Que retenir de ces attentats, 20 ans plus tard? Le retour spectaculaire des talibans au pouvoir en Afghanistan, à la suite du retrait américain, démontre que les Américains ont échoué à bâtir une démocratie par les armes. Anne-Marie Dussault et Marc Laurendeau se demandent comment les États-Unis auraient pu agir différemment.

Les États-Unis et le Canada, entre autres, adoptent plusieurs mesures de surveillance en réaction aux attentats. Ces lois donneront lieu à des dérapages, dont plusieurs atteintes aux libertés fondamentales, et même des cas de torture, en contravention aux lois internationales. Deux citoyens canadiens en paient notamment le prix : Maher Arar et Omar Khadr.

Comment le gouvernement américain doit-il réagir à de tels attentats, surtout quand il n’a pas su les voir venir et qu’il n’y était pas préparé? L’administration de George W. Bush, soucieuse de galvaniser l’opinion publique, veut agir vite. Toutefois, en renversant le régime taliban en Afghanistan et en ouvrant un nouveau front en Irak, les États-Unis s’embourbent dans des conflits coûteux en argent et en vies humaines.

Les attentats auraient-ils pu être déjoués? Anne-Marie Dussault et Marc Laurendeau remontent aux années 1990 pour démontrer qu’effectivement, des signes laissaient présager une telle catastrophe sur le sol américain.

C’est un président peu expérimenté, George W. Bush, qui doit préparer la riposte aux attentats, et il est entouré d’une garde de faucons qui poursuit un autre objectif : déclarer la guerre à l’Irak. Pourquoi le gouvernement américain est-il si déterminé à être présent au Moyen-Orient? Par quels moyens arrivera-t-il à ses fins?

Pourquoi Al-Qaïda a-t-elle perpétré ces attentats? Qu’est-ce qui a poussé des hommes à une haine si forte qu’ils fomentent et commettent de telles attaques? Anne-Marie Dussault et Marc Laurendeau dressent le portrait des terroristes, du réseau Al-Qaïda et de son chef, Oussama ben Laden, et se penchent sur les motivations à frapper les États-Unis en plein cœur.

Le 11 septembre 2001, le World Trade Center et le Pentagone sont pris pour cible par Al-Qaïda. Ces attentats terroristes marquent notre entrée dans le 21e siècle. L’islamisme radical et l’impérialisme américain se livrent désormais une guerre. Anne-Marie Dussault et Marc Laurendeau font la chronologie des événements, minute par minute, de cette journée tragique à New York, à Washington et en Pennsylvanie, avec archives et témoignages.

« Pierre Laporte, c'est plus que la crise d'Octobre », affirme Jean Laporte. Le fils du ministre enlevé et assassiné par le FLQ en 1970 parle avec Anne-Marie Dussault du souvenir qu'il garde de son père. Il explique sa vision de la crise et la place qu'occupe maintenant Pierre Laporte dans l'histoire du Québec.

Marc Laurendeau s'entretient avec Jacques Cossette-Trudel. Cet ancien membre de la cellule Libération du FLQ revient sur son parcours, sur son rôle dans l'enlèvement du diplomate James Richard Cross et sur la fracture entre les felquistes et sa vision de la crise d'Octobre, 50 ans plus tard.

Pierre Laporte n'est, pour plusieurs, que le nom d'un pont, d'une rue, d'une victime. Anne-Marie Dussault et Marc Laurendeau explorent le parcours et l'héritage de l'homme politique et ancien journaliste. Ses objectifs politiques teintés de nationalisme se rapprochaient de ceux de ses ravisseurs. Les deux journalistes font aussi un retour sur l’après-crise et les commissions d’enquête qui ont suivi.