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Or


« Au cinéma, je n’aime pas voir les gens se lever tant que le générique de fin n’est pas terminé. Non seulement ce n’est pas respectueux pour les personnes qui ont travaillé sur le film, mais en plus, j’ai toujours l’impression que ne pas lire le générique me ferait passer à côté d’une information indispensable, si infime soit-elle. Alors je guette, calée dans mon fauteuil et jusqu’à la dernière seconde, le moindre remerciement, le moindre nom. Je fais pareil à vélo, sur mes routes de montagne. Je prends le temps, assise sur ma selle, pédalant à allure régulière, de lire les inscriptions peintes en blanc sur le bitume, ces grandes lettres capitales étalées au pinceau ou graffées par les supporters lors des exploits de l’été. »
Une histoire façon polar contée par la comédienne, danseuse et chorégraphe Marine Colard, fondatrice de la compagnie "Petite Foule Production".
Durée d'écoute : 12 minutes et 47 secondes
By Jean-Baptiste Verrier« Au cinéma, je n’aime pas voir les gens se lever tant que le générique de fin n’est pas terminé. Non seulement ce n’est pas respectueux pour les personnes qui ont travaillé sur le film, mais en plus, j’ai toujours l’impression que ne pas lire le générique me ferait passer à côté d’une information indispensable, si infime soit-elle. Alors je guette, calée dans mon fauteuil et jusqu’à la dernière seconde, le moindre remerciement, le moindre nom. Je fais pareil à vélo, sur mes routes de montagne. Je prends le temps, assise sur ma selle, pédalant à allure régulière, de lire les inscriptions peintes en blanc sur le bitume, ces grandes lettres capitales étalées au pinceau ou graffées par les supporters lors des exploits de l’été. »
Une histoire façon polar contée par la comédienne, danseuse et chorégraphe Marine Colard, fondatrice de la compagnie "Petite Foule Production".
Durée d'écoute : 12 minutes et 47 secondes