Dans le sillage de l’urgence climatique, l’impératif d’adapter la France sans freiner la réduction des émissions s’est hissé au rang de nécessité incontournable. Mais comment s’y prendre ? Pour Soluble(s), Gonéri Le Cozannet, chercheur et co-auteur du sixième rapport du GIEC, décrypte les solutions d’adaptation que la France doit accélérer pour rester habitable d’ici la fin du siècle.

Le globe a déjà gagné 1,3 °C depuis l’ère préindustrielle et les mers montent de 4 mm par an, un rythme deux fois supérieur à celui du XXᵉ siècle. Au-delà de +3 °C, les sécheresses pluriannuelles pourraient rendre inutiles nos stratégies de stockage d’eau. Il faut donc à la fois contenir les émissions et préparer le pays à +4 °C en 2100, comme le prévoit le plan PNACC-3 adopté en mars 2025, avec 52 mesures pour « changer d’échelle ».

Les priorités ? Le GIEC et le Haut Conseil pour le Climat mettent en avant les vagues de chaleur, la tension sur l’eau, les pertes agricoles et les inondations, comme celles lors de la tempête Xynthia en 2010 (53 morts, 750 M€ de dommages). Avec 66 % du littoral en recul, 864 communes à risque et 1,5 million d’habitants exposés, la France répond par le renforcement des digues, la relocalisation d’habitats et le déploiement de solutions plus écologiques, dont les digues “intérieures” gérées par le Conservatoire du littoral.

À Miquelon, village construit à moins de deux mètres au-dessus de l’Atlantique, 89 % des résidents ont voté pour un déménagement sur un plateau à 20 m d’altitude, un chantier de six décennies. La canicule record d’août 2025 (11 jours) relance le débat sur la climatisation : efficace, mais source d’émissions et d’inégalités si elle se généralise sans stratégie. Gonéri le Cozannet recommande la végétalisation, des matériaux réfléchissants et des îlots de fraîcheur plutôt que le froid artificiel.

Le financement est clé : le Haut Conseil chiffre l’effort à 2–3 Mds €/an, tandis que la sécheresse 2022 a déjà coûté plus de 3 Mds €. Les municipales 2026 seront un test pour ancrer durablement l’adaptation au niveau local, à travers urbanisme, gestion des eaux et inclusion sociale.

Écoutez toutes les pistes d’action dans cet épisode avec Gonéri Le Cozannet.

POUR ALLER PLUS LOIN

– Le site du GIEC en français : https://www.ipcc.ch/languages-2/francais/ 

– Plan national français d’adaptation (2025) : https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/adaptation-france-changement-climatique  

– Avis 2025 du Haut Conseil pour le Climat sur le PNACC-3 : https://www.hautconseilclimat.fr/publications/avis-sur-le-plan-national-dadaptation-au-changement-climatique-pnacc-3/

TIMECODES

00:00 Introduction 

01:42 Le parcours de Gonéri Le Cozannet 

02:45 Pourquoi l’adaptation est indispensable

06:38 Impacts des vagues de chaleur et nécessité d’anticiper

08:56 La climatisation et la maladaptation

12:36 Les risques clés pour la France

16:16 L’adaptation et les élections municipales 2026 en France

19:24 Relocalisation de Miquelon : un exemple concret d’adaptation territoriale

28:02 Digues & Solutions fondées sur la nature

32:23 Les assurances et les sinistres climatiques

40:48 La transition juste, c’est quoi ? 

44:14 Merci à Gonéri Le Cozannet

44:58 Fin

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Treize millions de Français sont concernés par les troubles psychiques. Face aux idées reçues, le Dr David Masson, psychiatre et chef de service en réhabilitation psychosociale à Nancy, démontre la richesse des solutions et les évolutions de la discipline. Aujourd’hui, la psychiatrie va bien au-delà de l’image de l’asile : plus de 80 % des soins se font en consultation ambulatoire, l’hospitalisation restant l’exception.

Santé mentale : enjeu majeur et premier poste de dépenses de l’Assurance maladie

La santé mentale est reconnue Grande Cause Nationale 2025. Les dépenses annuelles de l’Assurance maladie "au titre de la souffrance psychique et des maladies psychiatriques" sont de 23 milliards d’euros par an, soit davantage que pour les cancers. Les troubles restent stigmatisés, mais les parcours de soins se diversifient.

Des réponses innovantes, centrées sur le patient

Au-delà des médicaments et psychothérapies classiques, la psychiatrie moderne valorise la psychoéducation. Par exemple, dans la schizophrénie, informer les patients et les proches réduit le risque de rechute de moitié. Les médiateurs de santé-pairs, anciens patients formés, sont désormais intégrés aux équipes, apportant expérience et espoir : “Leurs paroles ont beaucoup plus de poids que nous, professionnels”, explique D. Masson.

Prévention du suicide : parler pour protéger

En France, le suicide reste un enjeu majeur, avec 8 869 décès en 2023. Le numéro national 3114, disponible 24h/24, constitue une ressource clé pour les personnes en détresse, leurs proches et les professionnels. La récente stratégie “Papageno” aide les médias à aborder ce sujet avec précaution, pour combattre les phénomènes de contagion suicidaire, l’effet Werther.

Écoutez. 

Lire : "Santé mentale : Ce que peut vraiment la psychiatrie" - Par Dr David Masson aux éditions du Détour

Suivre David Masson sur les réseaux sociaux : @psy_massondavid 

Si vous ou l'un de vos proches avez des pensées suicidaires :

Appelez le 3114, le numéro national français de prévention du suicide (gratuit, 24h/24, 7j/7) - 3114.fr

Composez le 15 ou le 112 en cas d'urgence médicale (France)

et aussi : https://papageno-suicide.com/ 

00:00 - Introduction : la santé mentale, un sujet qui concerne tout le monde

01:59 - Pourquoi avoir choisi la psychiatrie ?

04:39 - Qu'est-ce que la santé mentale ? 

07:32 - Différence entre santé mentale et troubles psychiques

10:36 - Quand et comment consulter un psychiatre ?

13:07 - Lutter contre les idées reçues sur la psychiatrie

14:59 - À quoi ressemble un hôpital psychiatrique aujourd'hui ?

17:26 - La parole se libère : personnalités publiques et réseaux sociaux

19:58 - L'intelligence artificielle (ChatGPT) comme soutien psychologique ?

23:06 - Au-delà des médicaments : les nouvelles approches en psychiatrie

25:20 - La psychoéducation : acquérir des compétences face à ses troubles

29:23 - Nouveaux métiers : l'importance des pairs-aidants

31:39 - Prévention du suicide : un enjeu majeur de santé publique

35:57 - Le 3114 : le numéro national de prévention du suicide

38:28 - Le programme Papageno : bien parler du suicide pour mieux prévenir

41:39 - Merci à David Masson !

42:41 - Fin 

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Journalisme de solutions, enquêtes de terrain, droit de suite sur les échecs : comment informer et inspirer sans pratiquer un journalisme de "bonnes nouvelles" ? À l'occasion de la sortie du Guide du Marseille Désirable et des sept ans de son média en ligne, Nathania Cahen, cofondatrice, ouvre les coulisses de Marcelle devant le micro de Soluble(s).

Dans une France où 82% des citoyens se disent fatigués de l'actualité et où la confiance envers la presse plafonne à 32%, Marcelle trace un autre chemin depuis la région Sud.

Un journalisme de solutions rigoureux

"Un média de solutions, c'est juste un pas de côté ; on n'édulcore rien, on informe", explique Nathania Cahen. Lancé en 2018, Marcelle applique une méthode stricte : "On ne traite un sujet qu'une fois la solution éprouvée." Le média privilégie le retour d'expérience sur les initiatives déjà testées, couvrant dix thématiques, de l'alimentation à la mobilité.

Une approche terrain assumée

80 % des articles sont réalisés en rencontrant directement les protagonistes. "On a vraiment beaucoup de plaisir à rencontrer les gens dont on parle", précise la cofondatrice. L'équipe de quatorze journalistes assume aussi la transparence avec la rubrique "Ça a tourné court", analysant les projets avortés.

Un modèle économique communautaire

Sans publicité, Marcelle fonctionne grâce aux abonnements et au parrainage de rubriques par des entreprises et institutions locales (hôpitaux de Marseille, Mucem, etc… ). "On fonctionne comme une communauté de valeurs. C'est donnant-donnant", détaille Nathania Cahen.

L'ancrage marseillais

Le *Guide du Marseille Désirable* illustre cette philosophie avec 230 adresses durables. Un événement le 16 octobre à La Cômerie donnera vie à ce projet. Parallèlement, 22-med étend l'approche aux 22 pays méditerranéens, avec des contenus traduits en onze langues.

Écoutez.  

• S'informer avec Marcelle sur : https://www.marcelle.media/ 

• En librairie : *Le Guide du Marseille Désirable*

Rédaction : Agathe Perrier, Audrey Savournin, Maëva Gardet-Pizzo, Marie Le Marois et Nathania Cahen

Illustrations : Stéphan Muntaner et Olivier Jullien.

(EMCG, 17 €)

https://www.leslibraires.fr/livre/24539768-le-guide-du-marseille-desirable-marcelle-emcg

Suivre Marcelle sur Instagram : https://www.instagram.com/marcelle.media/ 

Le live du Guide du Marseille désirable by Marcelle à La Cômerie (Marseille, 6e) - 16 octobre 2025.

Et aussi : le média 22-med : https://www.22-med.com/ 

00:00 Introduction

01:15 Le parcours de Nathania Cahen

03:06 La genèse de Marcelle

05:55 Le journalisme de solutions

07:51 Le contexte & La méthode de travail 

09:30 Les thématiques traitées par Marcelle

13:23 L'équipe et l'organisation

14:43 Le Guide du Marseille Désirable

19:22 Le modèle économique 

21:43 L'éducation aux médias

24:00 22-med et l'extension méditerranéenne

26:16 Merci à Nathania Cahen !

27:13 Fin

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Nouvelle diffusion* - Alors que la France éprouve sa deuxième vague de chaleur de l’été 2025 et que douze départements français sont placés en vigilance rouge canicule, Soluble(s) remet en avant cet épisode dans lequel Clément Gaillard, docteur en urbanisme et spécialiste de la conception bioclimatique, nous éclaire sur les stratégies à mettre en œuvre pour rafraîchir durablement nos environnements. Fondateur de Freio, un bureau d'études en design climatique, il nous livre ses solutions concrètes.

Les villes emmagasinent la chaleur, créant des îlots de chaleur urbains qui augmentent la température de plusieurs degrés par rapport à la campagne, aggravant la santé et le confort des citadins. Une approche stratégique est nécessaire, car des solutions simples comme peindre les trottoirs en blanc peuvent parfois aggraver l'inconfort.

Le design climatique est une méthode intégrée qui prend en compte le climat dès la conception des projets d'urbanisme et d'architecture pour mieux adapter les bâtiments à la chaleur future. Cette démarche transversale vise à résoudre les problèmes à toutes les échelles, en particulier face à la hausse possible de 4°C des températures en 2100 en France.

L'adaptation des intérieurs passe par des gestes simples comme rafraîchir les sols le soir, enlever les tapis, et revoir l'aménagement pour favoriser la fraîcheur. Inspiré des pays chauds, il encourage aussi à dormir dans les pièces les plus fraîches. La climatisation doit être un dernier recours, surtout dans les logements mal conçus, parfois appelés "bouilloires thermiques".

Écoutez. 

POUR ALLER PLUS LOIN

Visiter le site de Clément Gaillard : https://www.clementgaillard.com/

Suivre sur X : https://x.com/clementgaill

Suivre sur LinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/clément-gaillard-conception-bioclimatique

Site du cabinet d'études Freio : https://freio.fr/

TIMECODES

00:00 Introduction 

01:24 Le parcours de Clément Gaillard 

03:24 La conception bioclimatique et les contraintes énergétiques 

05:53 Le phénomène d’îlot de chaleur urbain 

08:30 Les arbres et les autres stratégies de rafraîchissement 

13:07 La hausse de la chaleur pose la question de l’évolution des usages et des modes de vie 

15:28 Le paramètre de l’air et du vent et focus sur Paris, le rôle de la Seine à Paris. 

18:44 + 4 degrés en France en 2100 ? 

20:55 Le design climatique, une approche stratégique 

23:29 La climatisation “en dernier recours” 

25:00 Volets : de nombreux logements sans protections extérieures 

26:15 “Bouilloires thermiques” : quelles solutions d’urgence ? 

30:45 Adapter nos intérieurs à la chaleur (revêtements, mobiliers, modes de vie…)

34:22 Merci à Clément Gaillard !

Fin

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*Première diffusion : 28/08/2024

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Fanzine au ton volontiers sarcastique, rubriques originales, enquêtes à la manière d'un polar : comment transformer l'urgence climatique en récit cool ? Avec la sortie en kiosque du numéro 8 de son trimestriel, Climax confirme son approche décalée. Pour Soluble(s), Millie Servant, rédactrice en chef, dévoile les coulisses d'un média qui bouscule les codes. Le podcast Soluble(s) se penche régulièrement sur le travail des médias, car ils peuvent faire partie de la solution.

Climax trouve ses racines dans TechTrash, newsletter satirique lancée en 2017. "A partir des années 2020, le bullshit (baratin mensonger) s'était déplacé vers la révolution écologique", explique Millie Servant. Cette observation a donné naissance en mai 2021 à Climax, newsletter gratuite décryptant le greenwashing (écoblanchiment) avec humour mordant, puis fanzine trimestriel de 116 pages en 2022.

"Ce qu'on a voulu revendiquer, c'était l'état d'esprit d'un format passionné, qui casse les codes du journalisme", explique la rédactrice en chef. Cette approche décalée a trouvé son public : Climax revendique "une communauté ultra-engagée" avec 82 000 abonnés Instagram, 40 000 sur la newsletter et 10 000 exemplaires vendus par numéro.

Climax multiplie les rubriques atypiques : "la foire aux concepts bidons", "l'anti-bilan carbone" avec des personnalités comme Ambre Chalumeau, BD, "nécros" d'espèces disparues. Le dernier numéro "Ambiance Scandale !" explore les "éco-mafias" format polar, révélant que 30% des transferts de déchets européens seraient illicites (9,5 milliards d'euros annuels).

"On veut documenter un mouvement de société, une prise de conscience citoyenne plutôt que l'actualité environnementale", précise Millie Servant. Le média lutte contre la fatigue informationnelle (54 % des Français, 60 % des 18-34 ans) en rendant l'écologie "cool". Climax est un média indépendant qui fonctionne sans pub via des abonnements, dons et la vente au numéro.

• Visiter le site et s'inscrire à la Newsletter gratuite de Climax : http://climaxfanzine.fr/

Commander au numéro ou s'abonner : https://shop.climaxfanzine.fr/

Se rendre en kiosque en France ou en librairie (17 € 50).

00:00 Introduction

01:19 Le parcours de Millie Servant

03:43 La naissance de Climax

07:24 L'approche unique de Climax

09:38 Les sujets de Climax

11:38 Ambiance scandale - Le dossier sur les Éco-Mafias

15:38 Les rubriques du magazine

19:25 La "révolution climatique"

24:14 L'engagement et le journalisme

28:22 Le modèle économique

33:25 Les vidéos & Instagram

35:39 L'évolution du traitement médiatique de l’écologie

39:18 Merci à Millie Servant !

40:09 Fin 

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Pense à t'abonner à Soluble(s), si ce podcast t'a plu et ne rien manquer des solutions à des problèmes qui font l'actu !

Simon Icard

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En France, 39% de la population utilise désormais l'intelligence artificielle générative au quotidien (ARCEP/BVA 2025).

Mais à quel prix pour nos liens sociaux, notre identité et notre planète ? Face à cette rupture technologique, Soluble(s) a ouvert son micro à Maxime Derian, anthropologue du numérique et entrepreneur IA basé au Luxembourg, pour décrypter les mutations en cours et esquisser des pistes de maîtrise collective.

L'anthropologue Maxime Derian qualifie l'IA d'outil "totalement inédit dans l'humanité", questionnant son impact sur notre identité via l'usage quotidien de "prothèses cognitives" comme les IA génératives. Il alerte sur une "servitude volontaire numérique", où l'efficacité masque une profonde transformation de notre être.

Il souligne l'illusion d'empathie créée par l'IA, racontant comment Bard s'est adapté à son langage, créant une "forme d'homophilie" troublante. La machine, dénuée d'intériorité, singe parfaitement les émotions, soulevant des questions sur l'authenticité des relations, cruciales pour les plus vulnérables.

Maxime Derian exprime une "urgence absolue" concernant les enfants et adolescents, avec 12% des ados français confiant des informations intimes aux chatbots. Il craint que l'IA ne devienne "constituant de sa psyché" pour l'enfant, altérant son développement social et émotionnel, habitué à une "empathie" artificielle. C'est pourquoi il s'est allié à Everyone.ai pour lancer la coalition "iRAISE", visant à établir des garde-fous pour un développement numérique sain des plus jeunes.

Face à ces défis, il prône le "Technoréalisme", une approche mesurée pour débattre des limites à instaurer et promouvoir des IA locales et souveraines, essentielles pour ne pas être "acculturés".

Juriste de formation, il propose une "troisième branche du droit français" dédiée à l'IA, un droit algo-constitutionnel intégrant les règles juridiques directement dans la programmation pour une régulation fine des pratiques à risques.

Il identifie l'environnement comme "le problème principal" de l'IA, dont la consommation énergétique colossale due à son succès menace nos ressources finies. La solution réside dans l'efficience et une utilisation raisonnée. Enfin, il pointe la dépendance européenne aux clouds américains et le "réveil tardif" mais nécessaire de l'Europe face aux risques de souveraineté numérique.

Maxime Derian articule sa feuille de route autour de quatre limites essentielles : environnementales, cognitives, juridiques et économiques, pour reprendre le contrôle de notre avenir numérique.

Écoutez cet échange passionnant. 

Suivre Maxime Derian sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/maxime-derian/ 

Lire : Le Carnet de recherche de Maxime Derian : https://anthropo-ihm.hypotheses.org/author/anthropoihm

Visiter le site : www.technorealisme.org

00:00 Introduction

01:49 Le parcours de Maxime Derian 

07:43 L’adoption rapide des chatbots IA

10:59 Parler à sa machine 

13:20 En quoi l’IA nous change ?

18:08 Le boom de l’IA compagnon

24:09 L'illusion de l'empathie 

34:31 La “servitude volontaire des humains au numérque”

40:17 Le Technoréalisme, c’est quoi ? 

50:32 Discussion sur le progrès

56:07 Climat : Le problème énergétique de l’IA

61:08 La “souveraineté numérique” 

72:00 Ressources

74:50 Fin

Visuel principal généré par VEO 3.

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L’intelligence artificielle et le numérique révolutionnent notre quotidien, mais à quel prix pour la planète ?

Dans cet épisode de Soluble(s), Tristan Nitot, pionnier du logiciel libre et directeur associé chez Octo Technology, dévoile la face cachée de nos ordinateurs, smartphones et data centers.

En France, le numérique pèse déjà 4,4 % de l’empreinte carbone nationale et 11 % de la consommation électrique, dépassant l’aviation civile. « L’essentiel de l’impact, il est généré bien avant que votre ordinateur ou votre smartphone n’arrive entre vos mains », rappelle Tristan Nitot.

[ Lire l'article complet : https://csoluble.media/epsode/ia-et-numerique-peut-on-innover-sans-aggraver-le-changement-climatique ]

L’essor fulgurant de l’IA, adoptée par 39 % des Français, accélère la demande énergétique : les data centers IA consomment 4 à 5 fois plus que les classiques, et leur consommation mondiale pourrait atteindre 1 000 TWh d’ici 2026.

Malgré l’atout d’une électricité française très décarbonée, la multiplication des data centers soulève la question de la soutenabilité, surtout lors des pics de chaleur.

Optimiser les logiciels pour prolonger la durée de vie des appareils et réduire l’empreinte du numérique, plutôt que de céder à la course au renouvellement. Pour lui, la sobriété numérique est un défi collectif, mais chacun peut agir : limiter l’usage de l’IA aux vrais besoins et garder ses équipements le plus longtemps possible.

Écoutez !

• Consulter le blog de Tristan Nitot : https://www.standblog.org/blog/ 

• Écouter le podcast “L’Octet Vert” : https://www.standblog.org/blog/category/podcast 

• Le média Frugarilla : https://frugarilla.fr/ 

00:00 Introduction : Le numérique, l'IA et leurs impacts écologiques.

01:43 Parcours de Tristan Nitot et son intérêt pour le numérique plus vert. 

04:10 Prise de conscience de l'impact climatique du numérique. 

08:03 Impact mondial du numérique sur les émissions de gaz à effet de serre. 

10:55 L'impact environnemental et social de la fabrication des appareils.

14:03 L'impact de l'IA générative sur la consommation énergétique des data centers. 

17:53 La France et sa production électrique décarbonée face à la course à l'énergie de l'IA.

20:17 La loi d'erooM et l'optimisation des logiciels pour réduire l'empreinte carbone. 

30:10 L'espoir d'un numérique plus soutenable grâce aux développeurs et aux changements de pratiques.

32:13 Conseils pour réduire son empreinte numérique personnelle. 

33:57 Conclusion et ressources supplémentaires.

35:20 Merci à Tristan Nitot !

Si l'épisode vous a plu notez-le 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify et abonnez-vous !

Je vous remercie, à bientôt !

Simon Icard

Episode diffusé le 15/07/25

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Sur une planète qui franchit des limites écologiques critiques, la question n’est plus seulement de réduire l’impact des entreprises, mais d’exiger qu'elles deviennent de véritables moteurs de régénération. Fabrice Bonnifet, président de GenAct et du Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D), propose une transformation radicale : faire de chaque entreprise un acteur régénératif, créant de la richesse tout en restaurant la nature.

Ce cap est crucial. En France, 84 % de l’empreinte carbone liée à la consommation provient de la production de biens et services. La moitié du PIB mondial dépend directement de la nature, et la science est formelle : sept des neuf limites planétaires sont déjà franchies.

[ Lire l'article complet : https://csoluble.media/epsode/climat-biodiversite-les-entreprises-peuvent-elles-vraiment-faire-partie-de-la-solution ]

De la RSE à la régénération

Pour Fabrice Bonnifet, la simple "minimisation" des impacts ne suffit plus. Il est temps de "réparer, régénérer, et pas uniquement limiter les dégâts". L’économie actuelle, majoritairement extractiviste, doit changer de cap pour rembourser une "dette écologique" grandissante.

Un modèle "permacirculaire"

Il prône une économie permacirculaire où les produits sont durables, mutualisés et réparables. Le changement de modèle implique de repenser notre rapport à la consommation et à la possession. La “croissance verte” est une "chimère" selon lui : il faut décroître sur le superflu et investir dans ce qui est essentiel. Aucun pays n'a réussi de découplage absolu entre son PIB et la pression écologique.

GenAct : du discours à l’action

Pour passer de la théorie à la pratique, GenAct propose des formations et des outils concrets. L'association, fondée en 2025, rassemble déjà plus de 2 000 membres et a pour objectif de créer une "masse critique" de projets crédibles pour accélérer la transformation. GenAct s'appuie sur un réseau de partenaires engagés comme la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC), La Fresque du Climat ou encore Linkedin France pour diffuser son approche.

• Voir : le site de l’association GenAct : https://www.genact.org/

• Lire : “L'entreprise contributive - Concilier monde des affaires et limites planétaires” par Fabrice Bonnifet et Céline Puff Ardichvili aux éditions Dunod.

• Écouter aussi, le podcast “Le sens et l’action” proposé par le C3D : https://www.cddd.fr/podcasts-c3d-le-sens-et-l-action/ 

00:00 Introduction

02:09 Le parcours de Fabrice Bonnifet 

04:23 Comprendre les limites planétaires

11:14 De la RSE à la régénération

15:08 Le modèle permacirculaire

20:02 L'association GenAct, du discours à l'action

25:43 Les “GenActeurs”

31:03 Tous les secteurs sont concernés 

33:48 Croissance verte : une fausse promesse ?

38:56 Conclusion et ressources 

40:33 Fin, merci à Fabrice Bonnifet !  

Aboonez-vous pour ne manquer aucun épisode et si cet épisode vous a plu, donnez lui 5 étoiles svp, je suis attentif à vos commentaires également.

Merci, Simon Icard.

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La crise climatique est un défi planétaire, mais comment mobiliser concrètement chaque citoyen ?

Dans cet épisode de Soluble(s), Sylvaine Dhion, ingénieure en énergie et porte-parole des Shifters, nous éclaire sur l’action de ce collectif de bénévoles qui œuvre pour une France neutre en émissions de gaz à effet de serre. Née en 2014, l’association Les Shifters rassemble aujourd’hui plus de 30 000 bénévoles et agit dans le sillage du Shift Project, think tank présidé par Jean-Marc Jancovici, spécialiste énergie-climat.

[Lire l'article complet : https://csoluble.media/epsode/30-000-citoyens-shifters-pour-decarboner-la-france-face-a-lurgence-climatique]

Les Shifters s’engagent sur le terrain pour accélérer la transition énergétique : ils sensibilisent, proposent des solutions concrètes (transports, agriculture, adaptation), et accompagnent collectivités et citoyens vers la décarbonation. Leur réseau compte plus de 31 groupes locaux en France métropolitaine, 3 dans les territoires ultramarins et 12 internationaux.

En 2025, leur mobilisation avec The Shift Project a franchi un cap avec une campagne de financement participatif record : plus de 4 millions d’euros collectés auprès de 32 000 personnes pour soutenir la transition et peser dans le débat public à l’approche des élections municipales et de la présidentielle 2027. 

Écoutez cet épisode pour comprendre comment, ensemble, citoyens et experts peuvent agir pour faire bifurquer la France vers un monde “bas carbone”, le monde de l’après pétrole…

• Le site Internet des Shifters : https://www.theshifters.org/

• Voir : “Décarbonons la France !”, la page Ulule de The Shift Project citée dans l’émission : https://fr.ulule.com/theshiftproject/ 

TIMESCODES

00:00 Introduction, enjeux et accueil

02:01 Le parcours de Sylvaine Dhion

02:47 Pourquoi l'énergie est centrale ?

01:51 L'impact de quelques degrés

06:41 La trajectoire de la France

07:48 Empreinte carbone individuelle

13:19 “La force de frappe” des Shifters

16:19 L'approche des Shifters sur le terrain

19:31 Campagne de financement record

22:52 Positionnement politique des Shifters

25:53 Face au climatoscepticisme

28:30 Atténuation et adaptation

30:23 Merci à Sylvaine

Fin

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Le réchauffement climatique, alimenté par les activités humaines, intensifie la fréquence et la gravité des catastrophes en France : canicules, inondations, tempêtes, feux de forêt. La France est-elle prête à faire face ? Pour Soluble(s), Jérémie Chaligné, responsable du pôle Éducation à la résilience à la Croix-Rouge française, partage des solutions concrètes pour renforcer la résilience individuelle et collective.

En 2023, la France a connu 42 jours de canicule, causant 5 000 décès supplémentaires. Près de 300 000 habitants ont été touchés par les inondations dans le Pas-de-Calais, et 60 000 hectares de forêts sont partis en fumée en 2022. Deux tiers des Français sont exposés au risque d’inondation, et 93 départements ont connu des restrictions d’eau, aggravant le risque d’incendie. Pourtant, seuls 40 % des Français sont formés aux gestes qui sauvent, et à peine 10 % possèdent un sac d’urgence (Catakit) pour couvrir les besoins vitaux en cas de crise.

[ Lire l’article complet : https://csoluble.media/epsode/canicules-inondations-tempetes-feux-de-forets-comment-sy-preparer-avec-la-croix-rouge ]

Face à ces défis, la Croix-Rouge française appelle à une mobilisation collective. Préparer un sac d’urgence, se former aux gestes qui sauvent, renforcer la solidarité de proximité : autant d’actions concrètes qui réduisent l’impact des catastrophes et rassurent face à l’écoanxiété. La santé mentale est aussi un enjeu majeur : entre 20 % et 50 % des sinistrés développent des troubles psychologiques après une catastrophe.

La Croix-Rouge propose 10 mesures pour renforcer la résilience,

il n’y a pas de fatalité : chacun peut agir à son niveau.

Écoutez. 

Lire sur le site de La Croix-Rouge : “Catakit : Préparer son sac d’urgence” https://www.croix-rouge.fr/faire-face-au-choc-climatique-nos-propositions-pour-une-meilleure/catakit-preparer-son-sac-durgence 

Le guide gestes de premiers secours : https://www.croix-rouge.fr/les-gestes-de-premiers-secours 

00:00 Introduction 

01:15 Le parcours de Jérémie Chaligné

02:01 Catastrophes climatiques en France : intensification et risques 

03:44 L'impréparation de la population française face aux risques 

05:35 Le Catakit : composition et utilité 

07:01 L'importance de se préparer aux coupures de réseaux 

08:11 La personnalisation du Catakit et la réduction de l'anxiété 

09:28 L'importance de réinterroger notre rapport au risque 

11:10 Conseils face aux vagues de chaleur 

12:14 Conseils face aux feux de forêt 

14:26 Conseils face aux inondations 

16:20 Se former aux gestes qui sauvent 

10:59 L'amélioration de la formation aux premiers secours chez les jeunes 

18:34 L'impact des événements climatiques sur la santé mentale 

20:52 L'appel de la Croix-Rouge pour un chef de file national 

22:01 La vulnérabilité des sans-abri face aux risques climatiques 

23:51 Comment aider la Croix-Rouge française : bénévolat et dons

24:45 Merci à Jérémie Chaligné

25:37 Fin

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