses camarades de classe toutefois il vit ses premières expériences aux prémices de sa puberté. Evoluant dans un milieu très masculin, qu’il qualifie de toxique (il travaille dans le bâtiment et pratique le rugby) Jérémie s’auto critique en jugeant jusqu’à peu son comportement comme macho, il a pu avoir du mal a définir sa virilité et à assumer son attirance pour les hommes aussi.  Plus jeune il vit quelques relations sentimentales dont une avec une personne de son cercle familial avant de rencontrer à 18 ans son 1er amour qui deviendra son épouse et la mère de ses enfants.  Aujourd’hui ensemble, ils explorent une sexualité libre, bi avec des partenaires (homme et femme) qu’ils font rentrer dans leur couple. Même si les relations à l’autre ne sont toujours pas simples pour Jérémie il a réussi à trouver son équilibre et souhaitait partager son parcours avec vous.
TW : Rapports non consentis


#90 Jérémie : « Rajouter des gens avec nous c’est notre sexualité, ça ne peut pas être chacun de son côté. »

Fidèle auditeur du podcast, Ben, 38 ans, se dévoile dans cet épisode honnête et touchant. En couple depuis désormais 22 ans, il raconte sa première fois avec sa compagne, les débuts de leur intimité puis la très longue période insatisfaisante dans laquelle il va évoluer. Amoureux, complice et heureux avec sa compagne, l’ombre au tableau est cette vie sexuelle qui n’est pas épanouissante ; manque de libido et de communication, ses rapports se raréfient en même temps que le manque d’envie et de désir de sa compagne s’intensifie.  Et c’est en 2020, lorsque le couple décide de concevoir un enfant que sa compagne arrête la pilule contraceptive qu’elle prend depuis ses 17 ans que s »opère un grand changement : sa libido et son désir reviennent. C’est une véritable claque et de multiples prises de conscience pour Ben ; le poids de la charge mentale qui incombe aux femmes, les effets secondaires lourds de ces dispositifs contraceptifs qui sont prescrits sans grandes précautions ni avertissements sur les effets secondaires mais aussi dans son parcours : le manque de tact et les violences psychologiques de certains membres du corps médical.  Depuis quelques années, Ben et sa compagne sont encore plus soudés surtout qu’ils ont vécu différents épisodes de grossesses non abouties, mais ils continuent à espérer la venue d’un enfant.
TW : interruption médicale de grossesse, fausse couche


#89 Ben : « Après l’arrêt de sa pilule, j’ai été vraiment choqué des changements sur son humeur et sa libido. »

Pour ce nouvel épisode, je vous invite à découvrir notre échange avec Max, un tout jeune homme de 18 ans qui souhaitait partager son parcours d’homme trans, de la construction de sa sexualité malgré des traumatismes et difficultés rencontrées. Racisé, homme trans, queer, Max coche de nombreuses cases de la « fétichisation » auprès des hommes cis et souhaitait alerter sur ce sujet tout en expliquant comment il souhaite à terme en profiter et proposer un contenu érotique rémunéré. Egalement nous parlons de l’importance d’être bien entouré dans son parcours de transidentité.


#88 Max : «  En tant que jeune trans racisé, c’est une déferlante de fétichisation sur les applis. »

C’est la première fois que je reçois un invité qui est asexuel. J’ai été ravie de recevoir  le doux Christophe. Cet homme souriant de 45 ans avait à coeur de partager son histoire, son parcours et les questionnements qui l’ont amené à nommer et identifier cette orientation qui toucherait 1% de la population française : l’asexualité. (Cette dernière est définie comme l'orientation sexuelle d'une personne (asexuelle) qui ne ressent pas ou peu d'attirance sexuelle pour une autre personne.) Christophe raconte le décalage ressenti très rapidement au début de son adolescence, les premières amours qui ne sont pas épanouissantes ni pour ses partenaires ni pour lui-même. Au début de sa vingtaine, il comprend  qu’il n’est pas très "porté sur la chose", et s’enfonce dans quelques croyances qui suffiront un temps à expliquer son manque d’intérêt pour le sexe. Puis au début de sa trentaine, la rencontre avec son épouse va changer la donne.  Christophe est toujours marié à cette femme qu’il aime, avec qui il vit une très belle relation de couple, toutefois, avec elle, il a la possibilité de s’interroger davantage sur ce manque d’intérêt et de désir. Christophe aime profondément sa femme mais est étranger au désir, à la tension sexuelle, au besoin de sensualité et de rapports charnels. Il va consulter plusieurs professionnels, faire des examens qui ne constatent rien de médical et c’est en se renseignant par lui-même qu’il va comprendre et nommer son asexualité.  Aujourd’hui Christophe est encore en réflexion sur ce sujet complexe mais avance sur son chemin et tend à une forme de sérénité et d’alignement avec qui il est.  Dans cet épisode, il est surtout question d’écoute et de respect de soi. Merci à Christophe pour sa confiance et d’être venu à mon micro.


#78 Nicolas : « Ce que je cherche dans une relation c’est de la violence »

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