PODCAST INFORISQUE

La prévention des risques sur un chantier ou sur un site de production inclut le risque pénal qui est réel et ne doit pas être négligé par les intervenants et leur direction.

Notre invité :

Anne-Sophie Lilti est avocate au Barreau de Paris et intervient dans le domaine des risques industriels depuis plus de 10 ans. Elle conseille et accompagne des industriels et des compagnies d’assurance tant devant les tribunaux, en cas de conflits, qu’en conseil, et notamment sur les aspects de sécurité de chantier et de prévention des risques juridiques liés à une activité industrielle ou réglementaire, dans le secteur privé ou public.

Anne-Sophie organise des formations sur le sujet de la prévention des risques juridiques et participe aux travaux de la commission de management des risques de l’AFNOR.

Le travail de nuit, posté ou à horaires décalés, entraîne des conséquences importantes sur la vigilance et la santé des travailleurs. Avec un salarié sur trois en France adoptant des horaires atypiques, les entreprises doivent désormais élaborer des stratégies de prévention efficaces pour aider leurs travailleurs à s'adapter à ces rythmes de travail non physiologiques.

Notre invité :

Dr. Charles de la Personne

Docteur en pharmacie et spécialiste du sommeil (DIU Le sommeil et ses pathologies)

Directeur de l'organisme de Conseil et Formations MySommeil Expert du management des organisations en travail décalé, de nuit et posté.

Pour ce épisode, nous avons le plaisir d'accueillir Thomas Grzybowski (Business Development Manager chez Mips) et Valérie Muller (Product Groupe Manager chez UVEX HECKEL) pour nous parler du risque de commotion cérébrale au travail.

Les accidents peuvent exercer des forces considérables sur la tête. Bien que les casques aient été développés et testés pour résister à certaines de ces forces, leur efficacité est principalement axée sur la protection contre les chocs verticaux.

Nos invités :

Valérie Muller - Product Groupe Manager uvex - UVEX HECKEL

UVEX HECKEL est la filiale française du groupe uvex qui développe, fabrique et distribue des équipements de protection individuelle (EPI) de la tête aux pieds. Dans une volonté de fournir la meilleure protection possible de la tête aux pieds, le groupe uvex équipe ses produits de systèmes innovants, comme la technologie Mips® présente désormais dans 4 modèles de casques de chantier et/ou les travaux en hauteur.

Thomas Grzybowski - Business Development Manager DACH Safety Division - Mips

Mips est l'abréviation de Multi-Directional Impact Protection System.  La société suédoise Mips AB est spécialisée depuis plus de vingt ans dans la sécurité des casques et a mis au point des solutions brevetées destinées à renforcer la sécurité des casques dans de nombreux accidents.

“Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement”

“Bien comprendre pour bien agir”

Notre invité :

Vincent Baud : Après avoir été ouvrier, chef d’équipe, directeur d’usine, correspondant national des enseignes sur leurs politiques "Santé au travail" pour les CARSAT, et professeur de management à Aix Marseille Université, Vincent a créé son cabinet MASTER, reconnu socialement innovant en santé et qualité de vie au travail. Il défend une vision globale de la santé des salariés sur le terrain et à travers des tribunes et articles, il a souhaité s’engager plus encore pour la porter au plus grand nombre en publiant ce livre “La QVT, en finir avec les conneries”.

Dans cet épisode d' Inforisque, nous recevons Grégory Kapuscinski, manager chez Fullmark, entreprise leader dans le développement de culture sécurité des entreprises.

“C’est bien beau tout ça, mais concrètement: comment on fait ?”

Depuis la sortie du livre “La QVT – En finir avec les conneries” en Septembre 2022, et la chaîne incroyable d’événements qui ont suivis, dont:

la série de 15 webinaires de plus en plus suivis qu’elle a initiée avec notre média inforisque,

la reprise dans le guide “Entreprises mondiales et bien-être au travail” soutenu par l’OIT des modélisations et concepts proposés dans le livre

la pétition pour intégrer l’écoute des travailleurs comme premier principe général de prévention à l’Article L4121-2 du Code du Travail qui a donné lieu au récent dépôt d’une proposition de loi en ce sens,

le lancement d’un “Tour de France de la QVT” qui a réuni à date plus de 1 200 personnes autour de 20 étapes partout en France,

C’est LA question qui a été la plus posée à Vincent Baud à l’issue de tous ces échanges : comment, concrètement, intégrer cette approche globale de la santé physique et mentale dans chaque entreprise ou organisation, pour permettre aux travailleurs de mieux faire et mieux vivre leur travail ?

Car aujourd’hui, force est de constater qu’il n’existe AUCUN label, AUCUNE norme qui permette d’apporter cette réponse.

C’est la raison pour laquelle il a proposé à des acteurs reconnus de la prévention de le rejoindre dans la fondation qu’il a créée spécialement à cet effet pour définir un référentiel nouveau de management de la Santé & Qualité de Vie au Travail qui s’articulerait autout cet objectif, pour être proposé à toute entreprise ou organisation, de toute taille et tous secteurs d’activités partantes pour l’expérimenter et en communiquer les résultats. L’objectif de ce projet de recherche est de démontrer la valeur ajoutée d’une démarche centrée autour de l’écoute des travailleurs, la transparence et le dialogue social sur la performance globale car socialement responsable des entités qui l’adopteraient. Son nom ? Le Projet4121 😉

Vous êtes intéressés pour un savoir plus, en AVANT PREMIERE du lancement de ce projet UNIQUE en France ? QUI compose cette fondation ? QUE propose cette démarche concrètement ? COMMENT y adhérer ? Alors.... Ce webinaire est fait pour vous !

Notre invité : Vincent Baud : Après avoir été ouvrier, chef d’équipe, directeur d’usine, correspondant national des enseignes sur leurs politiques "Santé au travail" pour les CARSAT, et professeur de management à Aix Marseille Université, Vincent a créé son cabinet MASTER, reconnu socialement innovant en santé et qualité de vie au travail. Il défend une vision globale de la santé des salariés sur le terrain et à travers des tribunes et articles, il a souhaité s’engager plus encore pour la porter au plus grand nombre en publiant ce livre “La QVT, en finir avec les conneries”.

Lors de ce épisode, nous vous présentons une nouvelle façon de sensibiliser aux bons gestes en situation de manutention, tout en favorisant la cohésion d’équipe : un escape game immersif qui aborde les grands principes ergonomiques afin de prévenir les TMS (troubles musculo-squelettiques) !

Les taux de fréquence des accidents du travail (AT) sont aujourd’hui le baromètre ultime de la performance des démarches sécurité en entreprise. Ils se positionnent en objectifs de résultats, portés par les politiques “zéro accidents”, où les entités, voire leurs managers, sont parfois objectivés sur leur évolution. Ils orientent les politiques nationales de prévention, et sont devenus à ce point représentatifs des cultures sécurité que ce sont sur eux que se concentrent l’essentiel des engagements et indicateurs de mesures RSE des entreprises au chapitre des relations et conditions de travail.

Cependant, la question qui les concerne est double :

• Sont-ils représentatifs de la sinistralité AT qu’ils visent à traduire ?

C’est ce que nous vous proposons de débattre ensemble dans ce nouvel épisode d' Inforisque

Notre invité :

Vincent Baud, fondateur du cabinet MASTER, reconnu socialement innovant en santé et qualité de vie au travail.

Vincent Baud a écrit ce livre remarquable et remarqué “La QVT en finir avec les conneries” qui nous sert de fil rouge dans nos échanges.

Lorsque l’on fait usage de jeux au travail, que vise-t-on ? Jusqu’où peut-on aller dans une telle démarche ? Est-ce que cela fonctionne ? Quelles questions éthiques peut-on se poser lorsque l’on emploi du jeu en entreprise ?

Lors de ce épisode, nous aborderons ces différentes questions avec Julian Alvarez, enseignant chercheur en Sciences de l’information et de la communication et spécialisé en ludopédagogie.

Concernant notre invité :

JULIAN ALVAREZ est professeur-chercheur associé aux laboratoires GERiiCO & CRIStAL à l’université de Lille. Il enseigne à l’INSPE Lille Nord-de- France où il est responsable pédagogique du diplôme universitaire Apprendre par le Jeu - Concevoir un dispositif gamifié.

En parallèle, il est responsable de la R&D en ludopédagogie au sein de la société Immersive Factory (Paris) et président de l’association Ludoscience.

Julian Alvarez conduit ses travaux de recherche en sciences de l’information et de la communication. Il est spécialisé dans le Serious Game et la Gamification dédiée à l’éducation, la santé, le domaine HSE et la communication.

Actuellement, ses travaux portent sur l’évaluation d’activités ludopédagogiques et le détournement de jeux vidéo à des fins de médiation.

Depuis 1996, Julian Alvarez a été impliqué dans plus de 150 réalisations de serious games ou casual games pour le compte d’acteurs privés (TF1, Dupuis, Milan, Bayard...) ou publics (CNRS, université de Toulouse, Cité de l’Espace...).

Pour ce nouvel épisode nous recevons Vincent Baud, créateur du cabinet Master et auteur du livre "La QVT, en finir avec les conneries.

Le concept de “vigilance partagée” a pris une place de choix dans les orientations que beaucoup d’entreprises souhaitent donner à leur politique de prévention. Il vise à rendre chaque membre d’une organisation attentif à la façon dont ses collègues respectent, ou non, les consignes de sécurité qui doivent l’être. En cela, il cherche à faire de chaque salarié une “vigie” de l’article L4122-1 du Code du Travail demandant à chaque travailleur de prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilités, de sa santé et de sa sécurité ainsi que de celles des autres personnes concernées par ses actes ou ses omissions au travail, selon les instructions qui lui sont données. L’idée est de “mailler le terrain” de l’exécution du travail, et donc de la maîtrise des comportements, par autant de sentinelles attentives au respect des consignes de sécurité que de travailleurs.

Quel préventeur pourrait ne pas souhaiter (rêver de) cela ?

Cependant, ce concept pose les questions suivantes: cette demande de vigilance attendue des travailleurs fait-elle encore sens quand l’organisation du travail n’est pas mise avec le même degré d’exigence en “vigilance” de ses effets sur la santé des travailleurs ? La prégnance de cette injonction “au moment du travail” n’est-elle pas révélatrice de la défaillance à agir en amont, sur les déterminants de l’activité qui conditionnent leur comportement final ? Et enfin, cette vigilance partagée fait-elle encore sens si elle ne prend pas dans son champ la santé physique ET mentale des travailleurs ?

C’est ce que nous vous proposons de débattre ensemble dans ce prochain webinaire Inforisque.