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Foin des préparations et des textes pensés ! Voici des mots cueillis aux lèvres.

Relationships


















Il y a sûrement des antisémites parmi les étudiants qui, aux États-unis, en Italie, en France ou ailleurs, protestent et manifestent contre la guerre menée à Gaza par Israël, contre les conditions dans lesquelles Israël mène sa guerre à Gaza. Et parmi ceux qui, dans ces mouvements, arborent des mains baignées de rouge, il y en a sûrement qui se réfèrent ainsi au massacre de Ramallah le 12 octobre 2000 et qui, ce faisant, appellent au meurtre.



Ici comme ailleurs et toujours, cet antisémitisme est déplorable, inexcusable, injustifiable. Et de même pour cet appel au meurtre.



Mais réduire cette protestation, cette  émotion, cette dénonciation d’un conflit qui se solde par des dizaines de milliers de morts civiles, l’anéantissement de centaines de milliers d’habitations, la destruction systématique d’infrastructures scolaires ou universitaires, à l’antisémitisme ; faire comme si (et a fortiori croire) il fallait être antisémite pour considérer qu’il y a, dans la façon dont le gouvernement israélien mène cette guerre, dans la dévastation méthodique de la bande de Gaza, quelque chose d’inacceptable, c’est de l’aveuglement.



Il y a sûrement, parmi ceux qui protestent contre les opérations menées à Gaza, des antisémites ; comme il y a sûrement, parmi ceux qui défendent cette opération, des personnes qui ne souhaitent finalement que l’anéantissement de Gaza. Mais réduire les deux camps à ces positions-là, prêter main forte au processus de désinformation consistant à caricaturer l’adversaire, à le réduire à un être vil et démoniaque, à le déshumaniser, c’est faire le lit des extrémismes.



La stratégie des extrémistes, depuis toujours et d’où qu’ils soient, consiste à faire de l’adversaire, de l’adversaire considéré comme un bloc, un monstre assoiffé de sang, pour justifier qu’on le massacre et pour susciter ainsi, chez l’autre, une telle haine que tout rapprochement, tout dialogue devienne illégitime et impossible. Ce fut la stratégie des massacreurs du 7 octobre comme c’est probablement la stratégie d’une partie de l’armée israélienne : agir sauvagement pour que nul retour en arrière ne soit possible.



Il serait naïf et irresponsable de nier l’existence, dans les deux camps, de méchants ; ce serait tomber dans leur piège. Mais ne voir qu’eux, ne parler que d’eux, et oublier les autres, toutes celles et ceux qui, ici comme partout, ne demandent qu’à vivre une vie paisible et douce, c’est également faire leur jeu, contribuer à leur sale besogne.



Ceux qui ne voient, ceux qui veulent ne voir, dans les foules demandant la paix pour Gaza, que des assassins en puissance ou des complices des assassins ; ceux qui, dans les mains brandies par les manifestants, ne veulent voir que celles peintes en rouge, et précisément celles d’entre elles qui le seraient pour de mauvaises raisons, ceux-là se voilent la face et apportent leur pierre à la lourdeur, à la pesanteur des choses. 

Mains rouges


Des anémones pulsatilles, sur le plateau du Larzac















Hier, 24 avril, le Journal officiel a publié l’arrêté du 23 avril 2024 “relatif aux caractéristiques de la carte professionnelle des gardes champêtres”. Ce texte précise, entre autres choses, que :




La carte professionnelle mesure 105 mm de hauteur sur 75 mm de largeur. Elle est plastifiée.De la partie supérieure droite à la partie inférieure gauche du recto figure un barrement tricolore.Sur la partie inférieure droite du recto figure la photographie d’identité de l’agent, vu de face, en tenue de service, tête nue.Sur la partie inférieure gauche du recto figure la mention : « Les autorités civiles et militaires sont invitées à laisser passer et circuler librement le titulaire de la présente carte qui est autorisé à requérir l’assistance de la force publique pour les besoins du service, dans la limite des pouvoirs qui lui sont conférés par la loi. »




Ce qu’on apprend aussi, c’est qu’il existe un autre texte, l’arrêté du 22 août 2023, relatif, lui, “aux caractéristiques des tenues et de la signalisation des véhicules des gardes champêtres”. C’est ce texte qui détaille les différents éléments de l’uniforme, des uniformes, plutôt, car il y en a plusieurs, et qui précise notamment les dimensions, matières et couleurs des coiffures, galons et autres insignes. Ainsi l’article 5 dispose-t-il :




Les références techniques des couleurs des tenues des gardes champêtres sont ainsi fixées :1° Pour la couleur appelée « vert », la référence est Pantone 19-5513 TPX ;2° Pour la couleur appelée « bleu », la référence est Pantone 19-3921 TPX ;3° Pour la couleur appelée « bleu ciel », la référence est Pantone 14-4115 TPX ;4° Pour la couleur appelée « kaki », la référence est Pantone 18-0107 TCX Kale.




Je me rends compte, lisant ces textes, que je ne sais pas ce qu’est un garde-champêtre. J’ai à l’esprit l’idée d’un fonctionnaire communal chargé d’intervenir en cas de trouble, une sorte de gendarme qui n’en aurait pas les attributs militaires et qui interviendrait dans les zones très rurales ; mais je ne fais pas très bien la différence avec les garde-chasse, les deux se mêlant dans la représentation visuelle que je m’en fais et qui est directement inspirée,  je le sais, par l’image, tirée d’un album de Tintin, d’un personnage qu’on croise dans les parages de Moulinsart, d’un bonhomme moustachu vêtu d’un pantalon, d’une vareuse et d’une casquette presque façon garde rouge.



C’est une image plutôt positive, celle d’une sorte de gardien de la paix au sens initial du terme, qui serait là pour que tout se passe bien, pour mettre de l’huile dans les relations de voisinage, pour veiller aussi à la propreté des lieux et au respect de la nature et de l’environnement. 



Mais ce qui me plaît, surtout, ce qui me plaît par dessus tout c’est le nom. Ce titre de garde-champêtre est tellement suranné, tellement ridicule et tellement adorable ! C’est comme le titre de vaguemestre que j’aurais probablement porté, à l’issue de mes classes, quand je faisais mon service militaire, si je n’avais finalement été muté comme professeur au Prytanée de La Flèche. Vaguemestre, garde-champêtre : tout cela a, peut-être à tort, le son un peu vieillot,

Garde-champêtre


















Il y a un livre de Don DeLillo, intitulé Les noms, dont l’histoire (passablement tortureuse) côtoie celle d’une secte d’adorateurs des mots, des noms, du langage ; d’adorateurs de la puissance, de la toute-puissance créatrice des noms. Je pense à ce roman chaque fois que je me rends à la cantine du bureau et que, arrivé devant les plats, qui sont là, devant moi, je ne puis cependant m’empêcher de tourner le regard vers la gauche et l’affichette qui, sur le mur, donne et détaille leur nom. Voir les mets ne me suffit pas ; il faut encore, il faut absolument qu’ils soient nommés.



Je constate, à observer les personnes qui sont devant moi dans la file, que ce comportement est largement partagé ; et je sais d’expérience qu’il se reproduit en toutes circonstances : quoi que nous fassions, où que nous soyons, il ne nous suffit pas de voir, d’entendre, de toucher, de sentir, de goûter les choses ; il nous faut encore, pour avoir le sentiment, ou peut-être seulement l’impression, de les connaître, savoir leur nom. Sans ce nom quelque chose nous manque, manque à notre connaissance des choses.



Je crois que cette nécessité du détour par le langage est assez universelle, sans doute même atavique. Mettre un nom sur les choses, pouvoir mettre un nom sur les choses est comme une exigence du fonctionnement de notre esprit qui se sent très mal à l’aise, très dépourvu vis-à-vis de ce qui ne peut être nommé, vis-à-vis des réalités auxquelles aucune case langagière ne peut être associée. À telle enseigne que les choses sans nom, ou celles qui ne peuvent être nommées, sont depuis toujours associées au mal absolu, au comble de l’horreur, d’une horreur qui, quand elle devient paroxysmique, est elle aussi dite sans nom.



Nous vivons dans deux mondes : celui des êtres et des choses, et celui des idées et des mots ; deux mondes entre lesquels nous naviguons sans cesse et sur les deux jambes desquels nous sommes à chaque instant juchés, balançant notre attention de l’une à l’autre pour saisir pleinement ce qui nous entoure. Mais même si le monde des choses est nécessaire à notre survie, c’est pour le monde des mots, pour le nom des êtres et des choses que nous vivons vraiment : pour les contes et les mythes, les récits et les histoires. Qu’il y ait, dans tout le cinéma que chacune et chacun d’entre nous se fait, une part d’irréel, de rêverie, de paroles, cela nous gêne, nous effraie infiniment moins que la perspective, la hantise d’une vie dont rien ne pourrait être dit, d’une chute dans l’indicible.



De là probablement en partie notre indifférence vis-à-vis de la catastrophe qui arrive. Ce n’est pas que des méchants détournent notre attention pour continuer leurs méfaits ; c’est que nous sommes les membres de cette espèce qui vit dans ses mots et ses rêves, qui vit plus dans ses mots et ses rêves qu’elle ne vit dans le monde physique, dans le monde des choses et des  êtres. 





Les noms


Le printemps au dessus de Creissels 















Il y a toujours, sur les chemins de Compostelle, une atmosphère, un parfum,  un suintement plutôt, de repentance ; toujours, ou très souvent, chez celles et ceux qui le parcourent, quelque chose qui relève de l’épreuve, du désir d’introspection, du besoin de faire le point, un point forcément difficile et torturant, avec soi-même. Et cela donne à la randonnée sur le Chemin une coloration, une lourdeur particulières, une gravité que, nolens volens, on ressent.



Marcher toute la journée, quand on a, accroché dans le dos, un sac toujours trop lourd, parce qu’il est gros non seulement de sa tente et de ce qui est nécessaire mais aussi de tout ce qui est inutile et dont on a cru pourtant ne pouvoir se passer ; marcher toute la journée, quand celle-ci commence son déclin et que les dizaines de kilomètres ont acquis le droit de se mettre au pluriel, est toujours fatiguant, du moins pour les petites natures. Mais c’est une fatigue légère, joyeuse, une fatigue enjolivée, constellée des paillettes de la vanité un peu ridicule qu’on éprouve dans l’exploit – et même dans ce qui ne l’est pas.



Quand les oiseaux chantent, que les hirondelles filent en tous sens, que les fleurs partout sont répandues sur l’herbe des prairies, que les papillons, les abeilles et les bourdons si gros, si poilus, si indifférents, si mignons, volètent d’un coeur à l’autre ; quand la splendeur du printemps éclate tellement qu’on en est ébahi, il n’y a que la joie, la joie dont on se laisse envahir, qui soit à la hauteur de la beauté du monde.



Le reste, qui ne peut émerger que par des chemins noirs et vicieux, qui se nourrit de notre renfermement et de notre fermeture ; le reste n’est qu’orgueil. 



Vive les GR laïques. Et honnis soient les repentants et les remplis de gratitude !

Dans la joie et sans la repentance


Lum, un personnage du manga Urusei Yatsura, photographié dans la collection de Hervé di Rosa, (c) Centre Georges Pompidou















Dans Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce, Antoine passe son temps à dire de sa jeune sœur Suzanne qu’elle “veut avoir l’air “, alors que c’est lui qui, toujours et systématiquement, se donne un air, lui “qu’aimerait avoir l’air mais qui a pas l’air du tout”, comme cet autre frère, cette pauvre hère que chante Jacques Brel dans Ces gens-là.



C’est étrange comme, souvent, on veut avoir l’air ; et amusant comme, voulant avoir l’air,  on en accuse souvent les autres, si prompts,  si habiles nous sommes à déceler chez autrui le mal qui nous ronge et dont nous espérons probablement alléger le fardeau en le répartissant sur d’autres épaules que les nôtres.



Avoir l’air. J’ai longtemps passé ma vie à  cela, posant comme ça n’est pas possible, incapable de savoir ce que, au fond, j’étais, doutant même de l’existence, de la consistance d’un tel vrai moi. Je n’en suis pas vraiment sorti. J’ai seulement fini par penser que j’étais peut-être cela, ce flottement continuel, cet éternel Zelig. 



L’autre jour, Aaron, qui a peut-être 22 ans, m’expliquait qu’elle ne se sentait pas adulte parce qu’elle n’avait pas tous les codes, toutes les connaissances, toutes les habitudes. Je ne les ai pas non plus ; et je ne suis probablement adulte que d’avoir accepté cela, qu’il n’y a pas, qu’il n’y aura jamais de lieu où je pourrais me dire : “J’y suis ; je suis arrivé”.



On croit parfois qu’avec l’âge vient l’indifférence et le désabusement, ce qu’on appelle poliment la sagesse, une sorte de fatigue, de discipline dirait Katia, des émotions. Mais non ! Comme me le disait Marc, l’autre jour, dans l’ascenseur, au bureau : à chaque printemps on se fait avoir par la jeunesse, le renouveau et la beauté des fleurs ; à chaque printemps on se retrempe, comme un acier, dans l’espérance, et on se réattendrit.



Je m’éloigne, mais pas tant que cela. Ce que je veux dire, c’est que, même s’ils n’ont pas que des qualités, j’aime bien celles et ceux qui veulent avoir l’air, parce qu’ils veulent cela de ne pas être totalement pétrifiés, totalement à l’aise, totalement collés à leur masque, à leur rôle. C’est bien, l’authenticité, mais il faut, pour être authentique, être d’abord ancré, sûr de son être, de sa place, de ses désirs ; et je suis de ceux qu’une telle certitude étonne, et à vrai dire effraie un peu aussi. Qu’on puisse vraiment se définir, se figer en quelque chose d’univoque, de définitif, justement, j’ai du mal à le croire et le croire me fait mal.



J’aime bien Antoine, qui a plein de défauts, de vouloir toujours avoir l’air, parce qu’il n’est sûr de rien, et même pas de cela.

Elle veut avoir l’air

Improvisations (le podcast)

Relationships, art, business, and a lotta other stuff. Each week @Christinafaith and @abrilliantdummy turn random Twitter rants into thoughtfully transparent discussions on their journeys as creative black women who juggle alotta different hats.

Entrepreneurship

Self-Care Jawn   This episode will dive into the world of health and self-care.TALKING POINTS
Physical HealthPhysical health journey & toolsLeaky GutNaturopathic Medicine (book recommendation Eat Dirt)Nutrition & other alternativesStressExercise Tea, epson salt baths, infrared sauna
Mental Health Mental Health Journey & ToolsFoodExerciseDaily Routine
WellnessSelf Care tipsFace Roller/steamer
 Recommendation Book/LinksEat Dirt: https://www.amazon.com/Eat-Dirt-Health-Problems-Surprising/dp/0062433644 Leaky Gut: https://www.youtube.com/watch?v=Rjj5tStuiT4&list;=PLJUIgdAs_z8Cvjk3HwqOhw83FD-78tLfp&index;=38 



Episode 207 I Self Care Jawn

This episode will dive into the journey and struggles that single people face. What’s good witcha? Segment for any weekly updates/ check-ins.TALKING POINTS
Single or Anxious? Expounding on things covered in episode 1Coveting/ Idols vs healthy desires?Love Languages ( Do you know them? How do you meet the/m?)
How does your wait look? 5More Practical tips and tools 
Audience QuestionsHow do you open up healthily in the dating process? How do you combat overthinking? 

Episode 206 I Single and Anxious pt. 2

This episode will dive into friendships and how to choose people that are safe to do life and work with. What’s good witcha? Segment for any weekly updates/ check-ins.TALKING POINTS
Alotta Friends or a few? Shallow friendships vs DeepHow do you connect with people (in work, in general)Proud or Jealous FriendsHave you ever experienced a friend who was jealous of you or have you ever been jealous of a friend?Friends with benefits or boundaries?Practical tips and tools on how to set boundaries in friendships/relationshipsRed flags/Green flags on how and who to chooseSafe People: How to Find Relationships That Are Good for You and Avoid Those That Aren't  
https://www.amazon.com/dp/B004R0QLCA/ref=cm_sw_em_r_mt_dp_6JTHTPJ1F61717F6850P 

Episode 205 I Choosing Your Tribe

EP: 204 - NFT Art 101   This episode will dive into the world of NFT art and Bitcoin.  
TALKING POINTS
Introduction to NFT Art (Tiayrra)What is it? Instagram x Ebay having a baby outta wedlockProcess (Mint , Listing, Bid)  Artist ownership/royaltiesKey Terms explainedMinting, Listing, Gas, EthereumFeesPlatforms (Invite only vs public)Foundation OpenseaRaribleBlack Artist vs NFTBusiness vs artIs black art sellingBlack artist selling lowStock/Bitcoin (Christina)Holding vs optionsThe ride and fallGameStop ProcessPlatforms to useRecommendation Book/LinksMinting your art: https://www.businessinsider.com/nft-investing-crypto-art-what-is-a-gas-fee-explained-2021-3 



Episode 204 I NFT Art 101

Church or Cult Pt 2: Cults   This episode will dive into the complexities and deep effects of cults/cult-like environment. 
TALKING POINTS
What is a cult?Definitions:Cult (Culture)- “a misplaced or excessive admiration for a particular person or thing”- webstersA few signs:Leader(s) are the ultimate authority. Have no accountability or “Yes-men”Others are shamed or discredited in some way for leaving the group or challenging beliefs/practicesShame Cycles: Need this group to feel loved, worthy or significant.
Narcissistic leadership in “Church”The narcissist and the needy (perfect relationship match)Ex: Hillsong/Ravi situations (Can maybe mention these situations)SignsVery Charismatic/charming personalitiesLove-bombing/flatteryManipulativeGaslightingControlling
HealingThe aftermath/disconnectingExamine fruitDoes leadership actions match their words?Learning the difference between imperfection vs deep character flawsShame and Doubt Give yourself space to question your beliefs and see what remains true (this can be very scary/lonely, but worth the journey)Finding faults in yourself not perpetratorsVulnerability (jump from cult to cult)Reconnecting with God & Others (scared to trust Christians/churches)Ways to heal TherapySafe Community (Marks of a healthy church community)Find someone that can validate your pain and help you grieve. Talk about it!Rest (Maybe take time off from local church/serving until you feel comfortable)Recommendation Book/LinksCombating Cult Mind Control by Steven Hassan:  Audiobook: https://www.audible.com/pd/Combating-Cult-Mind-Control-Audiobook/B07GZVGN9F?source_code=GO1DH13310082090P1&ds;_rl=1262685&ds;_rl=1263561&ds;_rl=1260658&gclid;=CjwKCAjwjuqDBhAGEiwAdX2cj57D_1DJe48WXjEtnR6UEoF3QHe-PxI9NO_9H7wlSYL8hMl1Hx8h7hoChDkQAvD_BwE&gclsrc;=aw.ds 
 Safe People by Dr. Henry Cloud & Dr John Townsend Book: https://www.amazon.com/Safe-People-Relationships-Avoid-Those/dp/0310345790 



Episode 203 I Spiritual Abuse Pt. 2 I Church or Cult?

Alotta Hats Podcast

Pabellón de Curiosidades es un Podcast de David Franco, en el que mientras nos tomamos un café, conversamos de temas curiosos y creativos. Dialogamos sobre filosofía, psicología, ciencia, historia, libros de emprendimiento. Historias curiosas. Hablamos sobre nutrición, propósitos de vida, salud físi...

¿Cuantas veces has escuchado eso de que la primera impresión es la que cuenta?


 ¿Crees que eres imparcial en tu toma de decisiones? 


Piensas que una chica o chico muy guapo, solo por su aspecto físico, es una persona inteligente, generosa o amistosa.  


Pues, querido amigo, amiga, aunque he estado varios meses desconectado del podcast, vuelvo a la carga. Y respondiendo a las anteriores preguntas la respuesta es que si. Una y otra vez caemos en algo que ya hemos hablado en muchas ocasiones en el Podcast. Y no son otros que los sesgos cognitivos. 


Soy David Franco y te doy la bienvenida al podcast Pabellón de Curiosidades. Hoy hablamos de la trampa de la belleza. Del efecto Halo.

EL EFECTO HALO

¿Quieres saber por qué no podemos hacernos cosquillas a nosotros mismos? 


 Hacernos cosquillas a nosotros mismos y la autoconciencia, como explicaré mas adelante, son conceptos que están muy ligados. 


Todos en algún momento hemos sentido esos movimientos involuntarios que provocan risas y carcajadas. Las cosquillas pueden resultar algo placentero. Cómo las cosquillas que hace un padre o una madre a su bebe, o las cosquillas que se hacen las parejas o los amigos cercanos. Pero las cosquillas no buscan el placer perse, sino que constituyen una reacción  de autodefensa del organismo. Son un instinto primitivo que obliga a reaccionar al cuerpo ante situaciones de peligro. 





¿Sabías qué...? ¿Por qué no podemos hacernos cosquillas a nosotros mismos?

Qué duda cabe que el estrés nos afecta en muchos niveles, tanto al sistema inmune como en el desarrollo de enfermedades. El estrés modula, condiciona o modifica virus, enfermedades y también neoplasias malignas.
¿Qué relación hay entre el estrés y el hecho de contraer cáncer? 
Quédate por aquí. Soy David Franco y te doy la bienvenida al podcast @pabellon_de_curiosidades



#66. Estrés y Cáncer

Bueno, ya os estaba echando de menos. La verdad es que ha sido un verano que ha dado para mucho. Pero ya tocaba volver. En este breve audio te adelanto a modo de avanzadilla lo que será la nueva temporada del podcast Pabellón de Curiosidades. Nos vemos pronto por aquí



Avance Nueva Temporada

Los meses de julio y agosto, ambos con 31 días existen solo desde el año 8 a.C. ¿Sabias que, Julio y agosto, sus nombres se deben al ego de dos emperadores romanos? Pero, antes de empezar ¿Sabias que…? julio  se conocía antes de la reforma del calendario por Quintilis, ósea el 5º mes del año. 

Que duda cabe que estamos en los meses con los días más largos, con más luz de todo el año. Y eso el cuerpo lo agradece. Disfrutamos más de la naturaleza, del contacto del sol, de la playa y sobre todo de las terracitas de verano. Qué maravilla tomarse una cervecita bien fresquita o un tinto de verano. Bueno, David, vamos a centrarnos que te pierdes. Pero aunque son los meses de más luz, también son las noches más duras. Nos cuesta conciliar el sueño debido a las altas temperaturas, y damos muchas vueltas en la cama hasta que por fin caemos rendidos, pero a media noche nos levantamos empapados en sudor. Luchamos contra el calor de la mejor manera que está a nuestro alcance, unos lo hacemos con ventiladores, otros con torres de aire mas modernas y los más afortunados con aire acondicionado, de aquel invento que te hablé en el primer ¿Sabías qué….? 

¿Sabías qué...? Especial JULIO

Pabellón de Curiosidades

Bager Akbay ve Tevfik Uyar'ın rasgele seçilmiş bir kelime etrafında yürüttükleri sanat, felsefe, bilim sohbetleri.

Science

47. Bölümümüzde cazip çekici kelimelerimiz: Yemin ve Öz

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RASSAL YÜRÜYÜŞ #47 - "YEMİN" VE "ÖZ"

46. Bölümümüzde cazip çekici kelimelerimiz: Keloğlan ve Kent

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RASSAL YÜRÜYÜŞ #46 - "KELOĞLAN" VE "KENT"

45. Bölümümüzde cazip çekici kelimelerimiz: İhtiyar ve Temel

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RASSAL YÜRÜYÜŞ #45 - "İHTİYAR" VE "TEMEL"

44. Bölümümüzde cazip çekici kelimelerimiz: Yazılı ve Döşeme

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RASSAL YÜRÜYÜŞ #44 - "YAZILI" VE "DÖŞEME"

43. Bölümümüzde cazip çekici kelimelerimiz: Sınır ve Ölü

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RASSAL YÜRÜYÜŞ #43 - "SINIR" VE "ÖLÜ"

Rassal Yürüyüş

The Views, Points, Ideas & Opinions shared under the banner of this Podcast "Almost Engineer's" is meant only for the Individual Awareness & Self Rectification towards views on the Social & Societal Issues & Activities. This channel does not promote or encourage the violence/unethical/illegal activi...

"Episode 1: Indian Vaccinations for CORONA | CRISP & CLEAR" is a podcast which is presented by Prahaladhan of Almost Engineer's under the newly launched series named "CRISP & CLEAR" . It involves the comparison between the three Covid-19 vaccines which are widely indulged in the vaccination in India. This Podcast not only elaborates it's origin but also outsources the nature of the Vaccines, method of Manufactuing & Purpose of the Vaccine. In addition it also mentions the Price of those.

Episode 1: Indian Vaccinations for CORONA | CRISP & CLEAR

"Tamilnadu Board Exams 2021 Cancelled" is a podcast which contents the discussion of the Team members of Almost Engineer's regarding the Impacts of Cancelling the TN Board Exams 2021 on TN Students. This Podcast not only elaborates it's impact but also shares the view points of an individual on the effects of mentality of a student due to this cancellation and the view of a student on his futuristic plans.

Ep 3: Tamilnadu Board Exams 2021 Cancelled - ft. IPPIDIYE PESITTE IRUNDHA ENNADA ARTHAM

"Episode 2: NESTLE ஒரு விஷமா? (Dispute on Nestle) - ft. IPPIDIYE PESIKITTU IRUNDHA ENNADA ARTHAM" is a podcast which contents the discussion of the Team members of Almost Engineer's regarding the Controversial Impacts of Nestle on Living beings. This Podcast not only elaborates the impacts of Nestle but also shares the view points of an individual on the effects of using the other country's banned products & supporting the usage of Indian Made Products.

Ep 2: NESTLE ஒரு விஷமா? (Dispute on Nestle) - ft. IPPIDIYE PESITTU IRUNDHA ENNADA ARTHAM

"SAVE LAKSHADWEEP ISLAND (லட்சத்தீவு)" is a video which contents the discussion of the Team members of Almost Engineer's regarding the Controversial LDAR Proposed in the Lakshadweep Islands. This Video not only elaborates the proposed drafts but also shares the justified view points of an individual on each & every draft of LDAR.

Ep 1: SAVE LAKSHADWEEP ISLAND (லட்சத்தீவு) - ft. IPPIDIYE PESIKITTU IRUNDHA ENNADA ARTHAM

Introduction to Team "Almost Engineer's" is a podcast which is a Question & Answer type of Introduction to the Podcast Team "ALMOST ENGINEER'S" which contents the discussion of the Team members of Almost Engineers for the Questions asked to them.

Introduction to Team "Almost Engineer's"

Almost Engineer's

Pres Remo shares his daily thought of the day in his own very humorous and sarcastic way.

"It's Just Twitter" is a commonly known phrase people use to make what they type acceptable to people that's in their life. Is it acceptable or not? Regardless I had something to say about it.

It's Just Twitter

My Thoughts On Red Flags and The People That Ignore Them.

Red Flags

Thinking Out Loud

O que é liberdade? Onde acaba e onde começa?

Liberdade

C-137

H t t t t

Seonghwa wake up alarm

Eräuterung des Standpunktes Max Schelers

Podcast Max Scheler

Die wahren Geheimnisse des Max Scheler

I am figuring out life. Come with me. Grab your coffee or tea, whatever. Find a chair, sit back, relax, and let's have an early convo.

Life updates.
Been a long time since the last episode. More than a year, in fact.
Salamat!

Life Updates, Where are we going?

What should we do now that there is seemingly darkness over the horizon? How do we make sense out of this all?

Another Marcos is President, What Now?

We all have fears. But what do you fear the most?
I discuss my greatest fear at the moment.

What is your greatest fear?

It is old wisdom that buying a house should be the first investment of any sensible working person. But is old necessarily true? We examine.

Why renting is better than owning a house

When was the last time you were wrong?
Why is it important to admit when you are wrong and why is is an essential part of growth.

Why it is okay to admit that you are wrong

Early Convos

Un site avec des mots, des images et des sons


















Il y avait l’autre jour à l’INALCO une conférence sur la guerre cognitive, et plus précisément sur la théorisation, par l’armée de la République populaire de Chine, de la guerre cognitive.



Ceux qui ont lu Le problème à trois corps (les deux premiers tomes sont passionnants, le troisième m’est tombé des mains) savent que cette question de la guerre cognitive est au coeur du roman de Liu Cixin, qui dépeint un conflit, un long avant-conflit, plutôt, une guerre psychologique de plusieurs siècles, entre humains et habitants d’une lointaine planète, Trisolaris, qui veulent quitter leur monde car celui-ci est rendu chaotique et donc inhabitable par les forces gravitationnelles imprévisibles qu’y exercent trois soleils.



Les Trisolariens ont décidé de rechercher une planète plus viable que la leur ; grâce à nos diverses émissions, ils ont repéré la Terre et ont jeté sur elle leur dévolu. Ils tentent ensuite, dans la perspective d’une invasion qui ne pourra se produire que dans plusieurs centaines d’années car Trisolaris est loin et les vaisseaux spatiaux pas si rapides que cela ; ils tentent ensuite d’affaiblir la capacité et la volonté de résistance des terriens en sapant leur confiance en la science et leur croyance en leur propre légitimité à habiter la planète bleue.



Mais, comme l’avaient déjà montré Goscinny et Uderzo dans La Zizanie, la guerre psychologique est chose vibrante et indéfiniment retournable. Si elle peut consister à démoraliser l’adversaire, elle peut également consister à lui donner faussement confiance, histoire de l’inciter à baisser la garde pour pouvoir plus facilement le manger tout cru. Le problème à trois corps est le récit de ces combats à trois, quatre ou dix-huit bandes, de ces retournements continuels de stratégies qui visent à susciter, chez les humains comme chez les trisolariens, une fausse appréciation des forces et faiblesses de l’autre, ou un comportement particulier qui, un jour, pourra être exploité contre lui.



L’attaque initiale des Trisolariens prend ainsi la forme d’une vague de suicides chez une partie de l’élite scientifique qui arrive à être convaincue que les fondements de la science sont faux, et que l’étudier est inutile. Parallèlement, cette même élite est incitée à jouer à un jeu en réseau dans lequel elle fait l’expérience de la vie chaotique des Trisolariens, apprend à les connaître et noue des relations avec certains d’entre eux. C’est par le biais de ce jeu que des informations sont communiquées d’un monde à l’autre et qu’une partie de la population décide de se mettre au service de Trisolaris. Les terriens ne sont pas en reste et mettent également en oeuvre des stratégies sophistiquées de dissimulation et de diffusion de fausses nouvelles si bien qu’on est rapidement perdu, sans plus savoir où est le vrai.



Ce qui est passionnant (j’en reviens ici à mon introduction), c’est la réflexion en abyme ouverte par le livre. On pourrait en effet considérer Le problème à trois corps, qui met constamment en scène l’armée chinoise se formant peu à peu à la guerre cognitive ; mais aussi le relais que lui donnent les Majors américaines du cinéma et de l’entertainment, comme une pièce,

Le problème à trois corps (de Liu Cixin)


















Le ciné-club de l’ENS projetait l’autre jour Tous au Larzac, un film réalisé en 2011 par Christian Rouaud.



Je ne connaissais pas ce film dont on sort heureux, confiant et ragaillardi, à la fois parce que la lutte qu’il raconte et son succès furent improbables, exemplaires et extraordinaires ; et parce que les témoins et acteurs qui les racontent, trente ou quarante ans après, sont emplis de gentillesse, de compréhension et d’émerveillement devant la tournure si singulière, si imprévue, que prit leur combat. Après tant de temps, ils ne sont toujours pas revenus de ces onze années folles, et ils sont, pour cela mais aussi pour leur sincérité, leur simplicité, leur bonté, adorables.



C’est l’improbabilité de tout ce qui se noua, de tout ce qui arriva à se nouer et à démentir tous les pronostics sérieux et rationnels qui pouvaient, qui avaient sans doute été faits sur le cours probable, raisonnable, des événements, qui étonne d’abord et rend joyeux parce que libéré du poids que fait ordinairement peser sur nos idées, sur nos projets, le réalisme, ce réalisme qui continuellement nous susurre que cela ne vaut pas la peine, que c’est perdu d’avance, que jamais on n’y arrivera. 



La première improbabilité, que le film souligne, fut le choix initial des premiers mobilisés, ces 103 paysans du causse du Larzac, pour la plupart issus d’un milieu traditionnellement conservateur, de ne pas accepter la décision gouvernementale d’agrandir le camp militaire, de la contester et de se regrouper pour y faire obstacle. Comment, pourquoi, firent-ils le choix de l’insoumission, ces agriculteurs qui deux ans avant, en 68, ils le disent eux-mêmes, avaient majoritairement été du côté de l’ordre ? Quelle force les anima et les soutint pour qu’ils décident, à 103 sur les 108 dont les terres étaient menacées par l’extension du camp, pour qu’ils décident de faire front et de rester toujours unis dans une sorte de serment du jeu de paume ?



La deuxième improbabilité fut le soutien accordé à cette rébellion par deux forces localement puissantes et qui, elles aussi, jouaient à front renversé : le clergé catholique, dont certains membres épousèrent très vite la querelle des paysans, et la FDSEA, qui dans un premier temps (pas jusqu’à la fin) accompagna le mouvement et s’en fit le relais auprès de la très puissante FNSEA.



Il y eut ensuite l’extraordinaire convergence qui se fit entre ce mouvement paysan et plein de choses qui n’avaient au début rien à voir mais qui trouvèrent ensemble, au Larzac, un sens, une énergie communes : se rassemblèrent alors antimilitaristes, hippies, maoïstes, objecteurs de conscience, pacifistes, premiers écologistes, dans une configuration inattendue mais qui, miraculeusement, fonctionna parfaitement, dans un très long moment de grâce, permettant à la lutte de durer, de se renouveler, de grandir, de se faire connaître et reconnaître, en France comme à l’étranger, et finalement de triompher.



Une leçon d’optimisme.





Tous au Larzac


Aurore à Porquerolles 















C’est à ma mère, qui était très friande de ces choses-là, et qui fut l’une des premières abonnées à Planète, malgré un mari, mon père, qui était, lui, l’incarnation du rationalisme (mais cependant l’un et l’autre s’étaient rencontrés, plus et aimés, ce qui montre qu’ils n’étaient pas bornés mais au contraire conscients de leurs limites, curieux chacun de l’autre et heureux d’aller au-delà d’eux-mêmes) ; c’est à mère que je dois d’avoir précocement découvert, lu et aimé Le matin des magiciens, ce livre sulfureux publié en 1960 par Louis Pauwels et Jacques Bergier.



Sulfureux, il l’est devenu, à cause notamment du parcours de Louis Pauwels. Mais dès sa parution, ce livre débordant, qui nous promène des Mayas aux Rose-Croix, de la science soviétique aux monastères médiévaux, de la cybernétique aux nazis, et qui met continuellement en scène des personnages venus de tous les temps et de tous les lieux, dans un feu d’artifice permanent qui fait éclater tous les cadres, qui dissout toutes les frontières classiquement élevées entre la science et la magie, la chimie et l’alchimie, l’histoire et la fiction ; ce livre fut justement critiqué pour son manque de rigueur et de sérieux, l’utilisation superficielle et parfois malhonnête des faits, idées et citations exposées, ses tendances ésotériques et presque conspirationnistes avant l’heure.



Mais on éprouvait un immense plaisir, une immense joie, à le lire, à se plonger dans l’extraordinaire érudition de ses auteurs, qui connaissaient (mais comment avaient-ils  fait ?) des milliers d’anecdotes, de théories,  de personnalités oubliées, et savaient, avec grâce, humour et cette sorte de clin d’oeil de qui partage avec nous un secret ; savaient tisser entre toutes ces choses si éloignées, si différentes, si anachroniques, un chemin mystérieux et rempli de lumière, un fil d’Ariane qui donnait une apparence de sens au monde embrouillé. Et à suivre ce chemin, ces nouvelles rencontres avec des hommes remarquables (car Pauwels n’avait pas tout à fait oublié l’enseignement de Gurdjieff), on éprouvait le délicieux plaisir que devaient éprouver les servants des cultes à mystères, les initiés,  les éveillés.



Il était délicieux de dépasser les cadres traditionnels des disciplines et de la chronologie pour embrasser, comme un nouveau Pic de la Mirandole, une connaissance universelle des choses. Et même si les auteurs abusaient du raccourci, du cherry peeking, et du présupposé constant au gré duquel la vérité était ailleurs, on était ébloui par toutes les fenêtres que ce livre ouvrait sur le monde : les lignes de Nazca, la science-fiction, l’informatique, Oppenheimer, l’Atlantide, le culte du cargo, les livres de John Buchan, tout cela était pour la première fois exposé et rendu accessible.



Dans la France un peu coincée (certes moins qu’aujourd’hui) des années 1960, Le matin des magiciens, où se mêlaient mysticisme et   vénération de la science, antirationalisme et modernité, fut une bouffée d’air.

Le matin des magiciens






















Dans la rencontre, par la rencontre, on devient. Cette rencontre peut être celle d’une personne, d’une œuvre, d’un voyage, d’une simple idée. Mais, de cette rencontre, on sort transformé. 



C’est à cette transformation que Charles Pépin consacre son livre La rencontre, une philosophie, dont la lecture bouleversera moins qu’elle ne confirmera ou aidera à comprendre ce que ressentent, ou devinent, ceux qui ont eu le bonheur de rencontrer et la chance, le courage ou la simplicité de le reconnaître. 



Car il ne suffit pas, pour rencontrer, pour rencontrer vraiment, de rencontrer. Il faut encore l’accepter, accepter le bouleversement que la vraie rencontre suscite, accepter ce bouleversement en tant que bouleversement et non en tant que contrecoup gênant dont il conviendrait d’apaiser les ondes de choc pour revenir au plus vite au statu quo ante. Il faut, pour rencontrer, accepter de faire le saut de l’ange. 



Ce peut être une autrice : Etty Hillesum, Simone Weil ; ce peut être une œuvre : Le colosse de Maroussi, Belle du Seigneur, Les racines du ciel, L’idiot, L’art de la joie, Atlas shrugged, Zorba le Grec, Les misérables ; ce peut être un lieu, un camarade, une intuition soudaine ; ce peut être surtout une personne, une personne qu’on aime, et dont la rencontre va tout changer.




“Rencontrer quelqu’un, c’est être bousculé, troublé. Quelque chose se produit, que nous n’avons pas choisi, qui nous prend par surprise : c’est le choc de la rencontre. Le mot « rencontre » vient du vieux français « encontre » qui exprime « le fait de heurter quelqu’un sur son chemin ». Il renvoie donc à un choc avec l’altérité : deux êtres entrent en contact, se heurtent, et voient leurs trajectoires modifiées. Une singularité peut très bien en croiser une autre sans être troublée : c’est alors la preuve qu’il n’y a pas rencontre, mais simplement croisement.”








Dans la rencontre, on devient. On ne devient pas ce qu’on était, on ne devient pas ce que l’on devait être, on ne devient pas soi-même ; on devient un autre, un autre nouveau né de la rencontre avec cette autre qu’on a rencontrée. Cette autre aurait-elle été différente, nous l’aurions été aussi parce que la rencontre, lorsqu’elle est vraiment rencontre, n’est pas une stabilisation, une pérennisation de l’être, une façon de nous assurer de nous-mêmes mais une chute dans l’inconnu, l’embrassement de l’altérité. Les yeux de l’autre ne sont pas un miroir où nous mirons notre vanité ; ils sont un puits sombre et mystérieux au fond duquel nous distinguons peut-être notre reflet mais si lointain, si étrange, que nous ne pouvons être certain, franchissant la margelle, de pouvoir un jour nous retrouver.

La rencontre (de Charles Pépin)


Lluís Masriera i Rosés, Ombres reflectides (c) MNAC, Barcelone















Il y a, chez les êtres authentiques et libres, chez celles et ceux (plutôt celles, je pense) qui refusent viscéralement de se laisser emprisonner par les convenances, une énergie, une joie, une beauté profondes et rayonnantes qui font se ressembler, malgré toutes leurs dissemblances, Modesta, l’héroïne rebelle de L’Art de la joie, et Dagny Taggart, l’extraordinaire cheffe d’entreprise de La Grève ; et dans les similarités qui se dessinent entre ces deux personnages, on perçoit les affinités qui, au-delà de tout ce qui les oppose, rapprochent les deux autrices : Goliarda Sapienza, héraut d’une sorte d’anarcho-féminisme, et Ayn Rand, idéologue du libertarisme. 









Ayn Rand (à gauche) ; Goliarda Sapienza (à droite)



L’Art de la joie est l’histoire de Modesta, une sicilienne née au début du XXème siècle, qu’on découvre lorsqu’elle a quatre ans et qu’elle se débat pour ne pas être totalement écrasée par la misère et l’horizon de désespoir que referment sur elle sa mère crasseuse et sa sœur trisomique, et qu’on suit jusqu’à la soixantaine, ayant surmonté et s’étant aguerrie, enrichie, épanouie de tous les accidents, de tous les malheurs, de toutes les rencontres et de toutes les amours vécues.



Modesta incarne la vie, la force de la vie, contre tout ce qui la retient, tout ce qui la contraint, tout ce qui l’empêche de se déployer librement. Elle fait penser à ces fleurs sauvages qui, nées sous un amoncellement de pierres, savent se tracer un chemin à travers la roche, la faire éclater parfois, pour s’élever vers la lumière. Elle est à la fois infiniment généreuse et infiniment égoïste, intransigeante et douce, volage et fidèle, sage et iconoclaste, engagée et totalement indépendante.



J’ai utilisé tout à l’heure le terme de “viscéral”. C’était réfléchi : la boussole de Modesta, en effet, sa conscience (y compris l’extraordinaire bonne conscience dont elle fait parfois étonnamment preuve), son guide dans les choses de l’amour comme dans ses décisions, ses engagements, ses choix fondamentaux, c’est son corps, ou encore ce qu’elle nomme, vers la fin de l’ouvrage, l’intelligence de la chair.



C’est par le toucher, la caresse, le plaisir  l’amour, par la puissance des liens qu’elle entretient avec ses amantes et ses amants, la fascination qu’elle accepte d’exercer et celle qu’elle accepte de ressentir, c’est en se laissant volontairement entraîner par le flux puissant de l’amour que Modesta se dirige dans le monde, se fiant, plus qu’à tout autre chose, à l’intuition de ses désirs. Ni les interdits moraux,

L’Art de la joie (de Goliarda Sapienza)

Aldor (le podcast)

Este é um Podcast sobre Maçonaria. Aqui entrevistaremos toda semana personalidades do mundo Maçônico. Trataremos de temas sobre filosofia, história e cultura Maçônica. 

Apresentação Cláudio Nogueira 

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Livros Maçônicos 

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Prestadora de s...

PAPO DE BODES #126 


Fim de ano chegando. Um ciclo termina e outro começa. Para o nosso programa foi um ano bastante profícuo.

E para comemorar o encerramento dessa etapa fizemos o ESPECIAL DE FIM DE ANO com o nosso IRMÃO ALTEMAR DUTRA JÚNIOR.

Com 27 anos de carreira, vem mantendo viva a chama do seu pai Altemar Dutra, o rei do bolero, e divulgando o que há de melhor do cancioneiro de raiz.

Conversamos sobre a sua trajetória nacional e internacional, seus discos, a história do seu saudoso pai, a sua ligação de 20 anos com a Maçonaria e, claro, relembramos os maiores sucessos do bolero.

Venha entender porque SENTIMENTAL EU SOUUUUUU!!!!! 

Apresentação: CLÁUDIO NOGUEIRA 



Locução: Márcia Amada e Antony Arroyo
Edição de som: Pellicano 



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ESPECIAL DE FIM DE ANO: IRMÃO ALTEMAR DUTRA JÚNIOR #126

PAPO DE BODES #125


A nossa prosa hoje atravessa o continente. Falamos hoje com o nosso Irmão ROGÉRIO AUGUSTO ARAÚJO. 

Ele conversa um pouco conosco sobre a sua experiência de ter Iniciado em outro país e como enxerga A MAÇONARIA NOS EUA. 

Como funciona uma Blue Lodge?

Como é a ascensão nos graus filosóficos?

Quais as semelhanças e diferenças entre a maçonaria brasileira e a norte-americana?

Venha, não é preciso Green Card, pode entrar!


Apresentação: CLÁUDIO NOGUEIRA 



Locução: Márcia Amada e Antony Arroyo
Edição de som: Pellicano 



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A MAÇONARIA NOS EUA #125

PAPO DE BODES #124


Encarar a vida numa perspectiva ampliada, na qual matéria, mente e espírito caminham juntos é o grande objetivo do que conversaremos neste episódio.O nosso tema de hoje é HOLÍSTICA.

Para um papo descontraído, mas de temática complexa, trouxemos o nosso Irmão WALMOR DOUGLAS.

O que é a holística?

O que a filosofia, a espiritualidade e a medicina têm a ver com esse conhecimento?

E a Maçonaria? Seria uma sociedade holística?


Abra o olho! Venha ver o mundo como um todo!

Apresentação: CLÁUDIO NOGUEIRA 



Locução: Márcia Amada e Antony Arroyo
Edição de som: Pellicano 



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HOLÍSTICA #124

PAPO DE BODES #123


O direito livre ao culto é algo fundamental em sociedades democráticas, mas nem sempre isso acontece.

O tema do nosso programa de hoje é: INTOLERÂNCIA RELIGIOSA.

Para conversar sobre a questão trouxemos o pastor e Irmão nosso VÍTOR SOUSA.

O que é e como surge esse sentimento de não aceitação da fé alheia?

Existe uma criação dessse sentimento por lideranças religiosas?

Como a Maçonaria ajudou na construção do estado laico no Brasil?

Venha nessa caminhada: “Andar com fé eu vou, que a fé não costuma falhar!”


Apresentação: CLÁUDIO NOGUEIRA 



Locução: Márcia Amada e Antony Arroyo
Edição de som: Pellicano 



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INTOLERÂNCIA RELIGIOSA #123

PAPO DE BODES #122


O papo hoje vem em ritmo de Copa do Mundo. O tema da nossa prosa é: PAPO DE FUTEBOL. 

Para escalar essa seleção trouxemos o nosso Irmão e goleiro ERIK AMORIM. 

Conversamos sobre o lado histórico, filosófico, psicológico e sociológico do futebol.

Muito bom! Mas afinal, o que isso tem a ver com Maçonaria?

Vista sua camisa do time do coração, calce a chuteira e venha descobrir! 



Apresentação: CLÁUDIO NOGUEIRA 



Locução: Márcia Amada e Antony Arroyo
Edição de som: Pellicano 



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PAPO DE FUTEBOL #122

PAPO DE BODES

Nagrania z Festiwalu Myśli Abstrakcyjnej

Wszyscy wiemy, że należy „wyjść poza antropocentryzm”, ale propozycje, jak to zrobić, jest wiele i często są one wzajemnie sprzeczne. Co więcej, po bliższym zbadaniu wiele z nich okazuje się znacznie mniej przydatnymi narzędziami, niż można było sądzić z początku. Dlatego dobrze byłoby wyjaśnić sobie pewne kwestie – być może tylko teoretyczne, ale mogące mieć praktyczne skutki. Czym różnią się humanizm, antropocentryzm i korelacjonizm? Dlaczego właściwie chcemy się ich pozbyć? Czy kategoria podmiotu jest nam nadal potrzebna i jak ma się zmienić, żeby objąć też podmioty nie-ludzkie?

dr Joanna Bednarek – filozofka, pisarka, tłumaczka, członkini redakcji „Praktyki Teoretycznej”, publikowała m.in. w „Tekstach Drugich”, „Krytyce Politycznej” i „Czasie Kultury”. Autorka książek: „Polityka poza formą. Ontologiczne uwarunkowania poststrukturalistycznej filozofii polityki”, „Linie kobiecości. Jak różnica płciowa przekształciła literaturę i filozofię?”, „Życie, które mówi. Nowoczesna wspólnota i zwierzęta” i powieści „O pochodzeniu rodziny” oraz „Próba”. Teksty literackie publikowała w „Czasie Kultury”, „Wakacie”, „FA-arcie” i „Trytyce”.

Antropocentryzm, humanizm, korelacjonizm – jak je rozróżnić i jak się ich pozbyć?

Celem wykładu jest przedstawienie wybranych koncepcji związanych z kwestią emancypacji w perspektywie współczesnej. Zasadniczo emancypacja jest procesem włączania do sfery równości osób lub z niej wykluczonych (z różnych względów). Wydaje się, że współcześnie problem braku emancypacji został zażegnany, a w każdym razie w krajach zachodnich. Tymczasem zagadnienia równości, uznania czy sprawiedliwości wciąż są aktualne i zdają się wymagać dalszego uzasadnienia i wsparcia. W trakcie wystąpienia poruszymy problemy związane z inkluzją mniejszości. Istotnym zagadnieniem, który należy podjąć w kontekście podejmowanego tematu, jest właściwy cel, który, siłą rzeczy, ma charakter „utopijny”, gdyż dotyczy przemyślenia właściwego stanu świata społeczno-politycznego. W związku z tym wykład będzie obejmował analizy koncepcji klasycznych, tj. Karla Mannheima, jak i współczesnych, tj. Nancy Fraser i Rebekki Solnit.

dr Magdalena Gawin – adiunkt na Wydziale Filozofii Uniwersytetu Warszawskiego, jej zainteresowania koncentrują się wokół problematyki praw człowieka, faszyzmu, i myśli feministycznej.

Nowa, lepsza przyszłość – konstrukcja czy złudzenie

Co właściwie leczy choroby psychiczne? Wyłącznie farmakoterapia? Jaką rolę w procesie zdrowienia mają oddziaływania psychospołeczne: miłość, rodzina, edukacja, ale też: pieniądze, klasa społeczna, kapitał? I czym właściwie jest „choroba psychiczna”? Jednostką biomedyczną, odstępstwem od normy, a może patologicznym przedłużeniem cech, które występują u każdego z nas? Jak odpowiedzialnie mierzyć się z chorobą jako tematem – nie będąc lekarką ani naukowczynią, tylko reporterką? Na te pytania próbowałam odpowiedzieć, pracując nad zbiorem reportaży „Choroba idzie ze mną. O psychiatrii poza szpitalem”. Musiałam też zmierzyć się z faktem, że choć wszyscy lubimy kategoryzować i etykietować, to nie ma tak naprawdę jednej schizofrenii, tak samo jak nie ma jednej depresji ani jednej choroby afektywnej dwubiegunowej. Nie ma też jednej właściwej reakcji człowieka, który towarzyszy bliskiej osobie w kryzysie, a medialne tezy o szkodliwości leków, przemocy psychiatrii, koszmarze szpitali i samego chorowania nieraz kruszą się w konfrontacji z pojedynczą opowieścią kogoś, kto doświadcza choroby na co dzień i od lat.

Anna Kiedrzynek – dziennikarka, reporterka. Laureatka drugiej nagrody European Press Prize 2022 za materiał o kryzysie samobójczym wśród lekarzy weterynarii. Publikowała m.in. w Gazecie Wyborczej, Newsweeku, Tygodniku Powszechnym oraz miesięczniku Pismo. Laureatka Grand Prix Festiwalu Wrażliwego w Gdyni oraz zdobywczyni stypendium dziennikarskiego im. Mileny Jesenskiej przyznawanego przez Instytut Nauk o Człowieku w Wiedniu. W 2021 roku nominowana do nagrody Grand Press w kategorii reportaż prasowy/internetowy.

Co właściwie leczy choroby psychiczne? Inne spojrzenie na psychiatrię

Utopie, jak wiadomo, są zarazem miejscami, które (jeszcze) nie istnieją, jak i miejscami dobrymi do życia – czymś jednocześnie abstrakcyjnym, odległym, zmyślonym i konkretnym, namacalnym, prozaicznym. Wydaje się zatem, że podmiot zdolny konstruować utopie powinien być w stanie rozgościć się we wpisanej w nie dwoistości – utopiach jako miejscach i jako nie-miejscach. W moim wykładzie podążę za tą intuicją i pokażę, jakiego rodzaju miejsca dobre do życia tworzą ci, którym odmówiono w społeczeństwie wszelkiego lokum. Mowa o grupach wywłaszczonych przez kapitał i popchniętych do luźnej egzystencji na marginesach systemu: lumpenproletariuszach, włóczęgach, piratach, zbiegłych niewolnikach, zbieraczach, pracownikach gospodarek nieformalnych. Twierdzę, że grupy te, zbiorczo określane w historii filozofii politycznej w sposób pogardliwy i demonizujący – jako motłoch – dysponują szczególnym potencjałem utopijnym właśnie dlatego, że są bezmiejscowe – atopos. Wyzucie z własności wymusza na podmiotach wywłaszczonych poszukiwanie dobrych miejsc poza jej horyzontem. „Atopiczne utopie” motłochu są tyleż ulotne, nieuchwytne i skryte, co bardzo przyziemne, obecne w zaułkach kapitalistycznych społeczeństw już teraz. W wystąpieniu przyjrzymy się, co leży u podstaw ich rozmaitych form – Libertalii, Kukanii, Rzecz-pospolitych, Komun, Bezpaństw, Pluriwersów – i na ile stanowią one zapowiedź świata postkapitalistycznego. Dziś, w rzeczywistości postępującego wywłaszczenia ze środków utrzymania, pracy, schronienia, wspólnoty, przyrody, przestrzeni czy wiedzy, utopie motłochu mogą stać się naszymi utopiami.

dr Łukasz Moll – socjolog, filozof, adiunkt w Instytucie Socjologii Uniwersytetu Wrocławskiego i redaktor czasopisma naukowego „Praktyka Teoretyczna”. Jest autorem książki „Nomadyczna Europa. Poststrukturalistyczne granice europejskiego uniwersalizmu”. Jego obecne badania koncentrują się na dobrach wspólnych jako alternatywach dla kapitalizmu.

Utopie Motłochu

Ekosocjalizm to kierunek myślowy, który wyłamuje się z prostego podziału na to, co praktyczne i teoretyczne. I choć ma wiele obliczy, wszystkie postulują radykalną transformację społeczno-ekonomiczną i stworzenie alternatywnego modelu społecznego, który wyeliminuje ekonomiczną niesprawiedliwość i neokolonialną opresję oraz uwzględni troskę o planetę. Podczas spotkania skupimy się na marksistowskim obliczu ekosocjalizmu. Omówimy koncepcję „całości ekocentrycznej” J. Kovela, „rysy metabolicznej” J.B. Fostera oraz późno odkryty wymiar ekologiczny „Kapitału”. Zajmiemy się także ekosocjalistyczną praktyką polityczną. W Europie, ekosocjaliści_tki często angażują się w zaawansowane projekty transformacji energetycznej i ekonomicznej, wykorzystując rozwiniętą infrastrukturę i możliwości polityczne. W krajach peryferyjnych, takich jak kraje afrykańskie czy latynoamerykańskie, koncentrują się natomiast na lokalnych strategiach dostosowawczych, zapewniających przetrwanie społeczności w obliczu ekologicznych i społecznych wyzwań. Obie perspektywy mają wspólny cel, ale ich podejścia różnią się w zależności od kontekstu i priorytetów danego obszaru. Skupimy się na napięciu między globalnym i lokalnym wymiarem ekosocjalizmu, badając jego oddziaływanie w różnych częściach świata oraz adaptację do różnych kulturowych i ekologicznych kontekstów. 

Wydarzenie jest organizowane w ramach projektu w ramach realizacji projektu badawczego Idee postępu i rozwoju w kontekście kryzysu klimatycznego w filozofii peryferyjnej w XXI wieku, finansowanego przez Narodowe Centrum Nauki, numer projektu: 2021/43/B/HS1/03354.

Karolina Kulpa – doktorantka Szkoły Doktorskiej Nauk Humanistycznych UW, tłumaczka, pedagożka. Studiowała filologię polską i filozofię na Uniwersytecie Warszawskim oraz filologię romańską na Université Bordeaux Montaigne. Jest wykonawczynią w projekcie NCN „Idee postępu i rozwoju w kontekście kryzysu klimatycznego w filozofii peryferyjnej w XXI wieku”, w ramach którego m.in. współorganizuje międzynarodowe seminarium „Philosophy and Social Movements”. Interesuje się filozofią społeczną i polityczną, teorią literatury, międzywojenną krytyką literacką oraz wszystkim, co wiąże się z nowoczesną edukacją. Współredaktorka serii „Parabaza” (WUW), współorganizatorka konferencji „Utopia i praktyka ekosocjalizmu”.

Ekosocjalizm – oblicza marks(ist)owskie

Radio FMA

Tanta coisa para ver e para olhar (Você concorda que ver é olhar são coisas muito diferentes?). Estamos peregrinando por vários lugares e tempos distintos: estamos POR AÍ. E por que não falarmos sobre nossas andanças e tentar aprender com elas. Nossa existência requer de nós mesmos saber andar POR A...

Por Aí (Trailer)

Por Aí

Cosmic Allies is a bilingual podcast in Japanese and English. Join astrologer, mother, Earth medicine apprentice, and pristex Mika to explore astrology, Earth wisdom, healing, magic, spirituality and other interesting topics! 

Cosmic Allies (コスミック アライズ）は、カナダ西海岸の島に住む占星術師MiKAがお届けする日本語と英語のバイリンガルポッドキャス...

In our first episode, Otis and I talk about gender in Astrology and Gemini North node revolution.
What is gender anyway? 
We are all living through this Gemini North node time to look things from different perspectives.
【English Episode】


Lear more about Otis 
(R)evolutionary Astrology (otisbell.com)
Mika
Privacy error (mikastrology.com)







Gender in Astrology

Welcome to Cosmic Allies Podcast!
Cosmic Allies Podcast is a bilingual podcast in Japanese and English. 
Join astrologer, mother, Earth medicine apprentice, and pristex Mika to explore astrology, Earth wisdom, healing, magic, spirituality and other interesting topics!


Cosmic Allies (コスミック アライズ）は、カナダ西海岸の島に住む占星術師MiKAがお届けする日本語と英語のバイリンガルポッドキャストです。
占星術、薬草学、ヒーリング、魔法やその他MiKAがおもしろいと思ったことをシェアしていくよ～！





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星の流れからと現在の情勢についてを話しています。感想や質問はTwitter(@mikastrology)やmikastrology@gmail.comまで

Philosophy Podcasts / Page 535

Improvisations (le podcast)

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Thinking Out Loud

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Por Aí

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Investigação Filosófica

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Para Filosofía

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The Matter of the Heart

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Pelihonguismo

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Etienne Vermeersch: het laatste gesprek

Ground Philosophy

一个磨睛人的自白