Ça vous arrive tu de marcher dans votre ville ou dans votre village pis de vous sentir pas tout à fait en sécurité? Ou de vous sentir pas tout à fait bienvenuE? Ça peut être à cause de regards, des règlements, des commentaires sur votre passage, des installations qui répondent pas à vos besoins. Ou ben un manque de lampadaire dans une ruelle, des horaires d’autobus qui fit pas avec votre vie, des parcs payants pour pouvoir profiter de la nature. L’accès aux espaces supposément publics, pis le sentiment de sécurité dans ces espaces, a pas l’air égal égal vu d’ici.

Mais là à toutEs ou pantoute on est pas du genre à tirer des grandes conclusions sans pouvoir se backer par des paroles d’expertEs, donc on a essayé d’en savoir plus sur premièrement, à qui la rue? et deuxièmement, comment ça donc que le monde est pas à tout le monde?

Pour parler de ce sujet complexe mais important, on a rencontré la chercheuse et autrice Célia Bensiali. Célia travaille avec une approche intersectionnelle sur les pratiques d’engagement des jeunes en contexte urbain. Elle nous parle de ses recherches et d’espace public en général dans une entrevue vraiment intéressante.

Rox nous lit aussi un texte de Catherine Beau-Ferron sur l'arrière pays et le sexisme. Vous pouvez trouver ce texte dans l’édition 2021 de l’Agenda des femmes de remue-ménage. Il a aussi été publié dans l’édition numéro 2 du journal à tendance féministe, anarchiste, écologiste et paysanne La Grève.

Célia Bensiali

Marie-Eve Boisvert pour le montage

Laurie LaFée Perron pour la musique

Odrée Laperrière pour l'illustration

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