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Or
Nous explorons les ficelles d’un scandale judiciaire qui eut lieu au Havre en 1910.
Une affaire oubliée alors qu’un innocent fut condamné à mort pour la simple et bonne raison qu’il était ouvrier, qu’il était syndicaliste.
Depuis trois semaines, les ouvriers charbonniers sont en grève et ce soir là trois d’entre eux titubent sur les quais. Ils sont ivres et croisent Louis Dongé un contremaître non gréviste, lui aussi sous l’emprise de l’alcool. Une bagarre éclate et Louis Dongé finit à l’hôpital et y meurt le lendemain.
Deux jours plus tard la police arrête le secrétaire syndical, Jules Durand à son domicile. Il a 30 ans, il n’était pas sur les lieux des faits mais sera condamné à la peine capitale le 25 novembre 1910. La gauche, la Ligue des droits de l’homme se mobilise et obtient la grâce Présidentielle mais le mal est fait : Jules Durand est devenu fou, traumatisé par l’injustice. Il est interné, son honneur ne sera rétablit qu’en 1918 lorsque la cour de cassation reconnaît définitivement son innocence.
Qui voulait le voir tomber ? Comment une telle erreur judiciaire fut possible ? Et que nous apprend-t-elle quant au fonctionnement de la justice en ce début du siècle ?
Marc Hédrich est Président de la cour d’assise à la cour d’appel de Caen. Il a consacré 10 ans de recherche sur cette affaire pour publier ce livre L’affaire Jules Durand. Quand l’erreur judiciaire devient crime aux éditions Michalon.
Il analyse toute la mécanique judiciaire de l’époque qui a conduit à détruire un homme. Ce livre vise à faire connaître l’histoire de Jules Durand et honorer sa mémoire. L’affaire fut un scandale national, Jaurès la qualifia cette affaire “d’affaire Dreyfus des pauvres”.
Nous explorons les ficelles d’un scandale judiciaire qui eut lieu au Havre en 1910.
Une affaire oubliée alors qu’un innocent fut condamné à mort pour la simple et bonne raison qu’il était ouvrier, qu’il était syndicaliste.
Depuis trois semaines, les ouvriers charbonniers sont en grève et ce soir là trois d’entre eux titubent sur les quais. Ils sont ivres et croisent Louis Dongé un contremaître non gréviste, lui aussi sous l’emprise de l’alcool. Une bagarre éclate et Louis Dongé finit à l’hôpital et y meurt le lendemain.
Deux jours plus tard la police arrête le secrétaire syndical, Jules Durand à son domicile. Il a 30 ans, il n’était pas sur les lieux des faits mais sera condamné à la peine capitale le 25 novembre 1910. La gauche, la Ligue des droits de l’homme se mobilise et obtient la grâce Présidentielle mais le mal est fait : Jules Durand est devenu fou, traumatisé par l’injustice. Il est interné, son honneur ne sera rétablit qu’en 1918 lorsque la cour de cassation reconnaît définitivement son innocence.
Qui voulait le voir tomber ? Comment une telle erreur judiciaire fut possible ? Et que nous apprend-t-elle quant au fonctionnement de la justice en ce début du siècle ?
Marc Hédrich est Président de la cour d’assise à la cour d’appel de Caen. Il a consacré 10 ans de recherche sur cette affaire pour publier ce livre L’affaire Jules Durand. Quand l’erreur judiciaire devient crime aux éditions Michalon.
Il analyse toute la mécanique judiciaire de l’époque qui a conduit à détruire un homme. Ce livre vise à faire connaître l’histoire de Jules Durand et honorer sa mémoire. L’affaire fut un scandale national, Jaurès la qualifia cette affaire “d’affaire Dreyfus des pauvres”.