
Sign up to save your podcasts
Or


Il n’y avait rien, dans les textes du Décalogue, de cette minutie et de ce formalisme odieux qu’avait dénoncé Jésus à maintes reprises, et qu’il dénonce dans l’Évangile.
Le Sabbat c’était avant tout un jour sacré, un jour saint, distinct des jours ordinaires. Il importait donc de s’y comporter différemment des autres jours et ainsi d’interrompre son travail. C’est d’ailleurs le sens qui est donné au mot Sabbat qui vient d’un verbe hébreu signifiant : “chômer, se reposer”. Le septième jour était choisi sans doute à cause du sens du nombre 7, symbole de la perfection marquant ainsi le souverain domaine de l’Éternel sur le temps. Mais à côté de son sens religieux, il revêt aussi dans le Deutéronome une valeur sociale : « Tu ne feras, dit le texte sacré, aucun ouvrage, toi, ni tes enfants, ni l’étranger qui réside chez toi. Ainsi ceux qui te servent pourront se reposer : tu te souviendras d’avoir été toi-même en servitude ». Il était normal que le peuple de Dieu use de la même bienveillance dont Dieu avait usé envers lui. C’était donc jour chômé. Après l’exil, quand une partie importante d’Israël avait essaimé parmi les peuples païens de la “diaspora”, le sabbat était, avec la circoncision, sa marque distinctive et le signe de son union avec le vrai Dieu. Aussi donc une grande pensée religieuse rythmait la vie du peuple de Dieu, et le précepte du repos sacré participait de la gravité du 1er commandement. Les premiers chrétiens de Jérusalem, qui étaient en majorité des Juifs convertis par la prédication de saint Pierre, commencèrent par se réunir au temple pour y prier, et il leur sembla tout naturel de se réunir ce jour-là au temple, où les Juifs venaient adorer Dieu. Mais ils ne tardèrent pas à substituer à ce septième jour le premier : car c’est le dimanche que Jésus est ressuscité.
Ainsi, les observances de ce jour sacré, en changeant de jour, avaient changé de sens. En ce jour du Seigneur on se réunissait pour célébrer la Résurrection. Et avant même la fin du 1er siècle, le nouvel usage est si bien établi que saint Paul dans sa première Épître aux Corinthiens et saint Luc, dans les Actes y font allusion.
Une détente par en haut
A vrai dire, le repos de ce jour sacré n’avait plus rien de la tyrannie vétilleuse des pharisiens. Les conciles provinciaux qui réglaient l’usage chrétien ne proscrivaient que les travaux qui absorbaient trop le corps au détriment de l’âme et l’empêchaient de s’élever à Dieu, c’est-à-dire que ce qu’on appelle aujourd’hui les œuvres serviles, là où le corps a plus de place que l’esprit. D’autre part, la sanctification du dimanche ne saurait se réduire à ce repos. Le dimanche est le jour de la résurrection du Seigneur et son exigence majeure est l’assistance à la messe, à la vraie messe, la messe traditionnelle. Elle est indispensable à tout chrétien. Dès la fin du premier siècle, les chrétiens avaient pris l’habitude de se réunir, le jour du Seigneur, pour prier en s’unissant au Saint Sacrifice de la Messe. C’est alors toute une cité qui rend à Dieu son culte, culte qui lui est dû en justice, à tel point que cet acte est un acte social, et pas seulement individuel. C’est la société tout entière qui assiste alors, par un étonnant prodige à la Passion du Christ, et par lui rend à la Trinité Sainte ces hommages d’adoration, d’action de grâces et de demande confiante où sont inclus tous les besoins de notre être, corps et âme. Après avoir fait monter vers Dieu l’hommage d’une adoration qui est celle même de Notre Seigneur Jésus-Christ, après avoir consacré à la Trinité Sainte et vous et vos proches et vos milieux de vie et le monde entier, comment ne pas se sentir une âme d’apôtre emplie de force et de foi ?
Allez demander à certains ce qu’ils apprécient
By CBNDFIl n’y avait rien, dans les textes du Décalogue, de cette minutie et de ce formalisme odieux qu’avait dénoncé Jésus à maintes reprises, et qu’il dénonce dans l’Évangile.
Le Sabbat c’était avant tout un jour sacré, un jour saint, distinct des jours ordinaires. Il importait donc de s’y comporter différemment des autres jours et ainsi d’interrompre son travail. C’est d’ailleurs le sens qui est donné au mot Sabbat qui vient d’un verbe hébreu signifiant : “chômer, se reposer”. Le septième jour était choisi sans doute à cause du sens du nombre 7, symbole de la perfection marquant ainsi le souverain domaine de l’Éternel sur le temps. Mais à côté de son sens religieux, il revêt aussi dans le Deutéronome une valeur sociale : « Tu ne feras, dit le texte sacré, aucun ouvrage, toi, ni tes enfants, ni l’étranger qui réside chez toi. Ainsi ceux qui te servent pourront se reposer : tu te souviendras d’avoir été toi-même en servitude ». Il était normal que le peuple de Dieu use de la même bienveillance dont Dieu avait usé envers lui. C’était donc jour chômé. Après l’exil, quand une partie importante d’Israël avait essaimé parmi les peuples païens de la “diaspora”, le sabbat était, avec la circoncision, sa marque distinctive et le signe de son union avec le vrai Dieu. Aussi donc une grande pensée religieuse rythmait la vie du peuple de Dieu, et le précepte du repos sacré participait de la gravité du 1er commandement. Les premiers chrétiens de Jérusalem, qui étaient en majorité des Juifs convertis par la prédication de saint Pierre, commencèrent par se réunir au temple pour y prier, et il leur sembla tout naturel de se réunir ce jour-là au temple, où les Juifs venaient adorer Dieu. Mais ils ne tardèrent pas à substituer à ce septième jour le premier : car c’est le dimanche que Jésus est ressuscité.
Ainsi, les observances de ce jour sacré, en changeant de jour, avaient changé de sens. En ce jour du Seigneur on se réunissait pour célébrer la Résurrection. Et avant même la fin du 1er siècle, le nouvel usage est si bien établi que saint Paul dans sa première Épître aux Corinthiens et saint Luc, dans les Actes y font allusion.
Une détente par en haut
A vrai dire, le repos de ce jour sacré n’avait plus rien de la tyrannie vétilleuse des pharisiens. Les conciles provinciaux qui réglaient l’usage chrétien ne proscrivaient que les travaux qui absorbaient trop le corps au détriment de l’âme et l’empêchaient de s’élever à Dieu, c’est-à-dire que ce qu’on appelle aujourd’hui les œuvres serviles, là où le corps a plus de place que l’esprit. D’autre part, la sanctification du dimanche ne saurait se réduire à ce repos. Le dimanche est le jour de la résurrection du Seigneur et son exigence majeure est l’assistance à la messe, à la vraie messe, la messe traditionnelle. Elle est indispensable à tout chrétien. Dès la fin du premier siècle, les chrétiens avaient pris l’habitude de se réunir, le jour du Seigneur, pour prier en s’unissant au Saint Sacrifice de la Messe. C’est alors toute une cité qui rend à Dieu son culte, culte qui lui est dû en justice, à tel point que cet acte est un acte social, et pas seulement individuel. C’est la société tout entière qui assiste alors, par un étonnant prodige à la Passion du Christ, et par lui rend à la Trinité Sainte ces hommages d’adoration, d’action de grâces et de demande confiante où sont inclus tous les besoins de notre être, corps et âme. Après avoir fait monter vers Dieu l’hommage d’une adoration qui est celle même de Notre Seigneur Jésus-Christ, après avoir consacré à la Trinité Sainte et vous et vos proches et vos milieux de vie et le monde entier, comment ne pas se sentir une âme d’apôtre emplie de force et de foi ?
Allez demander à certains ce qu’ils apprécient