C’est l’histoire d’un couple qui a décidé d’avoir un enfant. Mais la nature en a décidé autrement. La médecine vient alors à leur rescousse, leur ouvrant un monde scientifique nouveau, à la pointe du progrès et dans lequel il est possible de tout voir, ou presque. Mais comment remettre du mystère dans ces parcours ultra-médicalisés ? Comment se reconstruire un imaginaire à mi-chemin entre la science et ses rêves les plus intimes ? En mélangeant histoire personnelle et rencontre de patients en cours de traitement, La vie rêvée des embryons questionne sur la visualisation excessive de l’acte de reproduction dans le parcours de PMA.

 

 

Récréation Sonore rend hommage à Élodie Lélu, cinéaste, autrice de fiction et de documentaires, audiovisuels et sonores, disparue à l’âge de 42 ans. A écouter sur Radio Campus Paris ici. / Réalisation: Élodie Lélu / Montage: Élodie Lélu Matthias Morard / Production: Cineke / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Des personnes se rassemblent pour marcher, je les rejoins.

Nous ne sommes pas sur les sentiers de Saint-Jacques-de-Compostelle, ni dans les Alpes, ni sur une île au Japon, mais entre la ville et la nature à Bruxelles. Pendant quelques heures, entre parcours guidé et errance, le temps du quotidien est déconnecté, l’attention se déplace, des évènements peuvent alors survenir.

Parfois, la marche s’interrompt. Je rencontre Moussa pour qui ce fut le cas. Pour lui chaque marche amorcée devient une étape essentielle dans son chemin tant intérieur qu’extérieur. Il partage le tracé de ses expériences, difficultés mais aussi les célébrations du corps, pas à pas.

Dans ce documentaire se font entendre un entrelacs de voix de marcheur·euses, de traces de paysages traversés, de pensées et de sensations qui se déplient.

Reprendre pied explore ce que la marche crée en nous dans notre environnement quotidien, ce qu’elle vient transformer par le redéploiement du corps. Comment ce mouvement, en apparence si simple, peut-il déclencher à nouveau le mouvement dans nos vies ? Comment la marche nous aide-t-elle à trouver un endroit où l’on se sent à sa place ? / Réalisation: Camille Valençon / Mixage: Jeanne Debarsy / Montage: Christophe Rault / Prise de son: Camille Valençon / Composition musicale: Anne Lepère / Production: BabelFish / Avec le soutien de ACSR - FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

Trois portraits de femmes avec chien. Trois portraits de chiens avec femme. Moments de vie entre humain et animal, au centre de dressage, à la maison et au jardin public. / Réalisation: Savina Segrais / Mixage: Irvic D’Olivier / Montage: Savina Segrais / Prise de son: Savina Segrais / Production: ACSR

À quoi ça rime de devenir amies quand on a 90 ans ? En maison de repos, forcées de se côtoyer, elles se sont découvertes et ont formées entre-elles une solidarité nouvelle. Solidaires du temps qui passe, du corps qui lâche ou d’une mémoire qui flanche, elles deviennent complices, inséparables, voire indestructibles.

  / Réalisation: Louise Jonard / Production: Comme un Lundi

Portrait d’un homme façonné depuis l’enfance par l’art colombophile : y entendre l’œil et les gestes tournés vers le paysage, une culture commune.

 

C’est un homme discret, peu connu du village. Il ne cherche guère la lumière : son affaire à lui, c’est les pigeons. Comment on les soigne, comment on les nourrit, comment ils volent pour offrir en retour ce plaisir du regard, entendre leurs ailes claquer au vent. La vitalité. L’important, c’est la vitalité. De la vie de cet homme, on entrevoit plus largement les voisins qui continuent à vivre, les autres colombophiles avec qui partager une même passion, la possibilité de regarder jusqu’au pont et la rivière tout au fond, invisible, inaudible mais encore de ce monde. Voir loin. Et c’est ainsi depuis l’enfance. Peut-être qu’avec les années, le village n’est plus vraiment un village, la colombophilie un manteau qui ne tient plus si chaud, l’avenir un mot devenu illisible. Certaines cartes se brouillent mais le territoire, lui, demeure : il faut absolument éviter de reculer.

Reprenons : c’est un homme et le ciel. C’est quelqu’un de commun dans un monde commun. / Réalisation: Emmanuel Massart / Mixage: Jeanne Debarsy / Montage: Matthieu Virot / Prise de son: Matthieu Virot / Montage: Emmanuel Massart / Production: ACSR / Avec le soutien de FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles -

"Ca ressemble à des petites montagnes avec des bouleaux, des mûres sauvages, des abeilles... Un écrin de nature où respirer, où se promener. Sous terre : des galeries, du charbon, la sueur des mineurs.”

Entre passé et présent les habitants de Saint-Nicolas, adossés au terril, le racontent.

  / Réalisation: Jeanne Debarsy / Production: L’asbl Façons de Voir Les Ateliers d’Art Contemporain asbl / Avec le soutien de La commune de Saint-Nicolas - Le collectif Paracommand'art avec Werner Moron. -

L’histoire se déroule à Buenos Aires, en Argentine, à l’automne de l’année 2020.

Guadalupe, jeune danseuse en formation tombe enceinte. Elle doit se décider vite : garder le bébé et compromettre ses rêves, ou prendre le risque d'avorter dans un pays où l’avortement est illégal. Dans le même temps, le pays se déchire sur la question de la légalisation du droit à l’avortement. / Réalisation: Manon Kleynjans / Prise de son: Irvic D’Olivier / Production: Brolmakers / Avec le soutien de Brouillon d’un rêve - Fonds Gulliver - La bourse au long cours de la SCAM -

Embarquez dans le wagon à destination de Bruxelles avec l’Atelier de création sonore radiophonique (acsr). Vous êtes invité·es à découvrir différentes facettes de la capitale belge, au croisement de créations sonores de divers·es auteurices. Des regards uniques nous racontent cette ville, toujours en travaux et en transformation, où les habitant·es n’ont pas toujours leur mot à dire mais entretiennent une solidarité et une poésie fortes, parfois même mystiques.

Déambulation au marché au Jeu de Balle, en périphérie, balade à vélo avec les renards, tour dans les bains et les douches parfois publiques, retour à l’école, écoute au centre d’arrivée du Petit Château et à l’IPPJ (Institutions publiques de protection de la jeunesse) de Saint-Servais. A travers les bâtiments de béton froid bruxellois, qui tiennent malgré tout encore debout, on peut aussi trouver des cassettes abandonnées, mais jamais oubliées. Et surtout, on y entend des voix qui définissent ce territoire et habitent ces espaces, ou qui les ont habités un jour ou une nuit, et qui réchauffent nos cœurs. Celles des promoteurs et celles qui leurs résistent, celles qui sont enfermées mais qui portent hors des murs grâce au son et à la radio, celles qui errent mais trouvent des refuges, celles des oiseaux.

Tendez l’oreille à ces archives sonores précieuses, aux voix qui résonnent et façonnent la ville bruxelloise, aux traces sonores qui donnent à entendre des instantanés et qui racontent des histoires plurielles. Cette proposition d’écoute ne se veut pas que contemplative, mais aussi critique et poétique. Un portrait de pays composé de récits qui nous redonnent de la puissance, nous font sourire et nous donnent matière à repenser notre monde de demain avec du soin. Un voyage sonore pour découvrir une vie acoustique de Bruxelles et ses sons qui rythment les vies de cette capitale. Une ode à la ville et aux personnes qui la créent et qui l’habitent.

 

Une programmation à plusieurs oreilles, par Emma Pajević, Chloé Payen, Corinne Ricuort, Camille Valençon, Delphine Wil / Mixage: Eric Morel / Montage: Emma Pajević Camille Valençon

Durant plusieurs mois des ateliers ont été menés au sein de la structure Eqla (association belge qui agit au quotidien avec et pour les personnes aveugles et malvoyantes).

Les participantes ont pris en mains des enregistreurs et nous donnent à entendre un extrait de leur quotidien, de leurs réflexions et de leurs perceptions. / Série : Les magiciennes de la perception / Production: Cinédit / Avec le soutien de Cinédit - Cocof - service cohésion social - Eqla -