Quelle belle rencontre vous allez faire dans quelques instants! 

L’entrevue que vous vous apprêtez à entendre a accéléré une prise de conscience très puissante chez moi. Des réflexions qui étaient déjà amorcés depuis quelques mois, voire années mais que je reléguais souvent au second plan quant venait le temps d’aller de me choisir des lectures, de regarder des documentaires. Je faisais passer un documentaire sur l’alimentation ou une lecture sur le féminisme avant. Par son partage d’une grande ouverture, Lilian m’a amené à revoir ma liste de priorités. 

Aujourd’hui, vous rencontrerez une psychoéducatrice ayant entre autre exercé pendant près de 5 ans dans le Nord du Québec, qui nous ouvre son coeur et nous partage ses réflexions sur la réalité vécue par les communautés nordiques. Par l’entremise d’un seul épisode, nous ne faisons qu’une petite incursion, qu’un bref survol de ce qu’ils portent et de comment notre travail d’intervenant peut s’y inscrire. Lilian a eu la générosité de me partager en toute simplicité une partie de son vécu de psychoéducatrice et d’humaine. J’ai découvert une femme investie, passionnée, consciente de l’impact de ses actions sur l’autre et qui aime se renouveler et apprendre.

• L’importance qu’accorde Lilian à son expérience d’éducatrice auprès des jeunes en centre de réadaptation pour le développement de sa sécurité et de ses compétences professionnelles globales. 
  
  
• Ce qu’était Alliance-Famille, soit un type de services qui existait au Centre de réadaptation en dépendance de Laval, qui alliait la co-intervention avec une lunette systémique pour travailler auprès des familles. 
  
  
• Quelques pistes de réflexion et des trucs pour l’intervention familiale. 
  
  
• Les rôles et responsabilités d’une intervenante pivot en dépendance dans le Nord du Québec. 
  
  
• L’importance de tenir compte du vécu des populations dans notre motivation à aller travailler auprès d’eux. 
  
  
• Qu’il est impératif de s’éduquer et de se sensibiliser.
  
  
• Que parfois ne pas trop nuire est le mieux que l’on puisse faire. 
  
  
• Un peu plus sur les pré-requis pour devenir Art-Thérapeute. 

Je l’avoue, j’ai moi même rêvé (et je rêve encore par période) d’aller travailler dans le Nord-du-Québec. Aller à la rencontre d’une communauté qui m’est inconnu, découvrir la culture, admirer les paysages, être bousculé à l’intérieur, m’investir auprès des ces personnes qui font face chaque jour à un lot de défis impressionnants. Je me suis toujours dit que si je décidais d’aller de l’avant je me devais d’être prête à m’engager pour plusieurs années. La rencontre avec  Lilian m’a confirmé que j’ai un long travail devant moi avant de même penser actualiser cela. Ça tombe bien, j’ai du temps devant moi (bon ok pas dans mes semaines, mais sur le long terme je peux investir du temps dans mon éducation).  

J’ai probablement été maladroite dans le langage utilisé tant dans ma description que dans mon entrevue, mais sachez que mes intentions sont  bienveillantes et que cela témoigne seulement d’un manque de connaissances auquel je compte remédier. 

Sur ce, bonne écoute! 

Christine