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Pour ce deuxième épisode de Terres Intimes, je reçois Anna. Si je lui ai demandé de participer à ce podcast, c’est parce que je l’ai toujours admirée pour son rapport au corps. Anna habite son corps comme personne. Il lui parle et elle l’entend. Alors j’ai eu envie de comprendre comment cette relation s’était construite mais aussi quelle place la sexualité avait dans sa vie. Avec Anna, nous avons parlé de son envie d’être pirate, de reconstruction, d’amitié, de l’union féminin-masculin et des battements du cœur.
Après une courte introduction sur le féminin sauvage (01:45), Anna nous raconte comment les notions de sexualité et de genre étaient loin d’elle quand elle était petite, même si elle a commencé très tôt la masturbation (03:30). Ayant grandi dans une famille où la sexualité était assez libre, Anna a su profiter de la curiosité de sa petite sœur qui posait beaucoup de questions (05:15). Décrite comme garçon manqué, elle a vite compris les limites posées par les titres « garçon » ou « fille », sans pour autant y faire attention (07:50).
Vers 8 ans, à l’âge où la sexualité peut commencer à être pensée par les enfants, Anna fait face à une agression qui va complètement l’écarter de son corps (9:40). A l’adolescence, elle se demande si elle est asexuelle mais le désir est bien là, pour les hommes et les femmes (11:30) et c’est auprès de ses amies du collège/lycée qu’elle met des mots sur son identité sexuelle (12:50).
Depuis petite, Anna refuse d’être définie par son trauma. Elle a décidé de (re)construire activement sa sexualité ; une aventure qu’elle accueille comme "géniale" (15:24) et à travers laquelle elle construit son propre concept de la sexualité (18:45). Ce dont elle est convaincue : les expériences nourrissent la sexualité qui est en nous et qui fait partie de nous. Celle-ci est et sera donc toujours parfaite pour qui nous sommes (20:13).
Aujourd’hui, l’image que la société donne de la sexualité l'a fait rire car les moules actuels ne peuvent pas marcher (23:10). Même si les mots sont importants pour devenir inclusif et sortir d'une forme de déni des identités, Anna pense qu’il faut être conscient que les cases peuvent être limitantes (26:39). Son positivisme est fort ; pour elle, on ne peut pas ne pas aller vers la liberté (28:55).
Son corps de femme, elle l’aime quand elle le ressent et utilise plusieurs outils pour s’y connecter (29:40). Pour ce qui est de son rapport au masculin aujourd’hui, il est encore compliqué, surtout parce qu’elle refuse de croire ce que la société patriarcale raconte sur les hommes (34 :15).
Cette interview se termine sur un conseil fort : il faut se prendre en charge à fond parce que personne ne sait ce qui est le mieux pour nous, sauf nous (37:40).
Ce podcast est produit par la plateforme "Juliette fait la Rêvolution", dédiée à l’émergence d’un monde plus conscient. Il n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien et la participation de nombreuses personnes. Merci à Theo (mixage), Déborah (portrait d’Anna), Clémence (logo) et Didier (générique). Enfin, merci à Anna qui a osé partager ce petit bout d’intimité si précieux.
Plus d'informations :
Instagram : https://www.instagram.com/juliette_fait_la_revolution/
Site : https://juliettefaitlarevolution.com
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ce deuxième épisode de Terres Intimes, je reçois Anna. Si je lui ai demandé de participer à ce podcast, c’est parce que je l’ai toujours admirée pour son rapport au corps. Anna habite son corps comme personne. Il lui parle et elle l’entend. Alors j’ai eu envie de comprendre comment cette relation s’était construite mais aussi quelle place la sexualité avait dans sa vie. Avec Anna, nous avons parlé de son envie d’être pirate, de reconstruction, d’amitié, de l’union féminin-masculin et des battements du cœur.
Après une courte introduction sur le féminin sauvage (01:45), Anna nous raconte comment les notions de sexualité et de genre étaient loin d’elle quand elle était petite, même si elle a commencé très tôt la masturbation (03:30). Ayant grandi dans une famille où la sexualité était assez libre, Anna a su profiter de la curiosité de sa petite sœur qui posait beaucoup de questions (05:15). Décrite comme garçon manqué, elle a vite compris les limites posées par les titres « garçon » ou « fille », sans pour autant y faire attention (07:50).
Vers 8 ans, à l’âge où la sexualité peut commencer à être pensée par les enfants, Anna fait face à une agression qui va complètement l’écarter de son corps (9:40). A l’adolescence, elle se demande si elle est asexuelle mais le désir est bien là, pour les hommes et les femmes (11:30) et c’est auprès de ses amies du collège/lycée qu’elle met des mots sur son identité sexuelle (12:50).
Depuis petite, Anna refuse d’être définie par son trauma. Elle a décidé de (re)construire activement sa sexualité ; une aventure qu’elle accueille comme "géniale" (15:24) et à travers laquelle elle construit son propre concept de la sexualité (18:45). Ce dont elle est convaincue : les expériences nourrissent la sexualité qui est en nous et qui fait partie de nous. Celle-ci est et sera donc toujours parfaite pour qui nous sommes (20:13).
Aujourd’hui, l’image que la société donne de la sexualité l'a fait rire car les moules actuels ne peuvent pas marcher (23:10). Même si les mots sont importants pour devenir inclusif et sortir d'une forme de déni des identités, Anna pense qu’il faut être conscient que les cases peuvent être limitantes (26:39). Son positivisme est fort ; pour elle, on ne peut pas ne pas aller vers la liberté (28:55).
Son corps de femme, elle l’aime quand elle le ressent et utilise plusieurs outils pour s’y connecter (29:40). Pour ce qui est de son rapport au masculin aujourd’hui, il est encore compliqué, surtout parce qu’elle refuse de croire ce que la société patriarcale raconte sur les hommes (34 :15).
Cette interview se termine sur un conseil fort : il faut se prendre en charge à fond parce que personne ne sait ce qui est le mieux pour nous, sauf nous (37:40).
Ce podcast est produit par la plateforme "Juliette fait la Rêvolution", dédiée à l’émergence d’un monde plus conscient. Il n’aurait pas pu voir le jour sans le soutien et la participation de nombreuses personnes. Merci à Theo (mixage), Déborah (portrait d’Anna), Clémence (logo) et Didier (générique). Enfin, merci à Anna qui a osé partager ce petit bout d’intimité si précieux.
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Instagram : https://www.instagram.com/juliette_fait_la_revolution/
Site : https://juliettefaitlarevolution.com
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