Que tombe le Tsar!

La diaspora issue de l’empire russe installée en Suisse entre 1860 et 1917 a tissé des liens parfois très étroits avec la population locale. Un fait historique à mille coudées des clichés qui voudraient que les révolutionnaires implantés à Genève ou à Zurich aient vécu en parfaite autarcie. C’est ce que cet épisode questionne à travers deux trajectoires distinctes. La première, celle du couple Charapova-Birioukoff dont la demeure à Onex (baptisée « la Maison russe ») fut fréquentée au début du XXe siècle par tous les idéalistes basés dans la région genevoise. La seconde, celle de Vladimir Sokoline, personnage romanesque, né à Genève, devenu diplomate soviétique, puis mort apatride au bord du Léman. 

Avec la participation de Korine Amacher et Tatiana Birioukoff-Berrada.

Cette série documentaire podcast a bénéficié du précieux soutien de la Loterie Romande, du Fonds mécénat SIG, de la Ville de Genève et de la Commune de Carouge, de la Maison de l’histoire-UNIGE et de l’Unité de russe de l’UNIGE

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La révolution de 1905 a échoué en Russie. En Suisse, certains activistes, dont des femmes, préfèrent le terrorisme aux théories marxistes afin qu’advienne le «Grand soir». 
À la veille de la Première Guerre mondiale, l’activité révolutionnaire se réorganise dans les régions alémaniques. En février 1917, le tsar Nicolas II tombe enfin. Une nouvelle qui, à Zurich ou à Berne, prend de cours Lénine et de nombreux autres révolutionnaires russes, parmi lesquels des militantes situées à l’avant-garde des combats pour l’émancipation des femmes. 

Avec la participation de François Allisson, Korine Amacher, Éric Aunoble, Alain Campiotti, Jean-François Fayet.

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Fin du XIXe siècle: alors que la rue de Carouge à Genève prend des airs de «petite Russie», les révolutionnaires russes Guéorgui Plekhanov et Véra Zassoulitch créent, avec d’autres, le groupe marxiste Libération du Travail. Début du XXe siècle: un certain Lénine s’installe en ville. Peu après, une bataille idéologique éclate entre mencheviks et bolcheviks, alors que dans l’Empire russe une première révolution a lieu, que bien peu de révolutionnaires installés en Suisse pressentaient: celle de 1905. 

Avec la participation de François Allisson, Korine Amacher, Éric Aunoble, Jean-François Fayet.

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En 1867, Zurich est la première université en Europe à ouvrir ses portes aux femmes, bientôt suivie par Genève et Berne en 1872. De nombreuses jeunes femmes issues de l’Empire russe viennent y étudier les sciences, la médecine en particulier. Certaines, animées par un idéal politique, à l’image de Véra Figner ou de Sophia Bardina, sont déterminées à retourner ensuite en Russie servir le peuple et la révolution. 

Avec la participation de Korine Amacher, Sarah Scholl, Natalia Tikhonov Sigrist, Danièle Tosato-Rigo.

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Au milieu du XIXe siècle, les premiers révolutionnaires issus de l’Empire russe s’installent en Suisse. Parmi eux, Alexandre Herzen, souvent appelé le «père du socialisme russe», est bientôt rejoint à Genève par Mikhaïl Bakounine, théoricien phare de l’anarchisme. Sur fond de tensions entre différentes sensibilités politiques, les rangs des révolutionnaires russes en Suisse ne cessent de s’élargir, et de se radicaliser. 

Avec la participation de Korine Amacher, Éric Aunoble, Marianne Enckell, Nicolas Schaetti, Danièle Tosato-Rigo.

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