
Sign up to save your podcasts
Or


Depuis 2010, Ghislain Guinot dirige l'exploitation familiale de 280 hectares. Il y cultive six cultures, avec une rotation à huit ans : colza, blé, pois, blé, tournesol, blé, orge de printemps et escourgeon.
Il a décidé de réinstaurer du pois de printemps sur son exploitation car c’est une culture adaptée en zone intermédiaire mais également pour gérer au mieux la bactériose, maladie très présente en pois d'hiver. Pour Ghislain, l'autre avantage du pois de printemps est son potentiel variétal, même si cette culture est plus sensible à aphanomyces. Pour lutter contre cette sensibilité, l'importance de son insertion dans la rotation prend tout son sens.
Du point de vue économique, Ghislain s'y retrouve également : l'apport naturel d’azote du pois de printemps permet de réduire les coûts en intrants : 33 ha de pois permet d’économiser 16t de solution azotée pour le colza qui suit. Sa marge moyenne est de 300 euros/ha sur l’ensemble de la rotation.
Ghislain recommande donc fortement de penser à l'insertion d'un pois de printemps dans sa rotation. Malgré un rendement faible sur la culture, l’intégrer au sein du système de cultures permet de faire des économies en intrants, de mieux résister aux excès climatiques et d’améliorer la fertilité du sol. Avec des couverts de légumineuses en plus après le pois, il peut mener une agriculture de conservation qui permet de réduire le niveau d’insecticides et de rendre son blé plus résistant.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance. Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm
By Terres InoviaDepuis 2010, Ghislain Guinot dirige l'exploitation familiale de 280 hectares. Il y cultive six cultures, avec une rotation à huit ans : colza, blé, pois, blé, tournesol, blé, orge de printemps et escourgeon.
Il a décidé de réinstaurer du pois de printemps sur son exploitation car c’est une culture adaptée en zone intermédiaire mais également pour gérer au mieux la bactériose, maladie très présente en pois d'hiver. Pour Ghislain, l'autre avantage du pois de printemps est son potentiel variétal, même si cette culture est plus sensible à aphanomyces. Pour lutter contre cette sensibilité, l'importance de son insertion dans la rotation prend tout son sens.
Du point de vue économique, Ghislain s'y retrouve également : l'apport naturel d’azote du pois de printemps permet de réduire les coûts en intrants : 33 ha de pois permet d’économiser 16t de solution azotée pour le colza qui suit. Sa marge moyenne est de 300 euros/ha sur l’ensemble de la rotation.
Ghislain recommande donc fortement de penser à l'insertion d'un pois de printemps dans sa rotation. Malgré un rendement faible sur la culture, l’intégrer au sein du système de cultures permet de faire des économies en intrants, de mieux résister aux excès climatiques et d’améliorer la fertilité du sol. Avec des couverts de légumineuses en plus après le pois, il peut mener une agriculture de conservation qui permet de réduire le niveau d’insecticides et de rendre son blé plus résistant.
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre du programme Cap Protéines, financé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et France Relance. Pour en savoir plus sur Cap Protéines : https://www.terresinovia.fr/cap-proteines
Pour suivre l'actualité technique de vos oléagineux et protéagineux : https://urlz.fr/dMjm