Les déchets des activités humaines n’impactent pas seulement notre planète, ils polluent aussi l’espace. 

Ce sont les déchets spatiaux et les activités spatiales croissantes en sont les principales responsables.  

Le problème des déchets dans l’espace a longtemps été ignoré par le secteur spatial mais il menace aujourd’hui son fonctionnement et par conséquent, celui des activités terrestres qui en dépendent comme la communication, la météorologie, la défense, l’aviation et même l’agriculture. 

Pourquoi les déchets spatiaux posent-ils problème et faut-il vraiment s’en préoccuper? 

Dans cette série dédiée à la crise des déchets spatiaux, nous avons invité des acteurs qui s’occupent de la question au sein des organisations spatiales pour comprendre les raisons derrière ce problème, l’étendu et les défis de la crise ainsi que les solutions existantes et futures.

Dans le 1e épisode, nous avons compris en détail la nature de cette crise.  Dans ce 2e épisode, nos invités, Quentin Verspieren, (Agence Spatiale Européenne) et Romain Buchs (ClearSpace) nous parlerons des solutions existantes et futures (ainsi que de leurs limites), permettant de traiter le problème des déchets spatiaux et de rendre les activités spatiales plus vertueuses.

Les déchets des activités humaines n’impactent pas seulement notre planète, ils polluent aussi l’espace. 

Ce sont les déchets spatiaux et les activités spatiales croissantes en sont les principales responsables.  

Le problème des déchets dans l’espace a longtemps été ignoré par le secteur spatial mais il menace aujourd’hui son fonctionnement et par conséquent, celui des activités terrestres qui en dépendent comme la communication, la météorologie, la défense, l’aviation et même l’agriculture. 

Pourquoi les déchets spatiaux posent-ils problème et faut-il vraiment s’en préoccuper? 

Dans cette série dédiée à la crise des déchets spatiaux, nous avons invité des acteurs qui s’occupent de la question au sein des organisations spatiales pour comprendre les raisons derrière ce problème, l’étendu et les défis de la crise ainsi que les solutions existantes et futures.

Dans ce premier épisode, notre invité, Quentin Verspieren, coordinateur du programme de sécurité spatiale à l’agence spatiale européenne, nous expliquera en détail la nature de cette crise. 

40% des déchets ménagers sont issus des emballages de produits quotidien.  En 2022, les français en ont jeté 5.5 million de tonnes selon CITEO. 

Ces déchets sont constitues de matériaux variés comme le papier, le verre, le métal, le plastique ou une combinaison de ces matériaux. On insiste sur le recyclage des emballages mais le taux de recyclage de ces déchets reste insuffisant. Le recyclage des emballages est parfois techniquement impossible et non rentable. 

Pour créer une économie véritablement circulaire, ce qu’il faudrait remettre en cause, c’est la jetabilité-même des emballages. 

En France, la loi AGEC fixe des objectifs ambitieux sur la réduction des déchet d’emballages, notamment la fin de la mise-sur-le-marché d'emballages en plastique à usage unique d'ici 2040. Mais comment est-ce que ces objectifs seront réellement atteints?

C’est le sujet de cet épisode de Poubelle.

Pour réduire la quantité de déchets d’emballage, il existe 2 stratégies : La première est la suppression complète d’emballage lorsque possible, par exemple la vente de produits en vrac; la deuxième est l’adoption des solutions d’emballage réemployables, comme la consigne ou des produits rechargeables.

Cependant, aujourd’hui, ni l’appareil industriel et commercial ni les modes de distribution et de consommation ne sont adaptés à ces modèles. Mais l’urgence écologique et les obligations légales forcent les acteurs économiques à changer de cap.

Pour comprendre en détail les enjeux et les défis que cette transformation rencontre, nous avons invité Celia Rennesson, fondatrice de l’association Réseau Vrac et Réemploi et Juliette Poirret, co-fondatrice de La Tournée, un supermarché en ligne fonctionnant selon le modèle de la consigne d’emballage.

À partir du 1er janvier 2024 les français devront adopter un nouveau geste de tri car le tri à la source des biodéchets dans le but de sa valorisation sera généralisé et concernera tous les particuliers et les professionnels. 

Les biodéchets sont la part organique de nos ordures, composée de reste alimentaire et de déchets verts, qui serait naturellement dégradable et compostable. 30% du contenu de la poubelle des français est composé de biodéchet dont on produit 28,4 Millions de tonnes chaque année.

Dans la nature, ces déchets rentrent dans le cycle des matières et contribuent à la santé des sols et des écosystèmes. Les humains ont pendant longtemps utilisé ces déchets comme fertilisant dans l’agriculture, notamment sous forme de composte. Mais à partir du 20e siècle, l’urbanisation a éloigné cette matière précieuse des terres agricoles là où elle étaient utiles. Le développement de la chimie et l’industrialisation de l’agriculture ont remplacé le composte naturel par des alternatives synthétiques, souvent issues des hydrocarbures fossiles. Ces alternatives, ont des effets catastrophiques sur l’environnement et sur la santé du vivant. Les biodéchets sont progressivement devenus des simples déchets puants, dont il fallait se débarrasser. 

Mais désormais tout cela devrait changer.

Dans cet épisode, nous allons comprendre:

Les invités de cet épisode:

Un phénomène banal de la vie quotidienne, le déchet symbolise de nombreuses crises et dilemmes de nos sociétés consuméristes comme les inégalités de richesses, la surconsommation, le gaspillage en temps d’abondance, les pénuries de ressources, les pollutions environnementales, parfois irréversible et enfin, le réchauffement climatique.

Comment peut-on arrêter la culture du déchet?

Notre invitée, Jeanne Guien, est docteure en philosophie, chercheuse, activiste et l’autrice du livre « Le consumérisme à travers ses objets » paru chez Editions Divergences. 

Elle a étudié l’histoire de certains objets emblématiques - et problématiques - qui racontent l’ascension du consumérisme et plus particulièrement, le développement de l’obsolescence programmée et de l’économie du jetable.