Et si dire “oui” pouvait changer une vie ?

C’est la question que s’est posée Shonda Rhimes, la créatrice de Grey’s Anatomy, Scandal et Bridgerton.

Pendant longtemps, malgré son succès, elle disait non.

Non aux interviews.
Non aux conférences.
Non aux opportunités qui l’effrayaient.

Jusqu’au jour où sa sœur lui a dit : « Tu dis non à tout. »

Un choc.

Alors Shonda a décidé de passer une année entière à dire OUI.

Oui aux défis.
Oui aux prises de parole.
Oui à la peur.

Elle raconte cette transformation dans son livre Year of Yes :
«  Dire oui n’a pas fait disparaître la peur. Mais ça m’a permis de vivre malgré elle. »

Et ce n’est qu’un aspect de l’héritage immense de Shonda Rhimes.

Car si ses séries ont marqué des millions de spectateurs, c’est aussi parce qu’elles ont changé les codes :
- Des héroïnes complexes et imparfaites, loin des stéréotypes
- Des castings qui ressemblent enfin au monde réel
- Des intrigues qui abordent la diversité, le pouvoir, la sexualité et les tabous

Elle ne parle pas de “diversité” :
« Je n’écris pas de diversité. J’écris simplement du réel. »

En 2017, elle signe un contrat historique avec Netflix et confirme son statut de pionnière avec La Chronique des Bridgerton. Résultat : un succès planétaire.

Shonda Rhimes n’est pas qu’une scénariste. Elle est une architecte d’imaginaires, une femme qui a osé créer un espace où chacune et chacun peut se reconnaître.

Pour moi, l’histoire de Shonda montre que c’est en appliquant sa vision des choses sur ses projets que l’on va vers le succès, au lieu de dupliquer les formats existants.

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