En l'espace d'une trentaine d'années, notre manière d'éclairer l'île a complètement changé : la pollution lumineuse a triplé sur le territoire. On éclaire plus fort, plus longtemps, parfois pour rien et ça laisse des traces, sur la nature comme sur nous. Les premiers à en payer le prix, ce sont nos oiseaux marins. Chaque année, des centaines de jeunes pétrels de Barau, attirés par les lampadaires au lieu du reflet de la lune sur l'océan, s'écrasent au sol et c'est pas tout ! Cet éclairage perturbe aussi les tortues marines, les chauves-souris, les insectes nocturnes, notre sommeil, notre santé. Et tout cet éclairage a un coût : pour certaines communes, l'éclairage public représente jusqu'à 45 % de la facture énergétique. Ce mercredi on va se demander jusqu'où va vraiment la pollution lumineuse à La Réunion, comment trouver l'équilibre entre sécurité confort économies et respect du vivant. Nos invité.e.s : Christian Léger de la SEOR, Anthony Dofal, chargé de construction et pilotage de la plateforme d'acquisition de connaissances des Environnements Nocturnes au parc national de La Réunion, Laetitia Aubry, responsable du Service Pédagogie et Sensibilisation des Publics au parc national.

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