Elle a grandi avec la conviction douloureuse que l’amour passait nécessairement par l’humiliation et la souffrance. Comme un sombre écho à son mal-être, chaque sortie l’exposait aux regards et aux gestes déplacés d’hommes aux intentions malsaines. Traquée par l’indécence, persuadée d’être destinée à subir, cette malgache s’est enfermée dans une prison invisible.