Réduction des coûts, gestion des risques,
flexibilité, renouvellement des compétences... les raisons qui
poussent les DSI à sous-traiter le développement logiciel sont
nombreuses et légitimes : dans son principe, la sous-traitance
autorise les DSI à se concentrer sur la valeur de leurs systèmes, et
à en confier la réalisation à des professionnels dont c'est la
spécialité.
Pourtant, la rupture qu'introduit l'externalisation dans
la chaîne de valeur est porteuse de périls qui lui sont propres :
comment s'assurer l'allégeance et l'engagement d'un prestataire dont
les intérêts économiques sont spontanément divergents de ceux de son
client ? 20 années de "rationalisation" et de renforcement
des contrôles n'ont pas véritablement permis d'apporter une réponse
à ce dilemne.
En s'inspirant du modèle d'"intégration
virtuelle" mis en place par la société Dell à la fin des années
90, nous explorons dans cet atelier de nouvelles façons de concevoir
la relation client-fournisseur, mieux à même de poser les bases d'un
partenariat stratégique et mutuellement fructueux.