Naïvement, je pensais que le mariage, ça protégeait. Enfin, oui, c'est une protection, dans 99,9% des cas. Mais parfois, la loi peut réserver des surprises.

Dans cet épisode, Marie-Cécile Sergent nous raconte comment sa vie bascule en 2018, quand elle découvre que son mari, expert-comptable, s'est surendetté en entretenant deux femmes.

Bien qu’innocente et blanchie par la justice pénale, elle se retrouve poursuivie et doit rembourser la moitié des 1,2 million d’euros réclamés. Son appartement est saisi et elle subit sept ans d’enfer administratif.

Chaque année, environ 350 personnes - principalement des femmes - sont ainsi prises dans ce piège. Sur dix ans, près de 3 500 victimes ont payé pour des dettes contractées par leur conjoint. À l’origine : l’article 1691 bis du Code général des impôts, instauré en 1938, qui rend les époux solidairement responsables de l’impôt. L’administration peut exiger 100 % de la dette à l’un des conjoints, même s’il n’a commis aucune fraude.

Sous la pression des collectifs, la loi du 31 mai 2024 a introduit la notion de tiers à la dette, permettant à un conjoint innocent de demander à être déchargé. Six mois après, 165 femmes avaient été exonérées pour un total de 60 millions d’euros.

Mais une note administrative de juillet 2024 en a réduit la portée : distinction entre dettes « recouvrées » et sommes « encaissées », maintien de nombreuses saisies, impossibilité pour les veuves d’être protégées.

Le récit de Marie-Cécile illustre une réalité brutale : en France, la solidarité fiscale peut transformer un mariage en condamnation économique pour des femmes qui n’ont rien à se reprocher.

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L'achat immo c'est à peu près la seule circonstance où une banque accepte de vous prêter en une fois une somme colossale qu'il vous faudra des années de travail pour rembourser.

Mais c'est aussi un sacré Far-West ! Qu'est-ce qu'on ne vous dit jamais quand vous voulez acheter un bien ? Est-ce qu'il y a des contrôles ou est-ce qu'on peut vous raconter n'importe quoi ? Pourquoi près de 1300 agences ont-elles mis la clef sous la porte l'an dernier ? Est-ce qu'un vendeur peut proposer n'importe quel prix ? Comment faire pour acheter quand on n'a pas beaucoup de thunes ? Encore un 2e épisode très riche où l'on débrouille pas mal de faux-semblants.

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L'immobilier, c'est un peu le nerf de la guerre de la thune : le logement, c'est d'abord un besoin vital auquel on consacre 30% de son budget en moyenne, mais c'est aussi devenu ces dernières années un placement aux rendements effarants. Tout le monde ne parle que "d'investir dans la pierre".

Il y a les promesses des influenceurs qui vous vendent des formations pour vous expliquer comment devenir rentier en achetant des box de parking, il y a la maison de famille pour laquelle on se déchire dans les fratries et il y a les copains qui déménagent parfois très loin pour être enfin propriétaires comme.. 58% des Français. Bref, le sujet nous concerne toustes, impossible d'y échapper ! Mais je vais vous avouer un petit secret honteux de fabrication, Laurence comme moi, on a déjà essayé d'interroger des agents immobiliers et jusque-là... on avait tout simplement pas réussi à en trouver un seul qui disait la vérité. Pourtant, on en a faites, des interviews qu'on a dû jeter aux oubliettes ! Et pas qu'une ! Mais tout ce qu'on a entendu c'était des phrases comme "tu sais, mon métier, c'est d'abord des rencontres", ou encore "moi ce qui m'intéresse c'est avant tout l'humain". Bref, c'était si opaque qu'on avait presque laissé tomber. 

Et puis... un jour, j'ai rencontré Floris Van Lidth. Alléliua ! Vous allez voir, il a un parcours vraiment atypique. Et il décrypte si bien son univers professionnel, que j'ai envie de lui dire merci, merci de m'avoir permis de faire ces épisodes, où l'on met à nu ce fameux métier d'agent immobilier, mais surtout que toute personne devrait écouter impérativement avant de se lancer dans un premier achat, d'acheter, de vendre, ou simplement pour y voir enfin clair sur l'immobilier, ce secteur impitoyable où prolifèrent les faux-semblants, les approximations, et les non-dits coupables.

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Il y a quelques mois, on me souffle un nom : Chelsea Fagan. Fondatrice du média américain The Financial Diet, 1,3 million d’abonnés sur YouTube, une voix féministe et badass qui parle d’argent avec expertise, humour... et sans bullshit.

Quelques heures de rabbit hole plus tard, je la contacte. Elle parle un français parfait. Et grâce à un alignement des astres, on se voit et on enregistre dans la foulée.

Dans cet épisode, on parle de ce qui nous obsède des deux côtés de l’Atlantique (avec quelques anglicismes indeed) :

• L’importance de parler d’argent pour éviter le gaslighting social
• La solitude financière des femmes dans le couple hétéro
• Le concept du hedonic treadmill (insatisfaction permanente, course à la croissance)
• La culpabilité maternelle et ses conséquences sur l’argent des femmes
• Le poids des normes sociales, la charge mentale, les fausses égalités
• Le problème des golden handcuffs (enchaînement à un salaire élevé)
• Pourquoi l’argent doit acheter du temps et pas des objets
• L’argent comme squelette invisible de nos vies
• Évidemment, on a abordé plein d’autres choses, dont pas mal de guilty pleasures pour ma part, comme les personnages de Sex and the City, le modèle économique mensonger des tradwives. Ah, et on a aussi un peu balancé sur les influenceurs lifestyle et les mariages hors de prix (c’est toujours bien de se découvrir des combats communs).

Alors oui, c'est interview de fan. Mais j'avoue, j'ai pris un immense plaisir à discuter avec Chelsea. Et pour la toute première fois, cet épisode de Thune est intégralement filmé et disponible sur YouTube. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour nous, c'est le début de quelque chose (de plus ou moins assumé).

Bonne écoute !

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#REDIFFUSION

En cette fin d'été, peut-être avez-vous envie de moins, de retour à l'essentiel, de sobriété, de recentrage. Alors n'écoutez surtout pas cet épisode.

Michaël Dayan est né riche, et son but, c'est de continuer à l'être. Et il est aussi très à l'aise quand il s'agit de parler de thune.

Son activité ? Patron d'une conciergerie de luxe et d'une entreprise de jets privés, entre autres. Et même s'il est disponible 24/24, il assume pourtant un goût prononcé pour l'oisiveté.

Vous allez l'entendre, Michaël n'est pas du genre à dissimuler son argent ni son appétence pour la dépense.... tape-à-l'oeil.

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#REDIFFUSION

C'est l'été, et je ne sais pas pourquoi, on s'est dit que vous aviez peut-être envie qu'on vous fasse voyager au pays des ultra-riches. Peut-être qu'en vacances vous vous prenez à rêver - et si j'habitais pour de vrai dans ce château ou dans cette villa somptueuse avec piscine - alors on vous en donne les clefs... mais pas celles du portail principal, plutôt celles qui mènent à l'escalier de service. Car vivre dans des endroits de super luxe, ça n'est luxueux que si ce n'est pas vous qui faites les vitres évidemment, et pour ça... il faut être "staffé". Entrons donc dans ces vies par la petite porte, avec la sociologue Alizée Delpierre, et découvrons à sa suite le ballet des majordomes, des petites bonnes, des habitants plus ou moins invisibles mais indispensables des villégiatures paradisiaques. Grâce au travail formidable qu'elle a fait pour pénétrer ces milieux, ses codes et ses usages, vous ne verrez plus jamais la richesse, ni le "service", de la même façon. Très bonne écoute.

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