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Or
Les comptes administratifs sont faiblement analysés et restent souvent peu lisibles car les communes n’osent pas aller au-delà des obligations légales en matière comptable. La nomenclature budgétaire actuellement utilisée est peu lisible et trop agrégée, ce qui ne permet pas de bien cerner les réalités financières d’une commune. On constate souvent un déficit de compréhension des documents budgétaires et financiers dans les communes, d’où une faiblesse du débat sur les orientations budgétaires et un risque que les politiques soient « piégés » par les techniciens communaux. Face à cela, le PADDL/GIZ a initié une méthodologie pour le retraitement analytique des comptes administratifs. Après plusieurs expérimentations notamment dans la commune d’arrondissement de Bafoussam 1er, la méthodologie a été présentée de manière systématique à l’ensemble des communes de l’Ouest Cameroun et elle fait désormais partie des capitalisations qui seront diffusées lors des ateliers régionaux dans l’ensemble du pays.
En soi, cela ne requiert pas des connaissances comptables approfondies : le retraitement analytique sectoriel se veut avant tout pratique, intuitif et à la portée de tous et toutes. Pour une analyse par secteur (et/ou aire géographique), on cherchera ainsi à reprendre chacun des engagements de la commune pour apprécier en quoi la dépense a pu servir les intérêts de tel ou tel secteur, ou de telle ou telle aire géographique. On obtiendra alors des graphiques suffisamment parlants, qui ne manqueront pas d’animer les débats au sein d’un conseil municipal ou lors de rencontres avec les populations.
Le retraitement analytique suppose une réelle volonté politique, car en effet, rendre publique et véritablement visibles les comptes de la commune, c’est s’exposer potentiellement à de nombreuses critiques, incompréhensions etc… cela demande indéniablement un certain courage et une véritable ouverture à un exercice de vérité et de transparence sur les comptes.
Les comptes administratifs sont faiblement analysés et restent souvent peu lisibles car les communes n’osent pas aller au-delà des obligations légales en matière comptable. La nomenclature budgétaire actuellement utilisée est peu lisible et trop agrégée, ce qui ne permet pas de bien cerner les réalités financières d’une commune. On constate souvent un déficit de compréhension des documents budgétaires et financiers dans les communes, d’où une faiblesse du débat sur les orientations budgétaires et un risque que les politiques soient « piégés » par les techniciens communaux. Face à cela, le PADDL/GIZ a initié une méthodologie pour le retraitement analytique des comptes administratifs. Après plusieurs expérimentations notamment dans la commune d’arrondissement de Bafoussam 1er, la méthodologie a été présentée de manière systématique à l’ensemble des communes de l’Ouest Cameroun et elle fait désormais partie des capitalisations qui seront diffusées lors des ateliers régionaux dans l’ensemble du pays.
En soi, cela ne requiert pas des connaissances comptables approfondies : le retraitement analytique sectoriel se veut avant tout pratique, intuitif et à la portée de tous et toutes. Pour une analyse par secteur (et/ou aire géographique), on cherchera ainsi à reprendre chacun des engagements de la commune pour apprécier en quoi la dépense a pu servir les intérêts de tel ou tel secteur, ou de telle ou telle aire géographique. On obtiendra alors des graphiques suffisamment parlants, qui ne manqueront pas d’animer les débats au sein d’un conseil municipal ou lors de rencontres avec les populations.
Le retraitement analytique suppose une réelle volonté politique, car en effet, rendre publique et véritablement visibles les comptes de la commune, c’est s’exposer potentiellement à de nombreuses critiques, incompréhensions etc… cela demande indéniablement un certain courage et une véritable ouverture à un exercice de vérité et de transparence sur les comptes.