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Or
Alors que le roi du Maroc Mohammed a décidé de normaliser les relations de son pays avec Israel en obtenant la reconnaissance unilatérale par Donald Trump d'une souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, nous avons invité Bachir Moutik, militant associatif et représentant en France de l Association des Familles des Disparus et Prisonniers Sahraouis(AFAPREDESA).
Le conflit au Sahara Occidental a depuis toujours été occulté de la presse française et le soutient de la France au Maroc n'y est pas pour rien. Au lendemain de la décolonisation, les gouvernements français successifs ont apporté un soutien diplomatique et militaire à Hassan II dans sa quête d'agrandir la superficie du Maroc en annexant le territoire aujourd’hui contesté par les sahraouis eux mêmes.
Depuis 1991 date du cessez le feu, un référendum attend toujours d'être organisé. Le régime marocain refuse depuis lors que ce dernier tenu depuis maintenant trois décennies. Entre temps, un mouvement de population a été organisé afin d'affecter durablement la démographie de la région. Deplus, le "mur des sables", mur le plus long de la planète bâtit durant l'ère contemporaine se situe au Sahara Occidental et est doublé par le plus vaste champs de mines antipersonnels au monde.
Le statut quo a donc été rompu par Mohammed VI d'abord avec un mouvement troupes initié au mois de Novembre 2020 en violant la zone tampon puis avec la signature de cet accord avec Donald Trump qui, comme l'indique le journal israélien Haaretz "ne fait que légitimer une occupation par une autre".
Peut on comparer le Sahara Occidental et la Palestine?
Selon Mr Moutik, bien que les Sahraouis se sont toujours déclarés être de farouches soutiens à la cause palestinienne, le leadership palestinien lui, qu'il soit nationaliste arabe (Fatah) ou issu des Frères Musulmans (Hamas) a toujours refusé de soutenir la cause sahraoui. Pour les premiers, il ne fallait pas froissé l'allié arabe marocain, pour les derniers, il ne fallait pas diviser la "oumma" ou communauté des croyants.
Alors que la Palestine a été bradée au profit d'un accord qui n'a aucune valeur légale et que les 3 milliards d'investissements iront dans des entreprises détenues par le roi Mohammed VI, l'heure est au bilan pour le leadership palestinien mais aussi pour le leadership sahraoui.
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Alors que le roi du Maroc Mohammed a décidé de normaliser les relations de son pays avec Israel en obtenant la reconnaissance unilatérale par Donald Trump d'une souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental, nous avons invité Bachir Moutik, militant associatif et représentant en France de l Association des Familles des Disparus et Prisonniers Sahraouis(AFAPREDESA).
Le conflit au Sahara Occidental a depuis toujours été occulté de la presse française et le soutient de la France au Maroc n'y est pas pour rien. Au lendemain de la décolonisation, les gouvernements français successifs ont apporté un soutien diplomatique et militaire à Hassan II dans sa quête d'agrandir la superficie du Maroc en annexant le territoire aujourd’hui contesté par les sahraouis eux mêmes.
Depuis 1991 date du cessez le feu, un référendum attend toujours d'être organisé. Le régime marocain refuse depuis lors que ce dernier tenu depuis maintenant trois décennies. Entre temps, un mouvement de population a été organisé afin d'affecter durablement la démographie de la région. Deplus, le "mur des sables", mur le plus long de la planète bâtit durant l'ère contemporaine se situe au Sahara Occidental et est doublé par le plus vaste champs de mines antipersonnels au monde.
Le statut quo a donc été rompu par Mohammed VI d'abord avec un mouvement troupes initié au mois de Novembre 2020 en violant la zone tampon puis avec la signature de cet accord avec Donald Trump qui, comme l'indique le journal israélien Haaretz "ne fait que légitimer une occupation par une autre".
Peut on comparer le Sahara Occidental et la Palestine?
Selon Mr Moutik, bien que les Sahraouis se sont toujours déclarés être de farouches soutiens à la cause palestinienne, le leadership palestinien lui, qu'il soit nationaliste arabe (Fatah) ou issu des Frères Musulmans (Hamas) a toujours refusé de soutenir la cause sahraoui. Pour les premiers, il ne fallait pas froissé l'allié arabe marocain, pour les derniers, il ne fallait pas diviser la "oumma" ou communauté des croyants.
Alors que la Palestine a été bradée au profit d'un accord qui n'a aucune valeur légale et que les 3 milliards d'investissements iront dans des entreprises détenues par le roi Mohammed VI, l'heure est au bilan pour le leadership palestinien mais aussi pour le leadership sahraoui.