Raison d'Etat
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Une simple phrase. C'est tout ce qu'il a fallu pour que l'Asie retienne son souffle. Lorsque la nouvelle Première ministre japonaise qualifie une attaque contre Taïwan de « menace existentielle », le monde crie à la gaffe diplomatique. Tous, sauf un. Léo Dubois, jeune journaliste français à Tokyo, sent que derrière ce prétendu dérapage se cache une vérité bien plus trouble. Plongez au cœur d'un thriller géopolitique où chaque révélation est une manipulation et chaque allié un traître potentiel. De la salle de presse survoltée du Kantei aux bars enfumés de Shinjuku, Léo s'enfonce dans une conspiration qui le dépasse, une partie d'échecs à l'échelle internationale où sa quête de vérité pourrait bien être l'arme qui déclenchera la guerre. Jusqu'où peut-on aller au nom de la raison d'État ? Et si le plus grand scoop de sa vie n'était que la première pièce d'un piège diabolique ?
Un jeune journaliste français à Tokyo, enquêtant sur la déclaration explosive de la nouvelle Première ministre japonaise sur Taïwan, découvre que ce qui est présenté comme une gaffe diplomatique cache en réalité une conspiration internationale visant à redéfinir les alliances en Asie face à la Chine.
La prise de parole de la Première ministre japonaise est-elle une simple erreur de communication ou le signal délibéré d'une opération secrète qui pourrait mener la région au bord de la guerre ?
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La Chine s’en prend à la nouvelle première ministre japonaise, « sorcière diabolique »
La Chine s’en prend à la nouvelle première ministre japonaise, « sorcière diabolique »
durée : 00:03:35 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu’une attaque chinoise contre Taiwan serait une « menace existentielle » pour Tokyo, la première ministre japonaise Sanae Takaichi fait l’objet d’une violence campagne hostile en Chine. La question de Taiwan reste explosive, surtout avec les ambiguïtés de Donald Trump.
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La Chine s’en prend à la nouvelle première ministre japonaise, « sorcière diabolique »
La Chine s’en prend à la nouvelle première ministre japonaise, « sorcière diabolique »
durée : 00:03:35 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Pour avoir dit qu’une attaque chinoise contre Taiwan serait une « menace existentielle » pour Tokyo, la première ministre japonaise Sanae Takaichi fait l’objet d’une violence campagne hostile en Chine. La question de Taiwan reste explosive, surtout avec les ambiguïtés de Donald Trump.
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Géopolitique. Le 6h9h. Listen anywhere. Huawei. Le seul à se tenir. Sur France Inter. Bonjour Pierre Aski. Bonjour. Pierre, ce matin, vous nous parlez des tensions entre la Chine et le Japon. Il ne faut jamais très longtemps pour que les différents entre la Chine et le Japon prennent le chemin de l'escalade avec insulte et tensions politiques. Un consul chinois parle de couper le cou de la Première ministre japonaise, tandis qu'un éditorialiste chinois la traite de sorcière diabolique. Le ministère chinois des Affaires étrangères se montre à peine plus diplomatique. C'est une déclaration vendredi dernier au parlement de la nouvelle chef du gouvernement Nipon, Sanae Tachi, une dame de fer assumée qui a rallumé de vieilles braises jamais éteintes. Elle a estimé qu'une invasion chinoise de Taïwan pourrait être considérée par le Japon comme une menace existentielle et appellerait une réponse militaire. Jamais un dirigeant nipon n'avait été aussi loin en évoquant une implication militaire japonaise. Pour Pékin qui considère le sort de Taïwan comme une affaire intérieure, cette déclaration constitue rien de moins qu'une ingérence dans les affaires chinoises. Chaque jour depuis le propos hérétique, Pékin hausse le ton contre son ancienne ennemie de la Seconde Guerre mondiale au risque d'attiser le nationalisme déjà bien. Alors, on vous entend un tout petit peu mal Pierre, il y a un tout petit problème de liaison mais pourquoi éclate aujourd'hui cette cette crise ? La question de Taïwan n'est pas nouvelle Marion, mais c'est le contexte qui l'est. Les dirigeants de l'île revendiquée par Pékin sont de plus en plus méfiants vis-à-vis du comportement de Donald Trump. Le président américain a supprimé des ventes d'armes à Taïwan, même s'il vient de donner son feu vert à un plus petit contrat et il est revenu à une ambiguïté stratégique sur la position américaine. Il redoute que Trump ne les lâche dans la ville globale avec Pékin. En haussant le ton de manière inédite, la nouvelle première ministre veut montrer à Pékin que les ambiguïtés américaines ne doivent pas être interprétées comme un feu vert à des pressions accrues sur Taïwan. Le Japon a colonisé l'ancienne Formose pendant plus d'un demi-siècle et a conservé de bonnes relations avec elle. À Taipei, il y a déjà plusieurs années des responsables m'avaient parlé d'une protection japonaise en cas de défaillance américaine. Pierre, les contacts, la vice-présidente on vous a perdu, on vous perd de plus en plus régulièrement. Jusqu'où jusqu'où elle peut elle peut aller cette crise sino-japonaise ? Alors à Tokyo, on cherche à calmer le jeu en rappelant l'inexpérience de la Première ministre qui n'a pris ses fonctions que le mois dernier. Il est clair pourtant que sa déclaration correspond à sa vision politique. Cette crise laissera des traces car elle intervient à un moment de recomposition des rapports de force dans le monde et singulièrement en Asie de l'Est. Le Japon est le seul à pouvoir contester dans cette zone les revendications hégémoniques chinoises en cas de faiblesse américaine. Si la question de Taïwan a été quelque peu occultée ces dernières années par les autres guerres, elle reste l'un des foyers de crise de la planète. L'option militaire n'est toutefois pas la seule pour Pékin pour parvenir à une réunification, mais les dirigeants chinois ne l'ont jamais exclue. Madame Tachi a peut-être dit ce qu'une première ministre japonaise ne devrait pas dire, a moins le mérite de rappeler à Pékin et au reste du monde le potentiel explosif de tout recours à la force à Taïwan. Merci Pierre Aski, c'était géopolitique.
La Chine s’en prend à la nouvelle première ministre japonaise, « sorcière diabolique »
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