Barine a à peine 18 ans, un quotidien de lycéenne à Marseille mais un passé d’exilée. Petite, elle a fui la guerre qui faisait rage à Kobané, sa ville natale, en Syrie. Et, depuis cinq ans, elle vit avec sa famille en France. En quelques mois, elle a appris le français. Un atout pour continuer ses études mais aussi un cadeau empoisonné. Car, aujourd’hui, elle doit porter sur ses épaules la responsabilité de sa famille. Démarches administratives, rendez-vous médicaux, documents officiels... c’est elle qui gère, et ça la rend dingue ! Dans cet épisode de la saison 4 du podcast « Nos futurs », produit à l’occasion du festival du même nom, Le Monde est allé à la rencontre de Barine et de sa classe de soutien scolaire, une UPE2A.

Cécile Exbrayat enseigne le français dans cette classe et elle accompagne tous les jours des élèves comme Barine. « Ils quittent un pays ou ils étaient les enfants de leurs parents et progressivement, ils deviennent un peu les parents de leurs parents », explique t-elle. On appelle ce phénomène « la parentification ».

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« Nos futurs », un podcast du Monde réalisé en partenariat avec Les Champs libres, Sciences Po Rennes et la Métropole de Rennes, à l’occasion du festival Nos futurs à Rennes, et sur une idée originale d’Emmanuel Davidenkoff. Réalisation : Joséfa Lopez et Quentin Tenaud. Suivi éditorial et technique : Joséfa Lopez, Delphine Saltel et Pierre Chaffanjon. Mixage : Eyeshot. Voix générique : Marc Bettinelli. Partenariat : Victoire Bounine, Argentine Adam, Sonia Jouneau.

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Louise a 21 ans et elle est étudiante aux Beaux-Arts de Rennes. Depuis qu’elle est petite, elle a toujours eu l'impression qu’il y avait "quelque chose qui clochait". A l’école, elle avait du mal à se faire des amies et les relations avec les profs étaient compliquées. Au quotidien, elle se sentait en permanence en décalage, comme si elle n’avait pas le « mode d’emploi » pour interagir avec les autres, pour trouver sa place. A force de consulter, elle a fini par recevoir un diagnostic. Mais il a fallu attendre plusieurs années et ça, ça l’a rendu dingue ! Dans cet épisode de la saison 4 du podcast « Nos futurs », produit à l’occasion du festival du même nom, Le Monde est allé à la rencontre de Louise pour découvrir son histoire.

« En fait j’avais l’obsession du diagnostic. C’était à dire que j'étais sûre qu’un jour, on allait me dire : “attends, mais là, il y a quand même un truc qui ne va pas. Toi, tu as ça.” » Pendant toute son adolescence, la jeune femme se documente, fait des recherches sur internet, consulte des spécialistes pour comprendre ce mal-être qui l’habite. Mais ce n’est qu’au bout de quelques années qu’elle va enfin avoir des réponses. Un soulagement mais pas la fin des questions. Le Dr Frédérique Bonnet-Brilhault est pédopsychiatre et dirige un centre de recherche et de diagnostic sur l’autisme à Tours. Elle reçoit tous les jours des patients comme Louise. « Le diagnostic libère beaucoup. Il éclaire la compréhension de soi, il éclaire l’entourage aussi. Et il montre la complexité des choses. Il prouve que tout n’est pas simple. »

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« Nos futurs », un podcast réalisé par Le Monde, en partenariat avec les Champs Libres, Sciences Po Rennes, la métropole de Rennes Production éditoriale 2024 : Joséfa Lopez, Quentin Tenaud, Emmanuel Davidenkoff pour Le Monde. Mixage Eyeshot. Identité graphique : Thomas Steffen. Partenariat : Victoire Bounine, Argentine Adam. Sonia Jouneau.

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Quand vous étiez adolescent, avez-vous eu votre mot à dire au moment de choisir vos futurs études ? Hsan, pas vraiment. Né à Marseille, dans une famille modeste, ses parents et ses profs ont choisi pour lui. Et malgré ses bonnes notes, on l’a orienté vers des études courtes. Comme beaucoup de jeunes élèves, il a subi ce qu’on appelle « la reproduction sociale ». Les enfants de cadres sont incités à poursuivre leurs scolarités, quand les enfants d’ouvriers sont orientés vers des filières professionnelles. Dans cet épisode de la saison 4 du podcast « Nos futurs », produit à l’occasion du festival du même nom, Le Monde est allé à la rencontre d’Hsan qui a réussi à lutter contre ce destin tout tracé.

Pour la sociologue Anne-Claudine Oller, ce schéma n’est pas nouveau. Mais c’est justement ça le problème. «  A résultats scolaires équivalents, les élèves, selon leur milieu social, ne sont pas orientés tout à fait de la même manière vers les mêmes filières. Et je tiens à le préciser, à résultats scolaires équivalents.» Ce schéma est ancré dans l’imaginaire collectif. Celui des conseillers, des profs mais aussi celui des parents et parfois, même des élèves qui s’autocensurent dans leurs choix d’orientation.

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C’était quand la dernière fois que vous avez vu vos amis les plus proches ? Pas juste vu comme ça. Vu pour passer du bon temps, pour discuter, pour partager quelque chose. A deux, quatre, dix. Pour quelques mois ou des années. Pour rire ou pleurer, pour se confier ou déconner…, l’amitié est dans nos vies. Ce sujet pourrait paraître dérisoire à l’heure où notre planète brûle et où des hommes politiques n’ont, eux, pas vraiment envie de faire amis-amis. Pourtant, pour Ewen, étudiant à Sciences Po Rennes, l’amitié, ça le rend dingue. Le Monde lui a demandé pourquoi dans cet épisode de la saison 4 du podcast « Nos futurs », produit à l’occasion du festival du même nom.

Car l’amitié peut être un rempart plus politique qu’on ne le pense. Notamment face à l’épidémie de solitude qui touche les jeunes. Selon des études récentes, une majorité des 18-24 ans souffrent d’isolement dans leur quotidien. Soixante-deux pour cent se sentiraient régulièrement seuls, selon un sondage IFOP de 2024. Alors à quoi les amis servent-ils ? Pourquoi l’amitié est-elle souvent mise de côté dans notre société, au profit du couple et de la famille ? Pour la journaliste Alice Raybaud, autrice de « Nos puissantes amitiés » (Ed. La découverte, 2024), « cette mise au ban de l’amitié n’a pas toujours existé ». « Dans l’Antiquité, l’amitié était par exemple le ciment de la cité, puis cette place a disparu après le Moyen Age. »

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Liana est étudiante en année de césure. Pendant son temps libre, elle s’occupe des élèves pendant le temps périscolaire dans une école primaire à Rennes. Mais dans la cour, au moment de la récré, la répartition de l'espace la laisse perplexe : les garçons sur le terrain de foot, les filles à l'extérieur. Et ça la rend dingue. Le Monde est allée à sa rencontre dans cet épisode de la saison 4 du podcast « Nos futurs », produit à l’occasion du festival éponyme.

Cette répartition genrée de la cour, Liana l'a connue quand elle était petite. Nombreux d’entre nous ont d’ailleurs vécu cette situation. Ce n’est donc pas une surprise. Mais, c’est peut être ça le problème. Rien n’évolue. Malgré les discours sur l’égalité femmes-hommes, malgré #Metoo, la cour reste un endroit où les règles ne changent pas. Pour la géographe du genre Edith Maruéjouls, « comme les filles ne sont pas condamnés à être au bord, les garçons ne sont pas condamnés à leur dire « non », « t’es nulle », « je ne te veux pas ». Elle travaille sur le terrain pour mettre en place des solutions simples et concrètes afin de garantir l’égalité et la liberté entre les enfants.

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Il y a ce qui les énerve, ce qu'il regrette, ce qu'il rejette, ce qu'il dénonce. Et puis il y a aussi ce qui les anime, ce qui les fait vibrer, ce qu'ils ont envie de partager. Alors qu'est-ce qui rend dingue les jeunes ? De Rennes à Marseille, cinq d’entre eux ont accepté de se confier et de nous raconter leur histoire. 

Nos futurs. Un podcast du Monde réalisé en partenariat avec les Champs Libres, Sciences Po Rennes et la métropole de Rennes, à l'occasion du festival "Nos futurs" à Rennes.

En ligne tous les vendredi, à partir du 20 mars,

Crédits :
Réalisation : Joséfa Lopez et Quentin Tenaud.
Suivi éditorial et technique : Delphine Saltel et Pierre Chaffanjon.
Mixage : Eyeshot
Sur une idée originale d'Emmanuel Davidenkoff

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Si le féminisme s'écrit au singulier, il peut aussi se conjuguer au pluriel. Il compose en effet avec une multiplicité de réalités et de parcours qui s'inscrivent dans des courants et des luttes multiples. Des suffragettes, aux combats du MLAC et du MLF en passant par #Me Too, comment les héritages féministes se transmettent-ils ? Comment se transforment-ils aussi ? Féministes d’hier et d’aujourd’hui se comprennent-elles ? 

Autant de questions abordées lors de la 3e édition du festival Nos futurs, organisé du 21 au 24 mars à Rennes, sous la houlette de Joséfa Lopez, journaliste au Monde.

Un débat enregistré en présence de :

• Léane Alestra, journaliste chez “Manifesto XXI”, rédactrice en cheffe du média indépendant féministe"Mécréantes”. Autrice de “Les hommes hétéros le sont-ils vraiment ?” et coautrice de l’ouvrage “Nos amours radicales” 

• Elvire Duvelle-Charles, journaliste, fondatrice du compte instagram “Clit Revolution”, autrice des ouvrages “Clit Révolution : manuel d’activisme féministe” et “Féminisme et réseaux sociaux” mais aussi fondatrice du ciné-club féministe Tonnerre. 

• Geneviève Fraisse, philosophe de la pensée féministe et directrice de recherche émérite au Centre de recherche sur les arts et le langage. Autrice de nombreux ouvrages, dont “Féminisme et philosophie” et “Le féminisme, ça pense”.

• Fatima Ouassak, politologue, autrice des ouvrages “La puissance des mères” , “Pour une écologie pirate” et tout dernièrement “Rue du passage”. Cofondatrice du collectif “Front de mère”

Animation : Joséfa Lopez, avec Oxana Louvetz, Margot Dejeux, Eliante Gouny.

« Nos futurs, la parole à la relève », un podcast réalisé par Le Monde, en partenariat avec les Champs Libres, Sciences Po Rennes, la métropole de Rennes. Production éditoriale et animation : Joséfa Lopez. Préparation du débat et introduction : Oxana Louvetz, Margot Dejeux, Eliante Gouny. Enregistrement : Jean-Paul Cupif. Montage et mixage : Joséfa Lopez et Eyeshot. Identité graphique : Jaël Cairo, Thomas Steffen, Solène Reveney. Partenariat : Sonia Jouneau, Cécile Juricic, Morgane Pannetier.

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Au quotidien, Internet et les réseaux sociaux nous bombardent de chiffres et de connaissances. Derrière l’écran, comme dans la vie, l’air du temps nous pousse à participer au débat, à prendre position. Crises géopolitiques, combats féministes, actions écolos ou même choix d’une chanteuse pour les JO,... peu importe d’où on vient et qui on est, il faut prendre partie et exprimer son point de vue. Il semble d’ailleurs parfois déplacé de ne pas avoir d’avis.

Alors, doit-on donner son avis sur tout ? Comment le partager ? Comment argumenter ? Doit-on toujours se positionner ? A-t-on le droit de se taire et quand ? Quelle place pour la nuance et le débat ? Autant de questions abordées lors de la 3e édition du festival Nos futurs, organisé du 21 au 24 mars à Rennes.

Un débat enregistré en présence de :

• Jean-Michel Aphatie, journaliste depuis trente-cinq ans, éditorialiste à Quotidien, sur TMC.
• Séverine Falkowicz, maître de conférences à l’Université d’Aix-Marseille, psychologue en psychologie sociale et coautrice de Au cœur de l’esprit critique : petit guide pour déjouer les manipulations (éd. Eyrolles, 2023).
• Haroun, humoriste avec plusieurs spectacles à son actif, dont le dernier intitulé Seuls.
• Flora Ghebali, fondatrice de l’entreprise Coalitions, chroniqueuse aux Grandes Gueules (RMC), autrice de Ma génération va changer le monde (éd. de l’Aube, 2021) et « Le Syndrome de la fourmi : voir et dépasser les frontières mentales de l’inaction écologique » (éd. de L’Observatoire, 2023).

Retrouvez une synthèse des débats en cliquant ici.

Un débat animé par Joséfa Lopez, introduction par Bleuenn Bidois, Clémentine Phan et Oxana Louvetz.


« Nos futurs, la parole à la relève », un podcast réalisé par Le Monde, en partenariat avec les Champs Libres, Sciences Po Rennes, la métropole de Rennes. Production éditoriale et animation : Joséfa Lopez. Préparation du débat et introduction : Bleuenn Bidois, Oxana Louvetz et Clémentine Phan. Enregistrement : Jean-Paul Cupif. Montage et mixage : Joséfa Lopez et Eyeshot. Identité graphique : Jaël Cairo, Thomas Steffen, Solène Reveney. Partenariat : Sonia Jouneau, Cécile Juricic, Morgane Pannetier.

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Lorsqu'ils parlent des quartiers populaires, les médias sont souvent pointés du doigt pour leur traitement stéréotypé, voire caricatural du sujet. Ils sont accusés de dresser un portrait incomplet, d'utiliser les mauvais mots. En renforçant les clichés, ils sont accusés d'invisibiliser des réalités complexes et des initiatives positives. Et ces récits médiatiques ont des conséquences sur les habitants.

Alors, pourquoi ces critiques vis-vis des rédactions ? Comment informer sur les quartiers populaires, sans relayer exclusivement une image négative ? Pourquoi ce sentiment d’incompréhension entre les habitants des quartiers et les médias ? Comment mettre aussi en valeur la parole et les initiatives positives issues des banlieues ? Autant de questions abordées lors de la 3e édition du festival Nos futurs, organisé du 21 au 24 mars à Rennes.

Un débat enregistré en présence de :

• Elsa Vigoureux, journaliste reporter au magazine Le Nouvel Obs, autrice notamment des livres « L’affaire du gang des barbares » et « Lettre à Adama »,
• Maxime Brandstaetter, journaliste reporter à BFM TV,
• Jeanne Demoulin, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Paris Nanterre, à l’initiative du projet « Pop Art » qui a notamment abouti au livre « Jeunes des quartiers, le pouvoir des mots »,
• Lucas Roxo, journaliste indépendant, cofondateur du collectif de journalistes « La Friche » et du média participatif « L’Etincelle », co-auteur de « Petit manuel critique d’éducation aux médias »,
• Ines Belghit, étudiante en arts et apprentie journaliste à « l’Etincelle », habitante de Clichy-sous-Bois,
• Mira Hannachi, étudiante en comptabilité et ayant participé au projet « Pop Art », et habitante de Nanterre.

Animation : Joséfa Lopez, avec Margaux Callet, Alice Paul, Margot Dejeux, Eliante Gouny. 

Retrouvez une synthèse des échanges ici.

« Nos futurs, la parole à la relève », un podcast réalisé par Le Monde, en partenariat avec les Champs Libres, Sciences Po Rennes, la métropole de Rennes. Production éditoriale et animation : Joséfa Lopez. Préparation du débat : Margaux Callet, Alice Paul, Margot, Eliante. Enregistrement : Jean-Paul Cupif. Montage et mixage : Joséfa Lopez et Eyeshot. Identité graphique : Jaël Cairo, Thomas Steffen, Solène Reveney. Partenariat : Sonia Jouneau, Cécile Juricic, Morgane Pannetier.

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Alors que l'année 2023 a battu des records de chaleur, les anomalies climatiques font peur et interrogent. Faut-il changer notre modèle économique, notre façon de produire, de consommer pour diminuer l'impact sur notre planète ? Peut-on imaginer un capitalisme vert ?

Un sujet abordé lors de la 3e édition du festival Nos futurs, organisé en mars 2024 à Rennes. Sous la houlette d’Emmanuel Davidenkoff, rédacteur en chef au Monde, un collectif d’étudiants ont interrogé des observateurs de notre société sur le capitalisme et les solutions possibles face au réchauffement climatique.

Un débat enregistré pour le podcast « Nos futurs, la parole à la relève » en présence de :

• Gilles Mitteau, youtubeur (Heu?reka) et auteur de Tout sur l’économie, ou presque - Pour comprendre vraiment ce qui cloche dans le système (éd. Payot),
• Thomas Wagner, fondateur du média Bon Pote et auteur de Tout comprendre (ou presque) sur le climat (éd. CNRS)
• Geneviève Ferone, cofondatrice de Prophil et vice-présidente du Shift Project
• Hélène Tordjman, économiste, autrice de La croissance verte contre la nature, critique de l’écologie marchande (éd. La Découverte)
• Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat.

Animation : Emmanuel Davidenkoff, Maiwenn Texier, Alice Paul, Maëva Lepoutre

Retrouvez une synthèse du débat sur lemonde.fr.

« Nos futurs, la parole à la relève », un podcast réalisé par Le Monde, en partenariat avec les Champs Libres, Sciences Po Rennes, la métropole de Rennes. Production éditoriale : Emmanuel Davidenkoff. Enregistrement : Jean-Paul Cupif. Montage et mixage : Joséfa Lopez et Eyeshot. Transcript : Caroline Andrieu. Identité graphique : Jaël Cairo, Thomas Steffen, Solène Reveney. Partenariat : Sonia Jouneau, Cécile Juricic, Morgane Pannetier.

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