Survivant d'un glioblastome depuis 20 ans David Fitting partage son témoignage d'optimisme, de force et de résilience qui l'a amené a être une source d'espoir et d'encouragement pour de nombreuses personnes.


Soyez votre propre défenseur. Si un chirurgien ou un médecin vous dit quelque chose avec lequel vous n'êtes pas d'accord, vous trouverez forcément un praticien prêt à vous aider. Ne vous laissez pas abattre et n'acceptez pas tout ce qu'on vous dit.

En rémission depuis près de trois ans et bientôt 20 ans de survie, j'ai énormément de raisons d'être reconnaissant. Avoir la chance de toucher et d'inspirer autant de personnes est l'un des aspects les plus significatifs de ma vie. Il est m'est impossible de décrire à quel point le sentiment de redonner espoir aux autres à un moment où ils se croyaient perdus est gratifiant. Le cancer m'a forcé à devenir résilient et fort à l'âge de 10 ans. Sans le savoir à l'époque, mon parcours avec un cancer du cerveau pédiatrique a façonné toute ma vision de la vie et ma façon de gérer l'adversité. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas de mauvais jours, ni même de mauvaises semaines par moments. Mais je crois profondément que lutter contre un diagnostic de cancer du cerveau pendant ces 20 dernières années m'a permis de survivre, alors je ne m'attarde pas trop sur ces moments. Je me réfugie dans le bonheur, l'humour et l'amour. Mon monde n’a jamais tourné autour de la peur du cancer, mais plutôt autour de la gratitude que je ressens de pouvoir vivre la vie que j’ai vécue, même si c’est du « temps en sursis » aux yeux de certains de mes anciens médecins.


Mon optimisme et ma vision positive de la vie ne viennent pas du fait que je fais abstraction de toute négativité et que je prétends que le monde est un monde de bisounours, même si ce serait incroyable. Mon attitude vient plutôt de la certitude que quoi qu'il m'arrive, que ce soit un cancer ou une autre adversité, je serai une version plus forte et meilleure de moi-même à l'issue de l'épreuve.


Chaque revers, chaque larme et chaque douleur physique et émotionnelle que j'ai ressentis n'étaient qu'une couche supplémentaire de ténacité, de courage et de détermination que je pourrais utiliser pour relever d'autres défis. La légèreté et l'optimisme ont toujours été mes phares dans les moments de douleur et d'incertitude. Le meilleur conseil que je puisse donner à quiconque qui lutte contre un cancer du cerveau ou fais face à toute l'adversité est d'apprendre à rire dans le noir et à sourire là où ça fait mal. Le courage se trouve là où on s'y attend le moins, et au moment où on en a le plus besoin. 

En effet, je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. Romains 7:19


tel un homme pense dans son coeur tel il est. Proverbe 23:6 


Un coeur intelligent cherche la connaissance tandis que la bouche des hommes stupides se nourrit de folie. Proverbe 15:14