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https://mega.nz/file/vYshQJ7L#WCfHifRZO_IomR7d9JIVT2bvdXwsQ3Z1qqaOs72OudY
Tic-tac, tic-tac, le petit réveil, premier témoin de nos tentatives, égrenait infatigablement les secondes les unes après les autres. À son rythme, j'accomplissais les derniers exercices destinés à faciliter la sortie de mon corps de Lumière. Ils étaient un peu fastidieux et ce côté routine n'avait en soi rien de très exaltant. Les respecter scrupuleusement avait toujours été cependant indispensable, car un dégagement conscient du corps astral doit toujours être contrôlé. Il ne se commande pas par un simple claquement de doigts.
Ce jour-là les circonstances voulurent que je sois seul à tenter l'expérience. La pénombre noyait la pièce où je m'isolais ainsi qu'à l'accoutumée. Je me trouvais alors dans un état difficilement qualifiable car j'avais l'impression confuse de ne faire qu'un avec le sol sur lequel je reposais. Je me sentais parfaitement incapable d'esquisser le moindre geste, fût-ce un battement de paupières. Curieuse sensation que celle de sentir son corps peser des tonnes. Sensation contradictoire aussi avec celle que l'on va ressentir quelques minutes plus tard...
Dans un fantastique élan, on se verra arraché à la matière et flotter sans entrave au-dessus d'une masse de chair inerte. L'arc de ma volonté était bandé à l'extrême vers sa lumineuse cible. Une force inconnue décocha la flèche et je fus projeté hors de moi-même, là où le monde prenait un autre visage. Non, Messieurs les psychologues, cela n'est pas un dédoublement de personnalité.
Les auteurs ne souffrent d'aucun trouble, ils sont simplement témoins et acteurs d'une réalité que l'on ne songera plus même un jour à mettre en doute. Il faut que l'on réfléchisse à cela, il faut sans doute que l'on revoie les cas de centaines d'êtres relégués depuis longtemps dans les services psychiatriques des hôpitaux, parce qu'un jour ils ont vu et vécu autre. chose, parce que personne n'a jamais pu leur expliquer ce qui s'était passé, parce que l'on rejette obstinément du côté des maladies mentales tout ce qui ne se range pas dans les tiroirs du normal quantifié...
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By Jonathan LivingstoneSource :
https://mega.nz/file/vYshQJ7L#WCfHifRZO_IomR7d9JIVT2bvdXwsQ3Z1qqaOs72OudY
Tic-tac, tic-tac, le petit réveil, premier témoin de nos tentatives, égrenait infatigablement les secondes les unes après les autres. À son rythme, j'accomplissais les derniers exercices destinés à faciliter la sortie de mon corps de Lumière. Ils étaient un peu fastidieux et ce côté routine n'avait en soi rien de très exaltant. Les respecter scrupuleusement avait toujours été cependant indispensable, car un dégagement conscient du corps astral doit toujours être contrôlé. Il ne se commande pas par un simple claquement de doigts.
Ce jour-là les circonstances voulurent que je sois seul à tenter l'expérience. La pénombre noyait la pièce où je m'isolais ainsi qu'à l'accoutumée. Je me trouvais alors dans un état difficilement qualifiable car j'avais l'impression confuse de ne faire qu'un avec le sol sur lequel je reposais. Je me sentais parfaitement incapable d'esquisser le moindre geste, fût-ce un battement de paupières. Curieuse sensation que celle de sentir son corps peser des tonnes. Sensation contradictoire aussi avec celle que l'on va ressentir quelques minutes plus tard...
Dans un fantastique élan, on se verra arraché à la matière et flotter sans entrave au-dessus d'une masse de chair inerte. L'arc de ma volonté était bandé à l'extrême vers sa lumineuse cible. Une force inconnue décocha la flèche et je fus projeté hors de moi-même, là où le monde prenait un autre visage. Non, Messieurs les psychologues, cela n'est pas un dédoublement de personnalité.
Les auteurs ne souffrent d'aucun trouble, ils sont simplement témoins et acteurs d'une réalité que l'on ne songera plus même un jour à mettre en doute. Il faut que l'on réfléchisse à cela, il faut sans doute que l'on revoie les cas de centaines d'êtres relégués depuis longtemps dans les services psychiatriques des hôpitaux, parce qu'un jour ils ont vu et vécu autre. chose, parce que personne n'a jamais pu leur expliquer ce qui s'était passé, parce que l'on rejette obstinément du côté des maladies mentales tout ce qui ne se range pas dans les tiroirs du normal quantifié...
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