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Episode n°46 avec Matthieu Quiniou et Akli Le Coq 📌
Parce que le légal c'est la pierre angulaire, c’est LA porte d'entrée de tous les projets Web3. J’ai décidé d’enregistrer un épisode mensuel avec Matthieu Quiniou, avocat et cofondateur du cabinet Legal Brain à Paris.
Dans ce troisième épisode/LEGAL, Matthieu et moi avons décidé d’inviter Akli Le Coq, inspecteur des finances publiques à Paris.
Il nous a parlé du Bitcoin.
Est-ce une devise ?
Pourquoi le secteur financier et les États freinent des quatre fers pour ne pas le reconnaître comme telle ?
La monnaie remplit trois fonctions, subjectivement observées par tout un chacun :
C’est “un moyen d'échange et de paiement”, “une unité de compte” permettant d’établir le prix des biens et des services et enfin “une réserve de valeur”.
Historiquement, la monnaie est un symbole social qui ne repose sur rien, si ce n'est la confiance (fidus, foi) que la population a envers des intermédiaires financiers organisés en banques centrales.
Dans un contexte de triple crise énergétique, économique et financière et face à la hausse des prix à la consommation, la monnaie fiduciaire ne perdrait-elle pas de son “acceptabilité” en tant que moyen d’échange et de son attrait comme réserve de valeur ?
Ne serait-ce pas là un début d'échec des banques centrales ?
Depuis septembre 2021, le Salvador garantit le Bitcoin (BTC), le définit comme monnaie ayant un cours légal, et lui confère le statut juridique d'une monnaie dans son droit interne, trois conditions qui excluent, en fait et en droit, le BTC de la catégorie française des actifs numériques.
Par ailleurs, dès lors que les 193 États membres de l'ONU ont reconnu la souveraineté du Salvador, le BTC n'est-il pas devenu une devise étrangère pour ces États ?
Quelles conséquences en France et en Europe ?
Au-delà de cette considération se cachent des enjeux majeurs de pouvoir, de domination et de contrôle.
Akli nous challenge sur tous ces points.
Je vous invite à l’écouter et à revenir vers nous avec vos impressions. 🎧
👉 CONTACTS MATTHIEU QUINIOU et AKLI LE COQ :
https://www.linkedin.com/in/aklilecoq/
https://www.linkedin.com/in/matthieu-quiniou-4587a831/
https://www.linkedin.com/company/quiniou-avocat/
https://www.linkedin.com/company/legal-brain-avocats/
https://legalbrain-avocats.fr/
http://quiniou-avocat.com/
https://ato.network/
👉 En vous abonnant au podcast et à notre Newsletter sur notre site 👉 https://nftbusiness.substack.com/
Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Episode n°46 avec Matthieu Quiniou et Akli Le Coq 📌
Parce que le légal c'est la pierre angulaire, c’est LA porte d'entrée de tous les projets Web3. J’ai décidé d’enregistrer un épisode mensuel avec Matthieu Quiniou, avocat et cofondateur du cabinet Legal Brain à Paris.
Dans ce troisième épisode/LEGAL, Matthieu et moi avons décidé d’inviter Akli Le Coq, inspecteur des finances publiques à Paris.
Il nous a parlé du Bitcoin.
Est-ce une devise ?
Pourquoi le secteur financier et les États freinent des quatre fers pour ne pas le reconnaître comme telle ?
La monnaie remplit trois fonctions, subjectivement observées par tout un chacun :
C’est “un moyen d'échange et de paiement”, “une unité de compte” permettant d’établir le prix des biens et des services et enfin “une réserve de valeur”.
Historiquement, la monnaie est un symbole social qui ne repose sur rien, si ce n'est la confiance (fidus, foi) que la population a envers des intermédiaires financiers organisés en banques centrales.
Dans un contexte de triple crise énergétique, économique et financière et face à la hausse des prix à la consommation, la monnaie fiduciaire ne perdrait-elle pas de son “acceptabilité” en tant que moyen d’échange et de son attrait comme réserve de valeur ?
Ne serait-ce pas là un début d'échec des banques centrales ?
Depuis septembre 2021, le Salvador garantit le Bitcoin (BTC), le définit comme monnaie ayant un cours légal, et lui confère le statut juridique d'une monnaie dans son droit interne, trois conditions qui excluent, en fait et en droit, le BTC de la catégorie française des actifs numériques.
Par ailleurs, dès lors que les 193 États membres de l'ONU ont reconnu la souveraineté du Salvador, le BTC n'est-il pas devenu une devise étrangère pour ces États ?
Quelles conséquences en France et en Europe ?
Au-delà de cette considération se cachent des enjeux majeurs de pouvoir, de domination et de contrôle.
Akli nous challenge sur tous ces points.
Je vous invite à l’écouter et à revenir vers nous avec vos impressions. 🎧
👉 CONTACTS MATTHIEU QUINIOU et AKLI LE COQ :
https://www.linkedin.com/in/aklilecoq/
https://www.linkedin.com/in/matthieu-quiniou-4587a831/
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