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Or
Cette lettre a été écrite par le chef Sitting Bull lors de la reddition des Sioux en 1886.
Sitting Bull écrivit au président américain George Washington pour lui expliquer quels étaient les rapports des Indiens avec la nature. Pour eux, la nature est sacrée. J’en ai coupé certains passages, mais vous pouvez retrouver le texte en intégralité dans la description de l’épisode, ainsi dans le livre de Yannick Roudaut (mon invité du mois avec sa femme Sandrine) « Quand l’improbable surgit, un autre futur revient dans la partie ! ».
Bienvenue dans la vibration de Sitting Bull !
« L’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert.
L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant au-dessus de la face d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon. L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle ; la bête, l’arbre, l’homme, ils partagent tous le même souffle. L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est précieux, que l’air partage son esprit avec tout ce qu’il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit ou même l’homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.
Si vous avez adoré ce podcast, partagez-le à vos amis et sur vos réseaux sociaux 😉
Si les valeurs de ce podcast vous parlent - sacré, spiritualité hors de tout dogme et religion, ancrage, humour - vous êtes également bienvenus à rejoindre la communauté des Mystiques sans Frontières sur Patreon, et faire un don mensuel ou ponctuel : https://www.patreon.com/melanieremond
Je vous y propose le premier lundi du mois des cercles de mantras pour vibrer ensemble et vibrer haut !
Et le 3ème lundi du mois, un espace de parole autour de vos expériences mystiques, loin des commentaires déplacés ou malveillants. Je serai très heureuse de vous accueillir dans l’un ou l’autre de ces cercles. Ou les deux !
Et pour rester informé de l’actualité du podcast, rendez-vous sur le compte instagram @mystiques_sans_frontieres, ou retrouvez-moi sur linkedin à Mélanie Rémond
Merci pour votre écoute et à très bientôt !
Mystiques sans frontières
Idée originale et production : Mélanie Rémond
Contact : [email protected]
Musique : Les Accordées - VERIDIS QUO
Sons de la nature : La Sonothèque, Joseph Sardin
Conception graphique : Cindy Aunay - Agence Stratégie Podcast
Photo Yannick et Sandrine Roudaut par David Ken, LOLProject
Cette lettre a été écrite par le chef Sitting Bull lors de la reddition des Sioux en 1886.
Sitting Bull écrivit au président américain George Washington pour lui expliquer quels étaient les rapports des Indiens avec la nature. Pour eux, la nature est sacrée. J’en ai coupé certains passages, mais vous pouvez retrouver le texte en intégralité dans la description de l’épisode, ainsi dans le livre de Yannick Roudaut (mon invité du mois avec sa femme Sandrine) « Quand l’improbable surgit, un autre futur revient dans la partie ! ».
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« L’homme blanc ne comprend pas nos mœurs. Une parcelle de terre ressemble pour lui à la suivante, car c’est un étranger qui arrive dans la nuit et prend à la terre ce dont il a besoin. La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin. Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert.
L’Indien préfère le son doux du vent s’élançant au-dessus de la face d’un étang, et l’odeur du vent lui-même, lavé par la pluie de midi ou parfumé par le pin pignon. L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle ; la bête, l’arbre, l’homme, ils partagent tous le même souffle. L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur. Mais si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l’air nous est précieux, que l’air partage son esprit avec tout ce qu’il fait vivre. Le vent qui a donné à notre grand-père son premier souffle a aussi reçu son dernier soupir. Et si nous vous vendons notre terre, vous devez la garder à part et la tenir pour sacrée, comme un endroit ou même l’homme blanc peut aller goûter le vent adouci par les fleurs des prés.
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Et le 3ème lundi du mois, un espace de parole autour de vos expériences mystiques, loin des commentaires déplacés ou malveillants. Je serai très heureuse de vous accueillir dans l’un ou l’autre de ces cercles. Ou les deux !
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Musique : Les Accordées - VERIDIS QUO
Sons de la nature : La Sonothèque, Joseph Sardin
Conception graphique : Cindy Aunay - Agence Stratégie Podcast
Photo Yannick et Sandrine Roudaut par David Ken, LOLProject