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Aprèsplus d'un an de stand by, Le Jardin des Délices renaîtavec, je l'espère, une puissance qui transcende les turpitudes denos vies engoncées dans un quotidien sociétal dévoreurd'innocence, de rêves et de merveilles.
Lechemin de la créativité est toujours mouvementé et lesinterrogations multiples qui traversent l'esprit d'un.e artisteprovoquent doute, confusion, perte de repères et, dans le pire descas, une chute sans fin dans le néant.
Sansfin...
Enfin,en apparence seulement.
Lapermanence de la chute est une illusion et, bien souvent, le choc dufond, est un tremplin pour rebondir, pour nourrir notre résilience,comme le fond d'une piscine sert d'appui pour remonter à la surfaceet émerger puissamment de l'eau. Vers la lumière.
"L'éclaircievient après la pluie.
Itcan't rain all the time,
Thesky won't fall forever."*
Cesderniers mois, une multitude de peurs m'ont envahie. Certainesrationnelles, notamment la peur de me répéter et d'ennuyer le.alecteurice/auditeurice. Cette réflexion peut se révéler à la foisnourrissante et pourrissante. Paralysante. Et je n'y ai pas échappé.
Peurde la redondance, fuite de la plume, quotidien engloutisseur d'âme,nouvelle impulsion, nouvelle traversée du désert textuel, nouvellemuse, menace et cruauté, chute dans un gouffre sans fond,diagnostics, maladies, troubles, emmêlements de lettres et de maux,peur de ne pas retrouver ma voix/voie, plongeon dans mes méandresobscurs et cryptiques, fragmentation du moi, acceptations de zonesd'ombres bien dissimulées par une lumière de façade, changement devoie, de vie...
Ajoutonsces interrogations qui me taraudent sans cesse...
Faut-iltrouver en soi l'inspiration solide ou choisir la muse ad vitamæternam ? Ai-je seulement envie de trancher ? Les deux nepeuvent-ils s'entremêler jusqu'à fusionner ?
Etpuis...
Luxex tenebris...
Lalumière...
"Thereis a crack, a crack in everything, that's how the light gets in."**,poétisait ce cher Leonard.
Lalumière...
Cellequi traverse chaque fissure pour illuminer nos âmes enténébréespar nos démons, mais aussi par cette société décadente qui nousaliène, malgré nous, même lorsque nous essayons de nous enpréserver ou d'en arpenter les sentiers tortueux en évitant d'êtreéclaboussé.e.s par la boue fétide que gerbent en logorrhéesinfâmes nos émissaires nationaux et internationaux enprévaricateureuses notoires et assumé.e.s. Iels pourrissent leterreau dans lequel les artistes tentent de retrouver les racines deleur créativité libérée de tout carcan, ainsi que de la censuresuprémaciste blanche hétéro-cis-genre bien masculinisée. Excusezmon verbe acide et acerbe, mais, entre autre, la (re)montée dufascisme, du racisme, de l'homophobie, du sexisme, de la transphobie,du classisme, la réécriture de l'histoire associée et la luttecontre l'inclusivité et la différence qui se sont réamorcées meglacent d'effroi et attisent mon âme contestataire.
Lanoirceur est corrosive, elle s'infiltre dans toutes les strates denos réalités.
Alors,pour nous apaiser, repartons ensemble explorer les sentierstourmentés et tumultueux de la créativité.
Ilssont nourris des fêlures du monde.
Ilssont nourris des fêlures du soi.
L'unne va jamais sans l'autre...
Émoisdu monde qui imprègnent les traits vifs qui croquent nos vies...
Ouvronsles yeux sur nous-mêmes.
Allonschercher dans nos gouffres les plus profonds cette lueur qui miroiteà la surface de nos miasmes et aidons-la à flamboyer. Elleirradiera sa force pour anéantir les ténèbres qui noircissentl'horizon de nos vies.
Choisissonsde travailler ensemble pour illuminer nos âmes, faisons scintillernos pupilles, exultons-nous devant les nues étoilées et devantchaque étincelle du Vivant qui s'extirpe hors de l'ombre. Respironsl'espoir d'une existence douce.
[...]
Aprèsplus d'un an de stand by, Le Jardin des Délices renaîtavec, je l'espère, une puissance qui transcende les turpitudes denos vies engoncées dans un quotidien sociétal dévoreurd'innocence, de rêves et de merveilles.
Lechemin de la créativité est toujours mouvementé et lesinterrogations multiples qui traversent l'esprit d'un.e artisteprovoquent doute, confusion, perte de repères et, dans le pire descas, une chute sans fin dans le néant.
Sansfin...
Enfin,en apparence seulement.
Lapermanence de la chute est une illusion et, bien souvent, le choc dufond, est un tremplin pour rebondir, pour nourrir notre résilience,comme le fond d'une piscine sert d'appui pour remonter à la surfaceet émerger puissamment de l'eau. Vers la lumière.
"L'éclaircievient après la pluie.
Itcan't rain all the time,
Thesky won't fall forever."*
Cesderniers mois, une multitude de peurs m'ont envahie. Certainesrationnelles, notamment la peur de me répéter et d'ennuyer le.alecteurice/auditeurice. Cette réflexion peut se révéler à la foisnourrissante et pourrissante. Paralysante. Et je n'y ai pas échappé.
Peurde la redondance, fuite de la plume, quotidien engloutisseur d'âme,nouvelle impulsion, nouvelle traversée du désert textuel, nouvellemuse, menace et cruauté, chute dans un gouffre sans fond,diagnostics, maladies, troubles, emmêlements de lettres et de maux,peur de ne pas retrouver ma voix/voie, plongeon dans mes méandresobscurs et cryptiques, fragmentation du moi, acceptations de zonesd'ombres bien dissimulées par une lumière de façade, changement devoie, de vie...
Ajoutonsces interrogations qui me taraudent sans cesse...
Faut-iltrouver en soi l'inspiration solide ou choisir la muse ad vitamæternam ? Ai-je seulement envie de trancher ? Les deux nepeuvent-ils s'entremêler jusqu'à fusionner ?
Etpuis...
Luxex tenebris...
Lalumière...
"Thereis a crack, a crack in everything, that's how the light gets in."**,poétisait ce cher Leonard.
Lalumière...
Cellequi traverse chaque fissure pour illuminer nos âmes enténébréespar nos démons, mais aussi par cette société décadente qui nousaliène, malgré nous, même lorsque nous essayons de nous enpréserver ou d'en arpenter les sentiers tortueux en évitant d'êtreéclaboussé.e.s par la boue fétide que gerbent en logorrhéesinfâmes nos émissaires nationaux et internationaux enprévaricateureuses notoires et assumé.e.s. Iels pourrissent leterreau dans lequel les artistes tentent de retrouver les racines deleur créativité libérée de tout carcan, ainsi que de la censuresuprémaciste blanche hétéro-cis-genre bien masculinisée. Excusezmon verbe acide et acerbe, mais, entre autre, la (re)montée dufascisme, du racisme, de l'homophobie, du sexisme, de la transphobie,du classisme, la réécriture de l'histoire associée et la luttecontre l'inclusivité et la différence qui se sont réamorcées meglacent d'effroi et attisent mon âme contestataire.
Lanoirceur est corrosive, elle s'infiltre dans toutes les strates denos réalités.
Alors,pour nous apaiser, repartons ensemble explorer les sentierstourmentés et tumultueux de la créativité.
Ilssont nourris des fêlures du monde.
Ilssont nourris des fêlures du soi.
L'unne va jamais sans l'autre...
Émoisdu monde qui imprègnent les traits vifs qui croquent nos vies...
Ouvronsles yeux sur nous-mêmes.
Allonschercher dans nos gouffres les plus profonds cette lueur qui miroiteà la surface de nos miasmes et aidons-la à flamboyer. Elleirradiera sa force pour anéantir les ténèbres qui noircissentl'horizon de nos vies.
Choisissonsde travailler ensemble pour illuminer nos âmes, faisons scintillernos pupilles, exultons-nous devant les nues étoilées et devantchaque étincelle du Vivant qui s'extirpe hors de l'ombre. Respironsl'espoir d'une existence douce.
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