Pour se proteger du risque d’impact, comme on dit il vaut « mieux connaitre
son ennemi ». Meme si les asteroides sont plutot nos amis, mais comme ici
ils nous menacent on va les considerer comme un ennemi. Pour le connaitre
il faut le caracteriser, c’est-a-dire comprendre quelles sont les proprietes
physiques qui constituent ces objets. Est-ce que ce sont des roches
monolithiques, des agregats, des aglomerats de roches ? Leur surface est-elle
lisse ou s’agit-il plutot de graviers ? En fait, tout cela a des consequences sur
nos strategies de deviations : si on veut devier un asteroide en le touchant,
par exemple via un impact, il faut savoir si l’on a affaire a une eponge ou
plutot a une roche tres dure. Cette caracterisation, on ne peut pas la faire
depuis le sol terrestre. Il faut envoyer des missions spatiales qui auront pour
but de les explorer sur place, parce que toutes les donnees dont on a besoin
on ne sont pas disponibles depuis la Terre, et c’est ce qui constitue un
immense defi. C’est d’ailleurs de qui offre des aventures spatiales
absolument extraordinaires !
To protect ourselves from this impact risk, as it is said, "better know your
enemy." Even if asteroids are usually our friends, as they threaten us, we will
rather consider them here as a foe. It is necessary to characterize it to
understand the physical properties that constitute those objects to know it.
Are those rocks monolithic, aggregates or agglomerates? Is their surface
smooth or instead made of gravel? In fact, that information has
consequences for our diverting strategies. Suppose we want to deviate an
asteroid by hitting it, for example, by impact. In that case, knowing if we face
a sponge or a tough rock is necessary. We cannot do this characterization
from the ground. It is necessary to send space missions that will explore them
on-site because we cannot get that information from Earth, which is precisely
what makes it a significant challenge. In the end, it also offers extraordinary
space adventures!