Pour bon nombre d’entre nous, la forêt est alternativement lieu de balade, d’activité sportive, de cueillette, ou tout simplement de contemplation. La forêt, ou plutôt les forêts, prennent des allures différentes selon la façon dont on les considère. 

Parfois, elles ne sont plus que réservoirs à bois, et alors, elles s’uniformisent et s’appauvrissent en habitants non humains. Mais à l’inverse, que deviennent-elles lorsqu’on cesse d’y pratiquer toute activité extractive ? 

Pour y répondre, je vous propose aujourd’hui un épisode spécial, puisque spécialement réalisé pour la parution du tome 1 de Cuicui sauvage. Un cycle de 3 fanzines sur la libre évolution édité par l’association Cuicui, en collaboration avec les associations Francis Hallé pour la forêt primaire et Wild Bretagne.

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Merci à Loïs Morel pour son témoignage. Merci à l’association Cuicui d’avoir impulsé ce si beau projet, Merci aux associations Francis Hallé et Wild Bretagne pour leur précieux travail et merci à tous les contributeurs et les contributrices qui ont apporté leurs précieuses pierres à ce si bel édifice qu’est ce fanzine collaboratif dont vous pouvez vous procurer un exemplaire en suivant les liens sur nos réseaux respectifs !

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Dans leurs habitats naturels, les animaux non-humains ont, comme nous, leurs habitudes. De réveil, de coucher, de chasse, de jeu, de reproduction.

Des routines qui aident les individus à s’adapter à leur environnement dans tout ce qu’il a de plus complexe. Lilian a souvent eu l’occasion d’observer les rythmes d’impressionnants mammifères marins qu’il connait bien. Mais un jour, lors d’une observation, un changement soudain de comportement survient. Les animaux accélèrent, convergent, et se mettent en route vers une destination mystérieuse. Lilian et son équipe décident alors de les suivre.

Merci à Lilian Haristoy de Bizkaia exploration pour son témoignage

Merci à Ray Jane pour la composition du générique de Réverbe naturelle

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Au cours des dernières années, avez-vous régulièrement perçu des messages de sensibilisation au déclin des abeilles ?

En effet des articles, des reportages, ou mêmes des messages publicitaires pour prendre conscience de la disparition silencieuse de nos insectes volants préférés se sont multipliés. 

Mais à la conservation de quelles abeilles nous invite-t-on alors à participer ?  Qu’est-ce qui peut poser problème dans certains de ces messages et lesquels, plus rares, gagneraient à être plus entendus ? François Meurgey, entomologiste au Muséum d’Histoire naturelle de Nantes, nous explique.

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Merci à François Meurgey pour sa participation,

Merci à Ray Jane pour la musique du générique de Réverbe naturelle.

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Le règne animal et le règne végétal se distinguent sur certains points fondamentaux.

Par exemple, les animaux se nourrissent d’autres être vivants, alors que les végétaux produisent leur propre matière organique grâce à la lumière, au dioxyde de carbone, et à l’eau.

Par ailleurs, les premiers sont généralement mobiles, alors que les seconds sont plutôt fixes, même si on leur connait une capacité à évoluer dans l’espace, ils restent ancrés au sol par leurs racines.

Enfin, les animaux possèdent un système nerveux alors que les végétaux sont doués d’autres formes de perception.

Ces autres formes de perception, justement, comment les toucher du doigt lorsqu’on est un animal humain ? Puisque la science ne peut nous l’apprendre qu’en théorie, Ronan est allé l’expérimenter dans la pratique. Aujourd’hui il nous partage son expérience sensible auprès d’un chêne, ou comment il s’est prêté au jeu de devenir arbre. 

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Témoignage : Ronan Moinet,

Musique de générique : Ray Jane

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Réverbe naturelle revient à la rentrée !

D’avance, excellentes vacances à toutes et à tous.

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Les ultrasons sont des ondes dont la gamme de fréquences est trop élevée pour être perçue par l’oreille humaine.

Ils sont utilisés par certaines espèces pour émettre des signaux d’appel ou d’alerte discrets, faire fuir des prédateurs, ou encore pratiquer l’écholocation : ce phénomène qui permet de repérer les éléments dans l’espace grâce aux échos des ondes qui sont propagées.

Les chauves-souris, ces mammifères volants qui ont inspiré tant d’histoires sans même faire entendre leur voix, l’utilisent par exemple pour se repérer et chasser.

Rendre cette voix audible, c’est ce qu’un instrument scientifique appelé batbox permet en transformant ces fréquences en sons perceptibles par l’oreille humaine.

Des sons qui ont inspiré au Duo Batttrip un projet à la croisée des chemins entre arts et sciences.

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Musique du générique : Ray Jane

Musiques de l'épisode : Batttrip

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Comme l’évoque le directeur de recherche en éco-acoustique Jérôme Sueur, certaines formes de calme témoignent du degré de préservation d’un milieu.

Plus généralement, c’est bien l’effondrement de la biodiversité qui s’exprime par la perte des sons de la vie sauvage.

La chercheuse Rachel Carson donnait déjà l’alerte en 1963 dans son livre Printemps silencieux. 

Aujourd’hui les spécialistes s’accordent : on entend de moins en moins le Vivant.          

Quels sont alors les mediums possibles pour témoigner de la façon dont résonnent des écosystèmes en bonne santé ? 

Dans l’épisode d’aujourd’hui, entre voyage à la découverte de soi et expérimentations musicales avec le chant des oiseaux, Marylou nous raconte son parcours, ou comment faire lien entre chanter et habiter le monde.

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Témoignage et composition musicales dans l'épisode : Marylou Sharrock

Musique du générique : Ray Jane

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Connaissez-vous les « reliques glaciaires » ? Ces espèces qui ont survécu, jusqu’à aujourd’hui, aux dernières glaciations.

Témoins vivants de ces périodes géologiques anciennes, elles survivent dans des conditions écologiques particulières qui leur garantissent froid et tranquillité, même si elles se sont faites bien plus rares à mesure que la température moyenne planétaire a augmenté.

Aujourd’hui, on  vous propose une histoire d’observation de l’une de ces reliques, qui perdure dans certaines forêts peu accessibles qui offrent les conditions nécessaires à sa survie.

Avec la participation de Guillaume

Musique du générique : Ray Jane

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Elle peut être industrielle ou artisanale,  être côtière ou se faire au large, au chalut, à la ligne, au filet, au casier ou encore à pieds. 

Selon les méthodes qu’elle revêt et l’impact qu’elle implique, on la dit plus ou moins responsable. 

Aujourd’hui, Sophie nous raconte une anecdote de pêche à taille humaine en Bretagne. Une aventure qui a occasionné une rencontre avec deux non-humains. Des êtres qui sont présents dans de nombreux endroits du globe, y compris sur les côtes bretonnes même si d’habitude on ne les y rencontre pas, car ils se font rares en nombre et discrets de part les profondeurs qu’ils côtoient.

Musique : Ray Jane

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Un pays dit mégadivers est un pays qui concentre un nombre d’espèces animales et végétales endémiques particulièrement élevé à l’échelle mondiale. 

Cette notion, introduite pour la première fois en 88 a évolué au fil du temps pour finir par regrouper 18 pays qui représenteraient ainsi 50 à 80% de la biodiversité mondiale à eux-seuls.

Aujourd’hui, Damien Lecouvey raconte dans quel but et dans quelles conditions son équipe et lui se sont rendus en Amazonie Équatoriale, l’une des zones de mégabiodiversités les plus riches au monde et ce qui les y a marqués.

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Plus d'infos sur le commerce légal d'essences prélevées illégalement ? C'est dans cet article de Greenpeace.

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Musique du générique : Ray Jane

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Épisode enregistré sur le site du festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der

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Dans chaque épisode, Réverbe naturelle vous propose une histoire qui questionne nos liens au Vivant.

Découvrez des récits d’observations sauvages, des témoignages de transformation de milieux naturels, des partages de projets militants et artistiques, ou encore de choix de vie où la nature occupe une place centrale.

Musique : Ray Jane

Intervenant.e.s : Marylou Sharrock, Chantal Loïal, Damien Lecouvey, Guillaume Mayenga Mankezi

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