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Dans la seconde émission consacrée à la prière du Shema, après un rappel du credo juif d’attachement à la loi, notamment avec la mitsva et les phylactères, il va être question d’un autre objet : la mezouza.

Qu’est-ce que c’est exactement ? Que contient-elle ? De quel épisode est-elle symbolique ?

La mezouza se place sur (presque) toutes les portes, dans le respect de la décence.

Ann-Gaëlle Attias, rabbin du mouvement libéral juif, évoque les problèmes d’interprétation qui se posent aux libéraux avec la version classique du Deutéronome, notamment avec l’idée de punition allant à l’encontre de ceux qui ne suivent pas la Torah au pied de la lettre.

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Deux émissions de notre série Talmud Torah seront consacrées à la prière su « Shema ». La première partie est consacrée à la présentation globale de la prière, en donnant rapidement les thématiques des trois paragraphes qui la constituent. En entrant dans le détail de la phrase titre et du premier paragraphe, sont évoqués les mitsvots, les téfilines et la mezouza.

Les principaux thèmes sont : l’amour de Dieu à travers la loi ; la rétribution/punition ; la libération d’Egypte et le nouvel engagement dans la loi.

La shema est composées de trois paragraphes bibliques : Dt 6, 4-9 ; Dt 11, 13-21 et Nb 15, 37-41

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 Sous le terme de « convocations d’automne », il est question, dans le judaïsme, d’inviter les fidèles à trois fêtes successives, trois liturgies différentes et particulièrement importantes : Rosh Haschana, Yom Kippour et Sukkot.

Rosh Haschana est, littéralement, le début de l’année. C’est le moment de faire le point sur notre propre comportement, ce que nous avons fait de bien ou de mal. Suivent les « dix jours redoutables » qui mènent au « Grand Pardon ». Des fêtes où l’homme est au centre de la réflexion, en tant qu’individu mais aussi en tant que membre d’une collectivité, laquelle est conduite à s’interroger sur son destin. 

Dernière fête : celle des « cabanes », ainsi nommée en souvenir des cabanes dans lesquelles ont vécu les Hébreux après la sortie d’Egypte. Anciennement pèlerinage et moment d’offrande, elle est aujourd’hui un temps de souvenir et de réflexion.

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 Que revêt le serment de conversion de Ruth qui, par ailleurs,  constituera le fondement de toutes les conversions futures au judaïsme ? 

 La conversion au judaïsme n’est pas une affaire banale. Elle relève en effet non pas en premier lieu d’une affaire de foi, mais bien plutôt d’une affaire d’appartenance. Ce qui est demandé au futur juif, c’est s’il est d’accord pour appartenir à un peuple et, ensuite, s’il en reconnaît le Dieu et s’il accepte de se soumettre aux prescriptions. 

En se référant d’abord au Livre de Ruth, Ann-Gaëlle Attias explique le processus de conversion, les motivations qui peuvent animer le candidat et les apparentes contradictions relevées dans le Talmud.

Une émission qui entraîne l’auditeur sur le chemin de la foi, et du désir d’appartenir au peuple d’Israël.

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Chavouot est la 3ème fête de pèlerinage, selon le calendrier communément accepté. Elle a un double sens : un sens clairement indiqué par les textes de la Torah, et un sens allusif que l’on comprend grâce à la tradition rabbinique.  

Chavouot est traditionnellement associée à un sacrifice dans le Temple, mais que s’y passe-t-il de nos jours ? C’est ce que nous explique Ann-Gaëlle Attias.

Quant au Homer, il s’agit de la période de 49 jours qui sépare Pessah de Chavouot, autrement dit après la sortie d’Egypte jusqu’au moment où les Hébreux reçoivent la Torah. Mais… pourquoi la Torah n’a-t-elle pas été donnée immédiatement après la libération de l’esclavage ? Ce moment, équivalent à une période d’apprentissage de la liberté, a une signification à la fois symbolique et mystique que nous explique Ann-Gaëlle Attias.

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 Ann-Gaëlle Attias explique les particularités du mariage dans le judaïsme  Le célibat n’est pas juif ! L’union de deux êtres est prévu dès la création du monde (Genèse 2, 8) et associe directement Dieu : selon la mystique, toute âme a une part féminine et une part masculine et l’homme ne devient complet que lorsqu’il s’unie à « sa moitié » féminine. Pour autant, on est loin de l’image romantique que l’on a aujourd’hui du mariage, ou plutôt de l’union car il n’y a pas, dans la Bible, de cérémonie de mariage décrite. La Torah donne un aspect très juridique à cet acte. Il n’est pas questions de mariage « égalitaire », l’homme prend possession d’une femme. Si les unions sont souvent arrangées sur des critères familiaux ou d’origine, souvenons-nous aussi qu’Abraham ne veut pas d’une fille de Canaan pour Issac !

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 Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 

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